A première vue, comme ça, je dirais que le service publicité a beaucoup trop montré Kong, en photo, en extraits, en bandes-annonces. Le singe, qui est quand même l'attraction n°1 du remake, a perdu l'attrait de l'inédit et du mystère, et comme l'histoire, tout le monde la connaît… Je me souviens de la promo très maligne du Frankenstein de Branagh, où aucune photo de De Niro maquillé en monstre n'était parue nulle-part. Résultat : un "buzz" s'était créé autour. Le King Kong de Jackson trouvera sûrement sa revanche en DVD.

L'analyse n'est pas fausse, avec en plus le fait que la bande annonce laisse penser que le film est très – trop – proche de l'original, avec la même histoire, totalement résumée dans cette b.a.

Finalement la seule attraction réside dans les effets speciaux…

Cela dit, peut-être que le bouche à oreilles va fonctionner?

Oui, et peut-être aussi que trois heures pour voir un film dont on connaît l'histoire, c'est un peu long.

PM Jarrig a raison de souligner l'importance de la bande-annonce dans le succès d'un film. Celles de "un long dimanche de fiancailles" et de "get carter" (version de 1972, lors de sa reprise) ne m'ont personnellement pas incité à aller voir ces films… alors que get carter, vu par la suite est un super film. D'autres bandes-annonces ont produit l'effet inverse : celle de total recall était très réussie, par exemple.

Y a pas à dire, Kong est quand même bien fait. Les effets spéciaux et les décors sont impeccables. J'ai adoré toutes les bestioles et certaines scènes impressionnantes. C'est bizarre car je savais exactement à quoi m'attendre et pourtant j'ai été profondément déçu.Comme vous dites très justement, il n'y a pas de magie, je me suis ennuyé plus de la moitié du film, les effets spéciaux pourtant magnifiques ont finit par me lasser, les excès de niaiserie entre Naomi Watts et papa Kong m'ont géné et le fait de remettre des vieux clichés au gout du jour n'était finalement pas une bonne idée. J'ai l'impression que Peter Jackson a fait ce qu'il avait à faire sans s'attarder pour finalement pondre un film sans âme et sans charme.