Jean Painlevé se propose dans ce film d'aller nous dénicher le vampire, le vrai, celui qui donna naissance à l'autre, le faux, celui des romans d'horreur et surtout celui des écrans de cinéma auquel la caligraphie du titre comme un extrait de
Nosferatu le vampire de
Murnau fait référence.
Ce Vampire est bien évidemment une chauve souris, mais pas n'importe laquelle, celle qui vit en Amérique du Sud. Elle a bien des caractéristiques étranges commme celle de pouvoir marcher (en clodiquant), s'approchant lentement de sa victime pour le lêcher (sa salive contiendrait un analgésique) avant de lui appliquer le baiser du vampire et aspirer le sang dont il a besoin.
La scène de vampirisme est impressionannte et permet au film d'être entièrement réussi.