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Sujet : revoir ce film.


De picwick, le 15 septembre 2005 à 10:16
Note du film : 4/6

Je souhaite revoir ce film.


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De Cosi, le 4 décembre 2005 à 22:22

Je souhaite tout simplement voir ce film.


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De Arca1943, le 12 janvier 2006 à 05:02
Note du film : 4/6

À ne pas manquer : le numéro délirant du grand Charles Denner en ministre de la Ville atteint du complexe de Napoléon… Le voilà qui débouche dans une station de métro flanqué de son escorte. «Ah, c'est donc ça, ce fameux métro dont on m'a tant parlé.» Et, claquant des doigts comme pour héler un taxi : «Métro !»


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De gitane, le 27 octobre 2006 à 11:33
Note du film : 5/6

Je souhaite pouvoir voir et revoir ce film.


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De SiSSi1707, le 8 février 2007 à 10:39

Je ne me rappelle plus trop de l'histoire mais cela m'avait plu il y a longtemps .


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De Gilou40, le 16 janvier 2011 à 19:35
Note du film : 4/6

En étant navrée de l'intitulé de ce fil, dont je ne suis en rien responsable, je trouve que ce film sent bon le temps qui s'arrête, avant de devenir celui d'avant…L'urbanisme galopant et les dégâts qu'il engendre d'abord avec ses trous, puis ses immeubles immondes, est contrecarré par une bande de rêveurs qui, en bons Gaulois qu'ils sont, résistent encore et toujours à l'envahisseur… Et le Ministre de la ville Charles Denner a beau rectifier :"-je ne fais pas des trous, j'ordonne des excavations !-", certains illuminés romanesques préfèrent la quiétude des galeries souterraines de Paris (et elles sont légion ) à la fournaise de bruits d'une capitale en constante évolution, comme toutes les grandes métropoles.

Il est vrai que nous vivons en permanence dans un boucan que nous avons appris, par force, à ignorer tant il est présent. Et quand nous pénétrons dans la vieille librairie de Michel Serrault, les livres joliment reliés sentent bon l'ancien temps des rues pavés et des calèches. Tout n'y serait que silence si l'écho de ces fichus travaux ne venaient pas le rompre. Et puis, pense notre érudit libraire, "il se passe quelque chose dans les sous-sols de Paris"…Les bonnes sœurs du couvent voient les poireaux disparaitre en terre sous leurs yeux, les meilleurs crus s'évadent de la cave du négociant, jusqu'à sa propre fille qui disparaitra dans une des excavations chères au Ministre.

Ici, Pierre Tchernia opte définitivement pour la machine à remonter le temps. Bien décidé à retrouver sa progéniture et, en même temps, à déchiffrer le mystère de la disparition des poireaux et des quelques dizaines de touristes évaporés eux aussi en visitant les catacombes, dépositaire des ossements du cimetière des Innocents, Tchernia fera revêtir à Serrault l' uniforme du poilu de 14. Pourquoi un poilu ? Nous ne le saurons pas. Mais il est certain que le metteur en scène nous délivre un message : "- Ils me font sourire ceux qui parlent sérieusement de leur avenir. Leur avenir est dans la tombe-". Il fait sien celui de Maeterlinck. Et il y descend , dans cette tombe ou il semble se passer tant de choses, notre libraire. Et c'est une visite d'hier en règle que Willy Holt, le décorateur (même si beaucoup de scènes furent tournées sur les lieux historiques) , René Goscinny et Tchernia nous donne à méditer et à goûter comme un dessert que l'on ne ferait plus de nos jours. Et pour accentuer la fuite du temps en arrière, la machine semblant s'emballer, nous croiserons Jean Valjean portant Marius sur ses épaules ! Nous sommes à cet instant définitivement installés dans un passé lointain que seuls quelques films ou quelques beaux livres savent ressusciter. Puis une autre vie, secrète, préservée à toutes forces sera découverte…

A la tête des doux allumés un rien utopistes mais si attendrissants, un hobereau portant beau et au langage des plus chatié. Qui d'autre que Noiret pouvait gouverner cette armée de doux rêveurs ? Prestance, allure faussement altière, le verbe haut. Ils ne "commande" pas ses Gaspards, il les administre avec grâce et érudition. Et, pour ma part, c'est bien volontiers que je rejoindrais ces aborigènes de la nuit…Car enfin : Silence, communauté de paix, partage, un prêtre très lyrique, hubert Deschamps, à disposition quasi-permanente, livres aussi fins que les vins servis, aucuns artifices (la moindre statue venant du Louvre et les ténors directement empruntés à l'Opéra de Paris), aérobic topless et grande musique. Sans y voir jusqu'à la main de Dieu, je pense que cette vie là à quelque chose de divin..

Pendant ce temps, en enfer, en haut pour une fois, l'inspecteur Galabru tentera vainement, au grand dam de sa femme, adorable Annie Cordy, de résoudre les mystères de Paris qui le dépassent. Bien sur que tout rentrera dans l'ordre comme les touristes récupérés rentreront dans leurs pays, mais le mal progressera et progresse encore au moment ou je tape ces quelques mots : Pendant les travaux, les travaux continuent !

C'est un film délicieux, comme son auteur. Talentueux comme ses acteurs et que l'on aime à revoir comme on aime à imaginer "Avant". C'est une oeuvre de bon goût consacré au même bon goût. Peut-être un signal, le dernier, sur l'engloutissement qui nous menace. Cette déferlante de grand n'importe quoi qui trouvera toujours un ministre pour nous faire avaler un "progrès" quelque fois nauséabond. "-Lorsqu'on crie : "Vive le progrès !", demande toujours : "Le progrès de quoi ?"-" Je ne sais plus qui a dit cela. Mais je me souviens de Michel Crépeau disant : "-Le véritable progrès , c'est la tradition qui se prolonge…-" Et si des bâtiments horribles accouchés de "grands travaux'' s'imposeront toujours à notre regard, nous sommes et serons encore obligés d'aller retrouver nos traditions dans les vieux films noir et blanc ou dans quelques bibliothèques poussiéreuses.

Ce film le démontre de façon éclatante.


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