Sordi dans un role qu'il affectionne de cabotin ringard dans des tournées theatrales miteuses

chéres au maitre fellini qui les a tournees dans quelques films.Curiosite a voir pour sordi en

tant que realisateur.Je possede le d v d original non sous trite.Je le prete gracieusement me

contacter chenal.georges@wanadoo.fr

Une comédie à l'italienne mineure, mais réussie, vue à Télé-Québec il y a des siècles… Comme beaucoup de celles que j'affectionne, elle croise le chemin de l'Histoire. Comme c'est drôle de voir Sordi, parfait en chef de troupe théâtrale itinérante de troisième catégorie, rappeler à tout le monde, en leur mettant sous le nez sa vieille affiche de plus en plus froissée, le "triomphe international" de son spectacle devant une foule en délire. Je veux que la foule est en délire : c'est le lendemain de la capitulation d'Hitler, le premier jour de la Libération ! Les G.I. et les civils qui se pressent dans la salle et applaudissent à tout rompre, qu'est-ce que tu crois qu'ils applaudissent, Ducon? De se retrouver vivants et libres après tout cet enfer, même un cochon en tutu, ils l'auraient adulé ! Mais la blague du fou qui repeint son plafond, ils l'auraient applaudie ! Mais lui, évidemment, il ne peut pas s'en rendre compte…

Cela dit, malgré la réussite de cette farce très sympa, il est dommage qu'Alberto Sordi ait tant insisté pour se diriger lui-même. Même pour ce film, s'il était allé voir son ami Monicelli avec le scénario… Mais bon, on ne va pas réécrire leur histoire.