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Sujet : Pesant ennui sartrien


De Impétueux, le 12 décembre 2005 à 12:47
Note du film : 2/6

On ne peut pas dire que les frères Allégret, fils d'un pasteur ami d'André Gide (que Marc accompagna dans son "Voyage au Congo''), on ne peut pas dire que les frères Allégret soient autre chose que d'honnêtes artisans du cinéma français ; un peu mieux le cadet, Yves, qui, au moins a donné au moins deux excellents films, (Dédée d'Anvers et Les miracles n'ont lieu qu'une fois, et un chef-d'œuvre de désespérance, Manèges, comparable en noirceur au superbe Voici le temps des assassins de Duvivier)

Dès que le DVD des Orgueilleux est paru (chez René Château, beurk…) je l'ai acheté et je l'ai vu hier, je crois bien pour la première fois.

Gérard Philipe et Michèle Morgan y sont égaux à eux-mêmes, c'est-à-dire catastrophiquement mauvais, pour des raisons à la fois analogues et différentes : pour être convenables au cinéma, ils avaient besoin d'être tenus, guidés, dirigés par un grand réalisateur, lui parce qu'il était – paraît-il ; qui de nous l'a vu jouer ? – un grand comédien ; elle, parce qu'elle était une très mauvaise actrice ; quand il rencontre Duvivier, il est excellent dans Pot-Bouille ; quand elle croise René Clair, elle est lumineuse dans Les grandes manœuvres; mais Yves Allégret n'est pas de cette pointure…

Toutefois, au delà des outrances hystériques de lui, et des manifestations quasi-lacrymales d'elle, je me disais que, pour un film dialogué et adapté par Jean Aurenche, l'invraisemblance du récit, le pittoresque faux, le happy end nigaud…ça ne collait pas !

Et puis j'ai vu que le scénario original était de Jean-Paul Sartre ; j'ai compris pourquoi je me suis ennuyé. Le phare de la Pensée française avait encore frappé…


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De paul_mtl, le 6 janvier 2007 à 20:16
Note du film : 5/6

Une nouvelle édition DVD avec piste 5.1 et les supplements cher à certains est sorti chez Pathé.

critique technique et artistique sur dvdrama


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De Freddie D., le 23 mars 2007 à 08:21

Quel plaisir, pourtant, d'entendre dire du mal de Cocteau ! C'est si rare.


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De jipi, le 23 mars 2007 à 10:28
Note du film : 5/6

Curieux emprise que ce film que je regarde à chaque passage il semble positionné dans une charnière thématique cinématographique des années 50 ou la misère cérébrale s'épenche sous un soleil brulant exitant la déchéance, le désir et la mort.

Le salaire de la peur, la Mort en ce jardin, Oeil pour oeil, les héros sont fatigués etc… sont les emblèmes de costumes blancs crasseux sous lesquels des corps en pleine déchéance transpirent abondamment. "Les Orgueilleux" est un peu l'éveil de Nelly femme soumise dans un premier temps dont les sens charnels sont attirés par l'apparence bestiale d'un corps anéanti possedant par moment quelques grammes de lumière. Dans un pays machiste au dernier degré Nelly afin de conserver la liberté de ses choix opte pour le profil du plus abattu.

Je trouve la performance de Gérard Philippe assez réussi surtout dans la scène de la danse improvisée ou les sexes s'intervertissent (L'homme danse pour la femme). Forcé de se laver les mains Georges se débarasse à regret d'une crasse synonyme de famille la plus proche. L'environnement tout en s'acharnant sur cette loque adopte un seuil de respect lui épargnant toujours le plongeon final par ces petites livraisons maintenant un corps détruit dans une production.

Mon Dieu quel était l'état d'esprit des principaux géniteurs de ce clair obscur nauséabond et machiste, certainement un fil du rasoir suicidaire.


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De jipi, le 23 mars 2007 à 10:54
Note du film : 5/6

La chaleur torride de ce petit village mexicain terrasse de nonchalance Nelly (Michèle Morgan). S'abandonnant dans une sensualité occasionnée par la canicule persistante de l'endroit, elle éprouve par ses tenues légères certains males bien décidés à s'approprier ce trophée dénudé.

Don Rodrigo (Victor Manuel Mendoza) est de ceux-la, personnage rustre et macho, il correspond à la dominante male du site. Cette intelligence restreinte positionne Nelly comme une provocatrice.

Nelly se sent attiré par Georges (Gérard Philippe) alcoolique converti, pratiquant et surtout faible une étonnante antinomie évoluant parmi cette faune virile avachie.

Cette rencontre stimule cette femme. Attirée par ce profil à remettre sur pied elle maintient à distance les assiduités de plus en plus bestiales de Don Rodrigo n'acceptant pas d'avoir une loque comme rival.

Georges est un challenge intéressant, un débris à reconstruire. La détermination féminine étant à toute épreuve, celui-ci recouvre une articulation cérébrale et physique. Ancien médecin ses automatismes resurgissent, une femme tombée du ciel réanime un automate.

Trois ans avant « Et dieu créa la femme » la combinaison de Michèle Morgan trempée par la sueur a due émouvoir nombres d'adolescents tâtonnant avec prudence les premières approches de la définition féminine.

Certaine scènes imposées par les contraintes climatiques de l'histoire sont éxitantes. Voir Nelly manipuler avec dextérité un ventilateur sur ses jambes et se rafraîchir le buste avec des glaçons a du en laisser plus d'un au bord de la syncope.

Gérard Philippe crasseux est pathétique en homme détruit par la faute professionnelle.

Dans un contexte sans pitié dominée par la convoitise, un couple atypique se forme au nez et à la barbe de la possession primaire.


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De droudrou, le 23 mars 2007 à 11:03

Mais… mais… mais… mais mon cher Jipi, tu es à la fois torride et lyrique ! Je ne sais ce que tu vas déclencher mais j'ai l'impression que tu vas réveiller la libido d'un certain nombre de lecteurs de DVDToile… En une semaine, nous avons changé d'ère !…

Je reviendrai sur ton intervention d'autant qu'il est divers points que tu évoques et qui sont intéressants…


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De Gaulhenrix, le 23 mars 2007 à 11:04

Des remarques très intéressantes dans tes deux textes, jipi, (notamment dans le rapprochement de ce film avec Le Salaire de la peur et Oeil pour oeil (1957). Un film de plus à revoir !

PS : L'image du film qui s'affiche n'est pas celle du film de Cayatte.


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De Impétueux, le 23 mars 2007 à 13:23
Note du film : 2/6

Chacun est, bien entendu, libre d'apprécier ce film, en fonction de sa propre sensibilité et de son rapport particulier avec l'anecdote, les acteurs, les problématiques mises en scène et je ne chercherai en aucun cas querelle à Jipi ou à Gaulhenrix qui paraissent ne pas avoir bavé d'ennui devant les aventures transpiratoires de Morgan et de Philipe au pays des sapajous. Tant mieux pour eux si leur soirée a été fructueuse et agréable.

Mais je bénéficie sur ce fil de ce film que je persiste à trouver plus qu'insignifiant de deux attaques ad hominem qui me font me lécher les babines, tant la controverse m'est chère et le ronchonnement consubstantiel !

Que le nouveau venu jack andrus (dont c'est effectivement le premier message sur notre site, en tout cas sous ce pseudonyme) m'incite à lire le formidable livre paru récemment, "Le Poing dans la Vitre", je lui en donne acte et peut-être l'en remercie, mais il pourra difficilement me faire admettre que j'ignore tout du cinéma français des Années Cinquante dont je crois être, sur ce site, le thuriféraire (voire le sectateur) le plus acharné. Si sa vindicte l'avait conduit à mieux lire mon message initial, il reconnaîtrait que j'ai donné acte à Yves Allégret de Dédée d'Anvers et des Miracles n'ont lieu qu'une fois en sus du formidable Manèges ; et je veux bien ajouter aussi Nez de cuir. Marc Allégret me semble beaucoup moins bien : je ne sauverai guère (et encore !) que Lac aux dames et Gribouille ; si je n'ai pas eu le bonheur de voir Félicie Nanteuil, je ne demande qu'à me faire une opinion, bien écornée, toutefois, par des tartes comme En effeuillant la marguerite ou Sois belle et tais-toi.

Cela dit, et quoi qu'on pense de ces honnêtes artisans, on ne va tout de même pas les placer à un autre niveau que celui d'un Christian-Jaque, par exemple ? Parce que pour arriver à la pointure d'un Duvivier, d'un Autant-Lara ou d'un Jacques Becker, par exemple, il aurait fallu qu'ils grandissent beaucoup, les deux rejetons du Pasteur Elie !!!

Que jouvet se gausse de mes partis pris m'amuse davantage : il n'a donc pas de goûts, de dégoûts, de passions, de ferveurs, de répulsions, de haines ? Fait-il partie de cette génération consensuelle où l'on n'a plus des ennemis, mais des adversaires ? La volupté de détester un film, un acteur, un roman, un penseur me semble sœur, et en tout cas forcément et instinctivement liée à celle de s'enthousiasmer, de frémir, de s'émerveiller, d'applaudir telle autre œuvre ou tel autre artiste.

Tout le mal que je pense de Sartre – qui a mis autant de lâcheté dans sa vie que d'ennui dans ses oeuvres – toute l'exaspération que je ressens devant Cocteau-le-fumiste, tout le mépris devant ce degré zéro du cinéma qu'est la série des Taxi me permet de ne pas vivre, précisément, au pays de Oui-Oui, et d'aimer avec violence bien des auteurs et bien des films dont la liste n'est tout de même pas, ici, trop difficile à trouver…


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De droudrou, le 23 mars 2007 à 14:53

Mon cher Impétueux, vous me mettez toujours très mal lorsqu'il s'agit du cinéma français. Non que je ne l'aime pas ou ne l'apprécie pas mais les ligues morales que nous imposait ma tante à propos des sujets propres (sous réserve du qualificatif) au cinéma français de l'époque plus ou moins scabreux qui lui rappelaient… Bref !

Je me poserais assez la question de savoir ce qu'il en était quant au choix des sujets traités par rapport au climat politique de l'époque et peut-être très certainement d'un rétrécissement de notre empire colonial propre à titiller l'imagination de tous les nostalgiques tant écrivains que metteurs en scène.

Avouez quand même que cette notion de pays où l'on trouvait toutes sortes d'aventuriers qui n'avaient plus rien à faire dans notre France était quand même bien caractéristique. Si nous n'avons eu le western pour assouvir nos goûts d'aventures, pour le moins, l'empire colonial français permettait d'exalter le bonheur d'épaves humaines en totale détresse qui se retrouvaient devant un verre à cuver leurs rancunes face à l'échec…

Ce que nous dit notre ami Jipi à propos de la sueur qui mouille les linges et révèle des secrets plus ou moins cachés est aussi assez caractéristique d'une époque de la littérature et du roman dit "noir".

Au niveau des metteurs en scène et puis des acteurs, nous parlions de Jean Marais (qui figure au générique de plusieurs titres que vous citez favorablement) très récemment, leurs oeuvres sont très inégales, comparables sur un même sujet, certainement, mais, comme nous, avec toute leur culture. Cette irrégularité se retrouve presque partout et dans toutes les époques. Le gros propos demeure, bien évidemment, l'inspiration et ensuite les moyens disponibles…

Cette époque que nous évoquons, c'est aussi l'époque d'un mal être qui a caractérisé ces moments d'après-guerre mais qui existait aussi avant le conflit. L'ambiance de l'alcool, de la fumée de cigarette et le jazz sont caractéristiques d'un ennui que la civilisation semble traîner. C'est là où, en fait, je regretterais (notion idéalisée) le cadre de ma naissance. J'avoue que j'aurais aimé ces grands espaces si caractéristiques de l'Amérique qu'il allait falloir mettre en friches après les avoir "conquis". Je pense que tout ce que nous pouvons être amenés à évoquer est sous-jacent d'une culture qui n'a pas trouvé dans l'entièreté du 19ème siècle ses bases et où, de fait, un ensemble de héros se caractérisent par une fuite en avant qui les conduit à une dégringolade, valable tant pour l'homme que pour la femme.

De là ces sujets particuliers qui éveillent ou n'éveillent pas du tout notre intérêt en fonction de la façon dont ils sont traités et ce qu'ils évoquent avec plus ou moins de bonheur…

Peut-être me trompé-je et m'attends, dès lors, à une réaction très caractéristique comme vous savez si bien le faire.

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Sujet autre, mais ne sachant où le placer : quand nous évoquions les qualités et défauts caractéristiques de nos grands amis qui sont Bébel et Jean Marais, je m'aperçois qu'il est quelqu'un à qui nous fichons une paix royale d'autant que son égo est bien perçu de tout un chacun… Vous voyez qui ? Certes, je n'ai pas de surnom mais quand je parle de moi, c'est toujours à la troisième personne. On me retrouve chez Viscomti où je suis tout bonnement génial même avec un bandeau sur l'oeil… ou brettant le visage caché sous un masque noir et vêtu d'une cape et d'un chapeau à larges bords… ou, à bord d'une jeep, pour dégager le colonel Raspeghy après m'être fait entuber par Claudia Cardinale (je ne me souviens plus de son prénom dans le film…) et, prochainement, consécration suprême dans ma carrière, je vais être Jules César lui-même. Mais par rapport à mon ami (héhéhé !) Bébel, je compte pas mal de casses moi aussi, mais, moi, j'ai toujours su me maintenir !…

A son propos, il se rappelle bien qu'il y a quelques années, il (moi bien sûr) avait été présenté au général Alexandre Lebed (si c'est comme cela que ça s'écrit – il a donné son nom à un type de véhicule (amphibie ?) utilisé par les forces russes pour déposer leurs hommes sur le terrain dans des actions chaudes) aux informations à la télé française et le cher général avait montré qu'il possédait une énorme culture en déclarant qu'en Russie (ce n'était plus l'URSS) il y avait une petite chanson sur moi (il bien sûr !…) et le général Lebeb avait fredonné quelques paroles sur l'air de "La madelon…" – Vous voyez qui il est moi ?…


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De Freddie D., le 23 mars 2007 à 15:34

"Il" est le plus fort. "Il" a survécu à tout. Même au ridicule. Avé !


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De Impétueux, le 23 mars 2007 à 16:10
Note du film : 2/6

J'avoue n'avoir pas très bien compris, cher Droudrou, sur la première partie de votre message, où vous voulez en venir ; il est évident que la mythologie de l'exotisme poisseux et débilitant a irrigué toute une grande partie de la littérature et du cinéma français, avec ses décavés, ses ratés ou ses têtes brûlées qui partaient au loin vivre quelque chose que la Métropole ne leur donnait pas (il y a une très grande différence entre la très minime en nombre émigration de France, faite justement souvent d'aventuriers, de types louches ou de chercheurs de fortune à bon compte, et les émigrations des autres pays d'Europe, souvent types déterminés et courageux, quittant leur pays par nécessité : il a toujours été plus doux de vivre en France qu'ailleurs, on le sait bien !).

Si je trouve ennuyeux Les Orgueilleux,ce n'est donc évidemment pas parce qu'ils se passent sous un climat de touffeur, d'ennui et d'alcool : il y en a au moins autant dans Le salaire de la peur – qui se passe en Amérique latine – mais aussi et surtout dans l'admirable Coup de torchon de Tavernier ; c'est la faiblesse générale du récit, de la mise en scène et des acteurs qui m'insupportent. Que le ventilateur rafraîchisse le ventre de Michèle Morgan (et, parallèlement, échauffe les sens de Jipi), ce serait très bien si les Plus beaux yeux du cinéma français avaient été aux miens, d'yeux, (que j'avoue nettement moins spectaculaires) autre chose qu'un glaçon toujours perdu dans les brumes du Quai éponyme…


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De jouvet@free.fr, le 23 mars 2007 à 19:21
Note du film : 3/6

Bonsoir….

Mon cher Impetueux… Mais ce ne sont pas des partis pris , ce sont des pelotons d'exécutions!!! Vous ne faites pas de critiques, vous écrivez des lettres de cachet! (sourire..) Mais vous etes tout sauf un "tiède" , et ca , J'AIME. J'AIME BEAUCOUP! Je n'ai ni adversaires , ni ennemis : Il y a ceux que j'aime voir, écouter et lire. Et puis les autres , que je méprise totalement. Autant que le consensuel. Hurler avec les loups,"je laisse ca aux lopes et aux écrevisses" (taxi pour tobrouk,restons ciné!) Non; ma remarque , que j'espère vous avez recu comme un clin d'oeil amical , (car ca n'était pas autre chose!) se voulait un brin "casque bleu"….Vous etes Bouillonnant, intransigeant, PASSIONNE , c'est a dire "VIVANT" , et dans l'armée de zombies qui nous etouffent aujourd"hui de ce qu'ils nomment leurs existences, il est bon, même au détour d'un site, d'entendre "gueuler"…. Mais de grace , ami..: Que ce soit pour Cocteau , ou jean Lefevre , Stendhal ou Max Pecas : Laissez leur une chance….

                  A vous relire bourreau !!
                                 jouvet@free.fr
                                     patrick
                   

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De droudrou, le 23 mars 2007 à 20:02

Je pensais à des gens comme Jean Lartheguy et toute une série de nostalgiques dont la vision est peut-être un peu moins triste mais, pour le moins, et suivant l'inspiration de l'auteur, on a une évocation de "ports" lointains où on échoue plus que l'on débarque…

Et ce cadre là me paraît avoir fort inspiré certains !


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De Impétueux, le 23 mars 2007 à 22:20
Note du film : 2/6

Mon cher Jouvet – qui avez, entre parenthèses, choisi un bien admirable pseudonyme – ne me demandez pas de laisser une chance à qui je voue aux gémonies : précisément parce que je suis passionné, intransigeant, intolérant, brutal, j'aime aller jusqu'au bout de mes haines et, à l'ennemi agonisant envoyer le bon dernier coup de rangers dans la tête qui donne le coup de grâce et liquide définitivement la question ; mais sachez bien que je ne me sens guère, pour autant, de force à remporter quelque victoire que ce soit contre les moulins à vent.

L'orthographe française finira par disparaitre, tout autant que le cinéma intelligent, comme tout ce qui m'a émerveillé. Comme les patriciens dégoutés d'un des beaux moments du Satyricon de Fellini, je verrai, nous verrons les Barbares déferler, sauf si nous nous soustrayons auparavant de ce Monde qui meurt.

Mais en attendant, je tire sur tout ce qui bouge. Et j'espère faire mouche.

Je suis un fervent Stendhalien : merci de ne pas mettre le grand Beyle au niveau de Max Pecas, ni même de Cocteau.


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De jouvet@free.fr, le 23 mars 2007 à 23:32
Note du film : 3/6

A IMPÉTUEUX…

Monsieur, si, en secret, j'abonde dans votre sens, ayant cheminé longtemps pour atteindre vos rivages, je n'ai jamais su ou pire, osé franchir la frontière qui mène au coup de rangers…..Un manque de courage ou le souvenir de ceux qui ne m'ont jamais porté ce coup de grâce là….

Alors, dans ce monde "ou tout ce qui m'a émerveille se meurt" (et comme vous avez , helas, raison!) je me suis résigné a avoir pour "l'a peu prés" , sans aller jusqu'aux yeux de Chimène, une condescendance qui me pese parfois…

Donc, pour me consoler, je me demande : " Avons nous vraiment tout fait pour que ce monde ne meure pas?…." N'ayant pas de réponse, j'envoie des clins d'œil aux copains….

Très respectueusement

                                      

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De sepia, le 31 mars 2007 à 00:44
Note du film : 4/6

Pour regarder un bon film, non , ca n'est pas necessaire…


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