Forum - Le Grand pardon - Le rôle de sa vie...
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Forum : Le Grand pardon

Sujet : Le rôle de sa vie...

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De Jarriq, le 26 juin 2003 à 16:05
Note du film : 3/6

C'est le moins mauvais film d'Arcady, surtout marrant pour son pompage éhonté du "Parrain" à la sauce pied-noir. Hanin, pré-Navarro est un godfather acceptable et Trintignant est génial en flic vieille France et raciste. Ringard mais distrayant.


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De feuj, le 26 décembre 2003 à 13:59

ce film est magnifique


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De raymond bitoune, le 7 juin 2004 à 17:49

Magnifique, parfait, jouissif, contrairement au 2 eme.


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De gigawattsbe, le 6 juillet 2004 à 01:34
Note du film : 6/6

Film à voir et à revoir! Hanin, joue le rôle de sa vie, dans le costume du parrain français!


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De PM Jarriq, le 6 juillet 2004 à 10:43
Note du film : 3/6

Hanin est plutôt meilleur que d'habitude, disons… Ce qui fait le charme de ce film par ailleurs très moyen, ce sont les seconds rôles comme Trintignant génial en flic vieille France et raciste, Giraudeau en crapule gay, Bohringer (encore potable à cette époque !) en psychopathe. Et certaines répliques bien venues ("Aujourd'hui, tous les Juifs pardonnent à ceux qui les ont offensés. Tous les Juifs… Sauf moi")


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De gueguerr, le 7 juin 2006 à 18:59

serie B hein? on doit pas avoir les meme critères, le grand pardon depasse TOUS les films d'action des américains des dix dernières années , au moins!!!!

tu va pas me dire que desperado c'est mieux ou que les films de gangster et de mafieux ont des senario (dont les dialogues) plus solides…


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De lagouttedor, le 24 juillet 2006 à 15:20

Est-il vrai qu'il y a des scènes du Grand Pardon qui ont été tournés à Barbès, la Goutte d'Or ?

www.lagouttedor.net


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De droudrou, le 21 novembre 2006 à 16:07
Note du film : 2/6

Ca me fatigue.

Depuis "Le parrain" (et peut-être même "La marraine"…) on a simplement réécrit à d'autres sauces les mêmes scénarios. Et ça commence toujours de la même façon pour se terminer dans le même bain de sang. On a eu "Seven" et combien de succédanés ?

Et les flics corrompus ? Et les politiciens corrompus ?

  • Tu sais, Auclain, c'est comme cela la vie !
  • Vous croyez, patron ?
  • Si je te le dis !

Drrrriiiiiinnnnnnnggggggggg !

  • Navarro, j'écoute !…

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De cinédingue, le 10 avril 2008 à 10:23

Moi aussi j'ai manqué Le Grand Pardon à la télé. Dommage!

En tout les éditeurs et distributeurs de dvd témoignent de peu de respect envers ce film superbe qu'il n'est toujours encore pas sorti en dvd. Pourtant c'est un film qui à marqué les français et les gens à l'étranger et qui a enrichi notre patrimoine cinématographique


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De olladda, le 5 septembre 2008 à 17:29

je confirme que la scène ou Raymond Bettoun va voir Bouli a été tournée Rue de la Goutte d'or.


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De Gilou40, le 5 novembre 2009 à 01:07
Note du film : 5/6

Je viens de revoir Le grand pardon. Et comme d'habitude, une scène attire mon attention chaque fois que je visionne ce film. A la fin, quand Roger Hanin quitte sa maison pour aller "donner la punition", sa mère le suit avec un verre d'eau, qu'elle jette sur la voiture quand celle-ci s'en va.

Si l'un d'entre vous avait des connaissances dans la culture et la religion juive, je serai curieuse de connaitre la signification de ce geste.


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De jbsoa, le 19 mai 2010 à 15:44
Note du film : 5/6

Bonjour, Dans la tradition juive ou peut-être pied-noir, la personne, en lançant un verre d'eau vers la personne visée, lui souhaite de revenir en bonne santé ET que rien de mal ne lui arrivera. C'est une vieille superstition.


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De dadou83, le 17 juillet 2010 à 20:15

Quand la mère des Bettoun lui envoie de l'eau sur la voiture, c'est pour qu'il parte bien et qu'il revienne bien.


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De Impétueux, le 14 février 2015 à 23:02
Note du film : 4/6

Roger Hanin mort, comment la télévision aurait-elle pu ne pas présenter Le grand pardon ? Si je trouve qu'un meilleur hommage aurait pu être rendu à l'acteur avec Le coup de sirocco, plus sensible et plus intelligent, la mise en scène des gangsters de Constantine, leur jactance, leur outrance, leur violence est pourtant toujours aussi efficace…

La première demi-heure du Grand pardon, c'est-à-dire la réception donnée par Raymond Bettoun/Roger Hanin à l'occasion de la circoncision de son petit-fils est une vraie merveille. Alexandre Arcady capte avec beaucoup de verve, de tendresse, de gaieté, l'éclat de la fête, touchante, vulgaire, attachante, pleine de couleurs et de silhouettes : on a envie d'être là, invité par les Bettoun, dans cette propriété magnifique, au milieu de cette foule qui jacasse, danse, parle fort et haut, se querelle et s'embrasse ; on se sent un peu interloqué, amusé, effaré, stupéfait, séduit comme l'est Carole (Anny Duperey), le médecin de précaution, appelée au cas où le coup de ciseau du rabbin serait raté. On découvre un monde ; on n'est pas forcément certain qu'on en apprécie les excès, mais on en aime la chaleur.

Bettoun est un type très attachant, grand fauve vulgaire. Le malheur est que c'est un gangster aussi impitoyable que tous les gangsters que l'écran nous montre depuis toujours : un type cruel, sans pitié pour les boutiquiers qu'il rackette, pour les putes qu'il prostitue, pour les drogués qu'il gave de saloperies. Et l'autre malheur c'est que le réalisateur roule le spectateur avec l'habituelle habileté des cinéastes, spectateur qui ne voit pas trop ou, plutôt, qui a tendance à gommer que le héros bonhomme adoré de ses hommes et de son clan est un affreux salopard.

Mais bon, tout ceci fait partie du jeu… Passé l'introduction éclatante du film, Arcady nous balade dans un récit un peu tarabiscoté et terriblement convenu où les histoires d'amour impossibles – celle de Maurice/Richard Berry et de la magnifique Viviane/Clio Goldsmith (au fait, qu'est-elle devenue, cette beauté ?) – côtoient la guerre des gangs et ses coups fourrés de billards à trois bandes, où les alliés d'hier sont en fait les adversaires de demain, où les tueurs sadiques (Richard Bohringer étonnant) sont lâchés en pleine nature pour faire le maximum de dégâts, où le trône du chef est entouré de salopards (Azoulay/Jean-Pierre Bacri) ou de limaces (le chanteur-proxénète Ambrosi/Armand Mestral).

Ce salmigondis est assez épicé pour qu'on y prenne le plus grand plaisir et, à la dixième vision, Le grand pardon fait encore tout à fait impression et donne le plaisir qu'on éprouve à chausser de vieilles pantoufles chaudes.

Je l'ai tout de même revu avec mes lunettes d'aujourd'hui et dans l'atmosphère assez singulière de la France du début 2015, celle des attentats et des ressentiments. Et quelque chose m'a tout de même un peu gêné de ce communautarisme qui pouvait paraître en 1982, date de sortie du film comme un simple artifice, mais qui, maintenant, rend une drôle de musique.

Au fil des conversations et des rencontres, chacun demeurant maître sur son territoire, qui s'entend, s'accorde particulièrement bien ? Bettoun/Hanin, le chef du clan juif et Bouli/Malek Kateb, le chef du clan arabe ; ces deux-là sont du même pays, du même ciel ; comme le dirait (et le dit, d'ailleurs) le Commissaire Duché (Jean-Louis Trintignant), grand bourgeois précieux et cultivé, ils sentent l'huile. Et l'autre mauvais rôle du film, Pascal Villars (Bernard Giraudeau), lui aussi, c'est un Français de France, comme disaient les rapatriés de 1962 ; on apprend, à la toute fin, qu'il est homosexuel ce qui le revêtait, en 1982, d'une couche d'opprobre additionnelle.

Eh bien, finalement, je n'aime pas trop ce qu'Arcady n'a peut-être pas voulu dire, sans peut-être, s'en rendre compte, mais qui fait, en février 2015, curieuse malsaine impression.


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De Arca1943, le 15 février 2015 à 15:13

« …lui aussi, c'est un Français de France, comme disaient les rapatriés de 1962. »

Amusant, nous utilisons couramment la même expression au Québec, "les Français de France", pour distinguer les visiteurs ou immigrants de culture française de nos francophones locaux.


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De fretyl, le 20 juin 2015 à 16:37
Note du film : 5/6

J’adhère à 100 % à l'analyse de Impétueux !

Je classerai volontiers Le grand pardon dans la liste de mes films préférés. Une chose me plait avec ce film ! La première demie heure, peut-être mieux mise en scène et plus virevoltante que le mariage du Parrain. Sur un coup de blues ou de déprime cette scène m'a toujours donné l'impression d'être en cohabitation, en communion avec les Bettoun. De faire partie de la fête. Une analyse plus pointilleuse du film de ma part sur Dvdtoile s'avère indispensable… Mais ça sera pour plus tard….


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