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Forum : L'Odyssée de Charles Lindbergh

Sujet : Critique


De dumbledore

Voilà ce qu'on pourrait appeler un exercice de style: un homme s'envole pendant 42 heures pour traverser l'atlantique. Il est seul, sans rien faire que de ne pas dormir. Difficile de trouver plus difficile comme sujet cinématographique.

Pourtant Billy Wilder réussit à tenir un film de deux heures et quart sans jamais tomber dans la longueur. Pour cela, il s'appuit sur un acteur irréprochable James Stewart et sur des petites relances ou idées dramatiques très efficaces dont il a le secret. L'un parmi d'autres: James Stewart s'endort, l'avion part en vrille. L'axe de l'avion changeant, le soleil se met à se refléter dans le miroir devant lui et le réveille. C'est simple, mais il fallait le trouver. Autre belle idée : l'avion passe trop près du pole, l'avion commence à géle et menace de s'écraser par surpoids, etc.

A ce bijou scénaristique, il faut rajouter que Billy Wilder évite sans cesse de jouer la corde héroïque: Lindbergh (Slim) se lance dans ce projet, sans être sûr de réussir, quasiment sans même y croire. Tout le départ est traîté comme une mise à mort: les journalistes en bas relate l'évènement, lui est dans sa cellule-chambre d'hôtel et attend le moment d'être conduit à la chaise éléctrique et son départ est vu comme une mise à mort: pas de joie quand il réussit à décoller, rien. Même à l'arrivée, on sent aucun héroïsme.


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De Logan, le 9 septembre 2005 à 18:37
Note du film : 6/6

[film= Lindbergh[artiste=J. Stewart. En tous points excellent


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De vincentp, le 25 janvier 2019 à 21:26
Note du film : 5/6


L'odyssée de Charles Lindberg (1957) est une oeuvre relativement peu diffusée et peu connue de Billy Wilder. Elle a pour défaut relatif des séquences trop académiques et un peu datées, et des effets mélodramatiques un peu faciles. Mais les qualités de cette oeuvre l'emportent et lui confèrent un caractère marquant. L'entreprise de l'aviateur est parfaitement montrée comme la conjugaison d’éléments rationnels (une préparation minutieuse de l'avion) et irrationnels (Lindberg y va au culot, au péril de sa vie). Les trente dernières minutes du film sont d'excellente qualité, les dix dernières (étranges, énigmatiques) accumulant les séquences marquantes, témoignant du grand talent et du métier de tous les contributeurs cinématographiques.


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