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Forum : Casablanca nid d'espions

Sujet : Opinions sur ce Decoin


De Arca1943, le 7 septembre 2005 à 04:04

Bien que Maléfices soit sur une de mes listes à cause de Boileau-Narcejac, je crois bien n'avoir vu aucun film de Henri Decoin. Pourtant, à l'annonce du tournage de Le Caire, nid d'espions, ça m'a rappelé ce titre, Casablanca nid d'espions. Pourquoi diable? Mais peu importe. Alors, c'est comment, ce film avec Maurice Ronet et Aldo Fabrizi ? C'est bien ou pas?


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De Impétueux, le 7 septembre 2005 à 09:03
Note du film : 2/6

Je ne me souviens pas d'avoir jamais vu ce Casablanca nid d'espions-là, mais, cher Arca, je vous fais les gros yeux pour avoir été si peu curieux de deux ou trois excellents Decoin : la seule vraie adaptation des Inconnus dans la maison de Simenon, (à cent coudées au dessus du pitoyable remake de Lautner, avec un Belmondo gâteux), un autre très bon Simenon, La vérité sur Bébé Donge et les deux Chatte avec la troublante Françoise Arnoul !

Votre éloignement outre-Atlantique ne justifie pas toutes ces failles !!!

Ah mais !


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De Impétueux, le 17 juin 2007 à 17:59
Note du film : 2/6

À dire le vrai, je ne me souvenais pas qu'Arca et moi avions eu naguère un échange sur ce film qui est un des derniers qu'ait tourné le prolifique Henri Decoin ; mais profitant du bas prix d'une enseigne discompteuse, attiré par le titre, qui sent ses années Soixante à plein nez, par l'intérêt que je porte à ce qu'a tourné Maurice Ronet et davantage encore par ma propension à acheter tout et n'importe quoi, je viens de voir ce Casablanca nid d'espions dont le roublard titre espagnol est Las noches de Casablanca (olé !).

Autant le dire, ce n'est pas terrible, et ceux qui, parce que ça se passe en 1942, tâcheraient de trouver des éléments de comparaison avec le Casablanca de Michael Curtiz seraient bizarrement inspirés.

À mon sens, des producteurs espagnols de 1964 avaient un peu de sous à dépenser, de l'amitié ou de l'admiration pour Decoin, Ronet et Franco Fabrizi et l'un d'entre eux (ou chacun d'entre eux) devait avoir envie de coucher avec Sara Montiel (ou bien procéder déjà à cet exercice, sans doute point désagréable en soi).

Parce que caler un scénario d'espionnage, de résistance au milieu de numéros musicaux spectaculaires, du type Casino de Paris (à moins que ce ne soit le contraire), afin de donner à la belle Espagnole son content de roucoulements est tout de même un peu gonflé. (D'ailleurs, il y a un truc rigolo, qu'on n'oserait plus faire aujourd'hui, peut-être : quand Montiel chante une chanson française, La vie en rose par exemple, elle est doublée – fort mal, d'ailleurs – par une voix française ; et quand c'est une chanson espagnole, comme Besame mucho, on lui redonne sa voix originelle, sensiblement plus grave : le public était naïf, non, à l'époque ? On se fout toujours de lui, aujourd'hui, mais dans un autre style… Passons.)

Donc, c'est complètement invraisemblable, quelquefois idiot ou incohérent (les Allemands, au début, ont pour couverture une société d'import-export danoise et paraissent respecter la souveraineté du mandat français ; et à la fin du film, ce sont eux qui donnent les ordres aux policiers français et font contrôler les chemins qui entourent Casablanca).

Mais il y a tout de même quelques bons petits trucs, dont un ou deux qui m'ont rappelé la grandissime Armée des ombres.

Qu'on me comprenne bien : je profanerais la gravité douloureuse du chef-d'oeuvre de Melville si je laissais entendre qu'on perçoit dans l'un et l'autre film la même voix tendue ; mais tout de même, quand Ronet, apparent benêt et en réalité patron de la Résistance dit à ses amis réunis Dans le doute, il faut tuer même un ami, pour éviter qu'il soit torturé et qu'il parle et que, le cas se présentant, il n'hésite pas une seconde à abattre un de ses lieutenants, on retrouve un peu de l'atmosphère dramatique qu'ont connue ceux qui ont vécu ces drames…

Bien sûr, ça ne suffit pas à donner un intérêt suffisant à cette œuvrette de fin de carrière ; mais ça la sauve du 1 que j'aurais mis autrement…


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De cinetheatral, le 18 mars 2008 à 19:51
Note du film : 6/6

Arca et Impétueux , vous vous posez les mauvaises questions à propos de ce film ! Ni Decoin, ni le Colonel Rémy, co-scénaristes, qui connaissent bien le monde de la Résistance ( et pour cause ! , voir à ce sujet "La chatte "," La chatte sort ses griffes" avec la sublime Francoise Arnoul ) n'ont eu envie de faire un remake du " Casablanca " de Michael Curtiz. Ils ont simplement bâti, en grapillant ici et là quelques souvenirs, une histoire autour de la super-star espagnole de l'époque, Sara Montiel. Au départ, ce film, comme tous les films de Sara Montiel est un mélo chanté à la gloire de la Star avec un grand S. L'histoire n'avait donc strictement aucune importance. A noter que de nombreux anachronismes viennent "moderniser" le film : l'electrophone pour 45t, les coiffures, les costumes, les décors etc… Decoin a choisi Christian Matras pour faire la lumiere. Sur tous les films suivants, Sara Montiel l'a imposé comme chef opérateur. Cela dit la version française est massacrée : certaines chansons sont doublées par Maya Casabianca (un gag ? non , elle s'appelait vraiment comme ça !)et d'autres sont supprimées. D'où un squelette de film musical en version française. N'oublions pas que Decoin savait faire des films musicaux : "Folies Bergere", "Charmants garçons"… Si on devait donner des références pour situer "Casablanca nid d'espion ", ce ne serait pas le Casablanca de Curtiz, ce serait plûtot " La chatte sort ses griffes aux Folies Bergere pour un charmant garçon nommé Maurice Ronet". Néanmoins, en version integrale espagnole, il s'agit d'un bon film à la réalisation solide.


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De Impétueux, le 21 mars 2008 à 17:32
Note du film : 2/6

Dites moi, cinéthéatral, je ne voudrais pas vous apparaître agressif, mais je me demande si vous avez lu le message d'Arca et mon message, vous qui écrivez avec une certaine solennité suffisante que nous nous posons de mauvaises questions à propos de Casablanca nid d'espions et qui croyez avoir trouvé dans nos messages une esquisse de comparaison avec le Casablanca de Michael Curtiz.

Arca ne dit pas un mot du film tourné par Bogart et Bergman et j'écris, de manière il me semble très explicite Ceux qui, parce que ça se passe en 1942, tâcheraient de trouver des éléments de comparaison avec le Casablanca de Michael Curtiz seraient bizarrement inspirés.

De la même façon, lorsque vous remarquez que certaines chansons sont doublées par Maya Casabianca, je note que j'ai déjà fait valoir que quand Montiel chante une chanson française (La vie en rose par exemple), elle est doublée – fort mal, d'ailleurs – par une voix française ; et quand c'est une chanson espagnole, comme Besame mucho, on lui redonne sa voix originelle, sensiblement plus grave ; vous m'apprenez – ce qui est fort bien – que cette voix est celle de Maya Casabianca ; mais enfin je ne vois pas comment mon camarade québécois et moi avons fait un intense contresens sur ce très médiocre navet…

Vous avez peut-être souhaité redécouvrir l'eau chaude, ce qui n'est pas rare en soi, mais il est scabreux d'essayer de déposer un brevet d'invention…


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De Impétueux, le 10 avril 2008 à 17:28
Note du film : 2/6

Mais, dites-moi, cinetheatral, roi des cucul-la-praline, il ne vous paraît donc pas suffisant qu'on écrive ce qu'on écrit ?

Si, par exemple, on indique qu'il ne faut pas chercher le moindre rapport entre L'auberge espagnole de Klapisch et L'auberge rouge d'Autant-Lara et pas davantage avec L'auberge du sixième bonheur, de Mark Robson, selon vous, malgré cette précaution de langage, on induit l'éventuel lecteur dans une recherche désespérée d'un lien ?

Voilà bien une curieuse disposition d'esprit ! Alors même qu'il n'aura vraisemblablement pas échappé à votre jugeote que le grand Casablanca de Michael Curtiz et le tout petit Casablanca nid d'espions, du pourtant solide Henri Decoin se passent dans la même ville et à une époque similaire et que des spectateurs légers ou peu subtils auraient pu se laisser abuser par cette vague ressemblance, vous tonnez que ce film vaut mieux que ce que je le note !

Oh oh ! Voilà votre opinion, et rien ne vous empêche de lui donner, même, la note de chef-d'œuvre si cela vous dit ; grand bien vous en fasse… Et rien ne m'empêchera, moi, de redire que c'est là une œuvrette de commande de Decoin et qu'il doit y avoir eu de la coucherie là-dessous ; vous en frémissez d'horreur ? votre pudeur outragée se refuse à imaginer de pareilles extrémités ? je vous révèle là d'épouvantables travers de la nature humaine ? ressaisissez-vous donc ! pour écrire sur DVD Toile, il faut posséder un cuir un peu plus tanné que celui que vous semblez l'avoir…


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De Arca1943, le 15 avril 2008 à 16:29

« VOUS NE COMPRENEZ RIEN AU CINEMA, VOUS NE FAITES QUE REPRENDRE DES IDEES REÇUES EMISES PAR UNE NOUVELLE VAGUE QUI N'EST PLUS SI NOUVELLE QUE CA ». Eh bien mes vieux ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce "Cinéthéâtral" n'a pratiquement rien lu des propos d'Impétueux sur ce site ! Difficile d'être plus à côté de la plaque. Et l'éloge d'Henri Decoin par Impétueux se trouve aussi quelque part sur un des fils consacrés à ce réalisateur.


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De Impétueux, le 15 avril 2008 à 16:46
Note du film : 2/6

Merci, amis connu (Arca) ou inconnus (Fabien ; au fait vous ne seriez pas un autre avatar de François Maréchal, par hasard ?) de venir à la rescousse !

Il va de soi qu'une polémique bien sanglante n'est pas pour me déplaire, mais je refuse absolument d'être pris pour l'inverse de ce que je suis, pour un défenseur de la Nouvelle vague et un contempteur de la Qualité française  !!!

Quant à Decoin !! Que Cinetheatral, s'il est un peu honnête, aille consulter la page consacrée à ce bon serviteur du cinéma : en bas d'icelle figure la liste des fils des films sur lesquels des messages ont été déposés (ça s'appelle Références) : il y en a une trentaine ; je ne crains pas d'écrire qu'une bonne partie des messages référents sont de ma plume… et que si je n'ai jamais pensé que Decoin avait le talent d'un Duvivier ou d'un Autant-Lara, j'ai célébré bon nombre de ses réalisations…


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De cinetheatral, le 15 avril 2008 à 17:27
Note du film : 6/6

REPONSE A ARCA1943 : Cher Monsieur, Je ne suis evidemment pas un fan inconditionnel du film "Casablanca nid d'espions", mais le mépris d'Impétueux qui prétend détenir LA vérité est insupportable à bien des égards.On peut tout à fait emettre une opinion sans pour autant traiter du cucul la praline ceux qui ne sont pas d'accord. Et lorsque quelqu'un que je ne connais pas, à savoir IMPETUEUX, se permet d'égréner un chapelet de propos ironiques à la limite de l'insulte à mon égard, il est normal que je réagisse avec une virulence égale à la sienne. Qui sème le vent, etc…

J'ai lu quelques unes de ses critiques, et je pense qu'il est dans les normes d'un cinéma moribond. Insulter René Chateau, qui est un vrai cinéphile, connaisseur et exigeant n'est pas non plus à son honneur. Grâce à René Chateau, j'ai pu voir des films que la nouvelle vague avait sauvagement et à tort enterré.

Quant à Henri Decoin, pilote de guerre, résistant et authentique héros, de même que le Colonel Rémy dont l'action pour la libération de la France est indiscutable, en tant que scenariste et auteur du film, on ne peut traiter leur travail sur ce film avec mépris.

Sara Montiel, actrice principale, était Madame Anthony Mann à l'époque du tournage. Chacun sait qu'Anthony Mann et son épouse militaient activement pour la cause des indiens, et pour la réhabilitation des "chassés" du MacCarthysme. Sara Montiel, ouvertement anti-franquiste fit précisemment venir d'authentiques résistants pour la réalisation de ce film, même si le résultat fut édulcoré par la censure.

Pour tous ces artistes, pour ce qu'ils sont, ce qu'ils ont été, faire un film, est un acte politique qui mérite le plus grand des respects, quel que soit le film. On peut tout à fait critiquer le résultat : on ne doit pas, lorsqu'il s'agit de personnages de cette valeur, se comporter comme un serpent qui de de toute les façons finira empoisonné par son propre venin. C'est pourtant ce que fait cet ignorant nommé Impétueux qui résume tout cela par une coucherie probable entre tous ces artistes, ce qui en dit long sur son état d'esprit.

Après tout, s'ils ont couché ensemble, ça les regarde, et cela ne me choque pas. Mais ce n'est pas ce qui fait un bon ou un mauvais film. Ce dont je suis sûr, c'est qu'ils n'auraient sûrement pas demandé à Impétueux de participer à leur (d)ébats.

J'ai personnellement rencontré Henri Decoin et Sara Montiel (malheureusement pas Maurice Ronet) et je pense que de tels propos les auraient fait rire. Cela dit, je ne m'attendais pas à déclencher une telle tempête sur DVDtoile.

Je vais me faire une joie de faire parvenir l'ensemble de ces messages à Pédro Almodovar qui rend un vibrant hommage à Sara Montiel dans son film " La mala educacion ", Sara Montiel etant devenue une icone dans tous les pays de langue espagnole.

Mais bien sûr, Impétueux, qui sans doute ne parle que français, est très au dessus de Almodovar, Sara Montiel, Anthony Mann, Henri Decoin et le Colonel Rémy. Il sait tout, connait tout mieux que tout le monde puisqu'il a vu l'Armée des Ombres. Et si, modestement, il restait dans l'Ombre, là où est sa vraie place ?


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De Impétueux, le 15 avril 2008 à 18:22
Note du film : 2/6

Ce type est fou ! cinetheatral est fou ! Voilà la seule conclusion à tirer d'un message abscons et puéril où tout est mélangé, dans un charabia risible et une présentation à couper au couteau (allez à la ligne ! vous rendrez votre démonstration au moins lisible, sinon percutante !).

Il est fou, parce qu'il ne lit pas les messages : j'ai beau écrire que je tiens Decoin pour un excellent cinéaste, le renvoyer à la lecture de la quinzaine de films dont j'ai dit un bien quelquefois mesuré, mais souvent sincère, lui répéter que je tiens la Nouvelle vague pour une abomination, à de rares exceptions près, lui seriner que le droit d'apprécier plus ou moins un film est élémentaire, il nous refait un caca nerveux…

Cinetheatral, écrire ici que René Château est un vrai cinéphile, connaisseur et exigeant a toutes chances de déclencher chez tous ceux qui s'y connaissent un minimum un vaste mouvement de rigolade frénétique, quand on connaît le mépris avec lequel ce commerçant roublard traite les films : ni remastérisation, ni chapitrage, ni suppléments, images même souvent à la limite de l'acceptable (reportez-vous au fil de l'admirable Un revenant de Christian-Jaque et sur quelques autres fils).

D'ailleurs vous tombez mal : j'ai quelquefois essayé, contre la vindicte publique et méritée des amis de DVD Toile, de trouver du bon à ce mauvais bougre, indiquant que s'il n'éditait pas des nanars délicieux comme A pied, à cheval et en voiture ou Premier rendez-vous, personne ne le ferait (et je ne parle pas des chefs-d'œuvre de ringardise comme Mon frangin du Sénégal ou Les corsaires du Bois de Boulogne).

Mais Château a aussi osé éditer, et de façon fort médiocre Gueule d'amour, Goupi mains rouges ou La traversée de Paris et ce faisant, asséchant le marché, il n'a pas donné à ces grands films l'écrin qu'ils méritaient ; heureusement, la collection Pathé-classique a courageusement commencé à rééditer des films honteusement mal servis par Château, comme Les portes de la nuit ou Boudu sauvé des eaux

Quant à l'argument d'autorité (!!!) selon quoi Sara Montiel – contre qui je n'ai rien par ailleurs – était, à l'époque la femme d'Anthony Mann et que les deux époux militaient pour la cause des Indiens, que peut-on répondre à pareil hors-sujet?

Est-ce que la militance donne du talent ? Qu'est-ce qu'on s'en moque, qu'est-ce que ça a à voir avec la qualité d'un film ou d'un acteur ? Il y a des acteurs engagés avec talent, d'autres non… Simone Signoret était très marquée à gauche, Pierre Fresnay ou Jacques Dufilho très à droite… Et alors ? Que Robert Le Vigan ait pitoyablement fui en 44 d'un château l'autre avec son pote Céline n'enlève pas un iota de l'admiration qu'on porte à son jeu halluciné…et que Sara Montiel ait été ouvertement anti-franquiste……je m'en tape d'autant plus le coquillard que j'ai toujours plutôt été du côté des Cadets de l'Alcazar que de celui de Dolorès Ibarruri, la Passionara qui se vantait d'arracher le cœur des prêtres avec les dents


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De fernand, le 15 avril 2008 à 18:32

Bon ! prenez pas toute la place…Un peu à moi :

Il sait tout, connait tout mieux que tout le monde puisqu'il a vu l'Armée des Ombres. Et si, modestement, il restait dans l'Ombre, là où est sa vraie place ?

Et si on se calmait… Voilà des propos bien ardus sur un site qui se veut convivial. Mr Cinétheâtral , le problème n'est pas un désacord entre les avis. Moi , je ne suis pas un fan d'Impêtueux…A lire certains , cet homme , que je respecte , c'est Zeus ! Pendant un bon moment , entré dans ce site , je l'ai trouvé trés chiant…Si, si ! Et puis , lisant plusieurs de ses chroniques , comme celles de beaucoup d'autres , je me suis rendu compte que cet homme là était tout simplement trés exigeant sur la façon d'être et de ressentir. c'est une façon d'exister que nous devons respecter ! Comme ce gentil garçon que vous appellez Frétyl, qui s'exprime "autrement" , pour milles raisons qu'il ne nous incombe pas d'analyser , mais avec conviction , et que nous devons respecter tout autant . Comme je réclame le droit de m'exprimer avec mes mots , ma jeune expèrience. Je lis avec autant d'interêt les avis des uns comme des autres.
Chacun écrit avec son vécu , son ressenti , sa culture , et la magie d'un endroit comme ce site , c'est que l'on peut pousser le copain , du coude , et lui dire en souriant ; "- Tu as oublier ceci , cela…c'est pas mieux comme çà ?-" Je crois que le "Zeus" en question doit avoir pour devise ( entres autres ) : Qui aime bien , châtie bien ! Pourquoi resterait il dans l'ombre si sa culture évidente peut nous faire progresser ? Progresser dans quoi ? Dans ce que tout homme instruit se doit de nous donner et qu'aucun orgueil de notre part ne se doit de refuser ! Tout cela est une histoire de ressenti et de respect. Là , par exemple , je sais que je rabache les mots , mais je n'en ai pas d'autres. Vous ferez bien avec , quand même.. On peut néanmoins dire "merde" à quelqu'un que l'on respecte , quand celui ci nous tanne un peu trop…Mais il ne faut pas confondre emprise intellectuelle et invitation à une réflexion plus concise sur un thème…

Il n'y a pas un "Zeus" et des "cornichons" sur ce site : Il y a des vies qui se parlent ( cinéma entres autres ) et qui apprenant des uns , des autres , se doivent en tous cas respect profond…Il faut accepter la culture des uns et l'inculture des autres , et , dans tous les cas , la façon de s'exprimer de chacuns !


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De cinetheatral, le 15 avril 2008 à 19:02
Note du film : 6/6

Je réponds à un message écrit par quelqu'un d'autre que lui, et Impétueux se sent obligé de réagir alors que je ne lui ai rien demandé. D'ailleurs, je ne répondrai plus à ses critiques, et je ne m'attarderais pas plus longtemps sur son cas qui relève d'une maladie incurable : la cinéphilie imbécile. Autant en emporte le vent…


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De Fabien, le 15 avril 2008 à 19:21

Alors vous,au moins,fernand,vous parlez bien.Vous voyez,je sais que ça n'intéresse personne,mais j'aimerais que vous fassiez comprendre à Fretyl,que je respecte,que je ne l'ai jamais insulté.D'accore,comme vous le dites,on peut dire merde tout en restant amis.C'est vrai qu'il m'agresse depuis des jours en refusant ma participation sur ce site.Je suis tenu à l'écart.Pourtant,comme vous le dites,sur le site,il y a plusieurs cultures,donc,il est normal que je n'ai pas autant de connaissances que certains.Mais lui,il ne veut pas comprendre que je ne suis pour rien là-dedans.La preuve,il a dit qu'on avait utyilisé son surnom pour déconner,et bien on a fait pareil avec moi.Répondez-moi vite,cela devient urgent.Merci.


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De cinetheatral, le 15 avril 2008 à 19:22
Note du film : 6/6

Cher Fernand, je suis parfaitement d'accord avec vos propos.

Mais ce n'est pas tout à fait à moi à qui il faut demander de faire preuve de tolérance, c'est à Impétueux. S'il n'avait pas eu des propos insultants à mon égard, je me serai abstenu de lui répondre.

Lui dire de rester dans l'ombre etait un appel à la modestie qu'il n'a pas, et non pas une volonté de le museler. Mais pour en finir avec cette histoire, je me fous complètement de lui.

Il est persuadé qu'il détient la vérité et que cela lui donne le droit de distribuer les bons et les mauvais points.

Les balayeurs d'aéroport qui se prennent pour des aiguilleurs du ciel sont nombreux chez les cinéphiles. Et il en fait partie.

Libre à ceux qui veulent les suivre… moi je n'en suis pas. Cordialement.


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De urspoller, le 15 avril 2008 à 19:30

In medio stat virtus !(la vertu est au milieu)

Que chacun fasse montre d'un minimum d'équanimité et de longanimité et alors peut-être, nous autres, les gens de peu pourront parler cinéma, histoire, anecdotes plutôt que de se jeter des aménités au visage.

O tempora, o mores !


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De Impétueux, le 15 avril 2008 à 22:56
Note du film : 2/6

Urspoller, qui essayez, avec une équanimité qui n'est pas désagréable, de pacifier un débat qui ne vit pourtant souvent que de l'affrontement (hélas ! où sont les délicieux débats avec l'intelligent RdeT qui déteste Guitry, que j'adore !), Urspoller, vous ne me convaincrez pas avec votre adage !

In medio stat virtus est la matrice de tous les politiquement correct du monde et je ne crois pas que la maxime puisse s'appliquer à l'échange sur quoi vous intervenez.

Deux questions simples, à quoi j'aimerais assez que vous répondiez nettement :

  • les éditions René Château, oui ou non, ont-elles édité de façon désinvolte, et souvent scandaleuse, sans chapitrage, réfection de l'image et du son, ni suppléments certains très bons, voire grands films du cinéma français ?
  • le talent est-il affaire d'idéologie, de préférence politique, idéologique, religieuse (et, si vous voulez, sexuelle, gastronomique, sportive ou tutti quanti) ou bien est-il une donnée qui s'impose à nous ? Dois-je partager les choix de X ou de Y, dans des domaines signifiants, pour l'admirer et admirer son jeu ?

Si, comme je le pense et l'espère, vous convenez avec moi que René Château – que je remercie par ailleurs dans mon message précédent d'avoir sauvegardé de délicieux nanars – a salopé beaucoup de films importants et que le talent est absolument indépendant de la conformité de ceux qui le portent à des valeurs humanistes ou civiques, si vous pensez ainsi, vous conviendrez avec moi que la balance n'est pas du tout en faveur du gugusse cinetheatral


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De urspoller, le 16 avril 2008 à 08:25

Impétueux, je ne cherche aucunement à vous convaincre. Je n'ai aucune velléité prosélyte et ne suis point un prophète. Sur ce fil, les échanges à fleuret moucheté dépassent souvent les limites de la bien-séance, bien que je dois avouer ne pas avoir lu toutes les contributions car le sujet ne m'emballe pas vraiment.
Quant aux questions que vous me posez. Déjà, à la première, je ne peux répondre puisque je ne possède aucune copie des Editions René Château. Je laisse donc des personnes plus qualifiées que votre serviteur argumenter en faveur ou en défaveur des dites-éditions.
Quant au talent, vous posez ouvertement la question, est-il vraiment nécessaire que j'opine du chef pour confirmer vos dires n'appelant aucuns dissentiments ?

Impétueux, malgré nos divergences d'opinion, je me refuse à jouer les argousins de service ou éructer à l'envi des propos polémiques. Autant je loue vos apophtegmes insignes sur certains métrages à redécouvrir, autant je déplore votre propension à verser dans la provocation par le truchement de certaines interventions pédantesques dignes d'un véritable rodomont.

Et puis, demain au point du jour, je m'en vais visiter mes amphitryons préférés à savoir mes grands-parents. Donc, ce n'est pas vraiment le moment de prendre part à cet hourvari.


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De Impétueux, le 17 avril 2008 à 00:00
Note du film : 2/6

Urspoller, à force de vouloir jouer les Ponce Pilate, vous vous dérobez ! Comment, après ce que vous écrivez, pouvez-vous prétendre maintenir égale une balance qui écrase ce pauvre cinetheatral ? Qui pourrait croire que vous ne possédez aucun DVD de René Château ? C'est absurde, ou ça signifie que vous n'avez aucune connaissance du cinéma français, ce que je me refuse à croire ! Il n'y a pas que Hitchcock dans la vie, et vous le savez bien ! Il y a Renoir, Duvivier, Becker, Clouzot…donc, hélas !, René Château… Personne ne me fera croire que vous n'avez pas vu les bas-fonds, Voici le temps des assassins, Rue de l'estrapade ou Les Diaboliques… donc du René Château…

Quant à mes prétendues interventions pédantesques dignes d'un véritable rodomont (un R majuscule à Rodomont, s'il vous plaît)… j'aimerais assez que, sous l'égide de votre expression délicieuse (et sûrement en rien pédantesque ! horresco referens !), vous m'en citiez quelques unes…comme ça, juste pour voir si nous partageons le même point de vue sur le pédantisme…


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De fernand, le 17 avril 2008 à 17:09

Bon ! ça va bien maintenant !! M…..! Hé les gars ! Faut arrêter , là !! ON EST COPAINS , basta ! Je pense qu'il n'y a pas assez de femmes pour adoucir tout ça , sur ce forum . Plein de femmes , c'est un bouquet de douceur ! Plein d'hommes , c'est un bouquet de nazes et j'en suis !

Pendant ce temps , quelques cases plus bas , le jeune Fernand attendait une réponse à sa question concernant Le viager


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De le conseil de famille, le 17 avril 2008 à 17:48

vous voyez,c'est avec des débilités du genre cinetheatral que je ne veux pas m'engager sur ce forum,car quand on voit cette bassesse d'esprit et cette arrogance on juge tout de suite l'individu!il est comme d'autres,du genre à vous menacer de la police!quelle étroitesse d'esprit!non,ce forum,pourtant très convivial devrait être mieux fréquenté,tous les goûts sont dans la nature!


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De le concombre masqué, le 17 avril 2008 à 19:24

Ne pensez-vous pas que l'origine de tous ces maux provient d'Impétueux ?… la séparation des pouvoirs… il doit connaître… mais non ! c'est à lui seul le "Législatif", "l'Exécutif" et le "Judiciaire"…

Et personne pour lui rabaisser son caquet (au niveau de la Haute Autorité). Quant aux pauvres internautes qui ont l'audace de lui répliquer… ils en prennent plein la figure !

Son érudition cinématographique devrait justement être au service des autres… alors qu'il n'a que mépris (surtout pour les Jeunes)…

Lui qui avoue ne pas connaître Sir Alfred (Hitchcock)… Je précise que le cher Homme a terminé sa carrière en emmerdant tout le monde !… Poussez-vous que je m'installe… Le pauvre Bernard Herrmann a été l'une de ses victimes…


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De Impétueux, le 18 avril 2008 à 15:05
Note du film : 2/6

Bizarre agression, concombre masqué… Je n'ai nul mépris pour les jeunes : ni David-H, ni fernand, ni benja (disparu depuis longtemps), ni vincentp (qui a, il est vrai, quelques années de plus que fernand) ne peuvent se plaindre d'une morgue particulière (même – et surtout – si nous ne sommes pas toujours d'accord).

J'ai du mépris (le mot n'est pas exact : de l'aversion, plutôt) pour les ignares, quel que soit leur âge ; cheveux blancs (ou calvitie) et rides ne donnent pas un brevet et une autorisation pour écrire des idioties.

Lui qui avoue ne pas connaître Sir Alfred (Hitchcock)… Je précise que le cher Homme a terminé sa carrière en emmerdant tout le monde !… Poussez-vous que je m'installe… Le pauvre Bernard Herrmann a été l'une de ses victimes… écrivez-vous…

Ah, c'est vrai, je ne connais pas Hitchcock et m'abstiens d'en parler ; est-ce un crime ? Pouvez-vous me dire, vous, ce que vous ignorez ? Ou la liste serait trop étendue ?

Et c'est moi le cher homme, je suppose ? Si c'est le cas, croyez bien que ma carrière professionnelle est loin d'être terminée : encore au moins quatre ans…

Et que vient faire Bernard Herrmann dans votre tissu agressif ?


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De le concombre masqué, le 18 avril 2008 à 15:47

Le "cher Homme" s'adressait à Sir Alfred… relisez bien !… Il est de commune renommée que notre "gros Homme" a terminé sa carrière en envoyant balader pas mal de monde !… Quant à Bernard Herrmann : il avait composé la partition complète pour le film "Le rideau déchiré"… Il a été remercié sur une saute d'humeur d'Hitchcock influencé par les studios Universal… ce qui fait que ce film bénéficie de la musique mièvre de John Addison…

Je ne me serais pas permis de parler de "vous" et notamment de votre carrière que je ne connais pas, puisque nous sommes tous retranchés derrière un "pseudo" !…

Vous voyez comment vous réagissez !… Le concombre masqué ne dit pas que des conneries. Il lit les commentaires et se fait une opinion sur les provocations des uns et des autres…


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De fernand, le 18 avril 2008 à 16:18

Je suppose que vous connaissez le film ''&&Cent mille dollars au soleil ''&& ?

Vous savez , quand Ventura et son pote Américain saccagent le resto de Pierre Mirat ….Celui ci leurs dit : "EN TOUS CAS , VOUS N'ETES PAS DES AMUSANTS…"


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De Impétueux, le 18 avril 2008 à 18:15
Note du film : 2/6

Je n'ai pas choisi pour rien le pseudonyme d'Impétueux et je donne bien volontiers acte au concombre masqué de ma méprise ; je m'en sens d'ailleurs un peu ridicule.

Cela étant, j'attends toujours de lui une explicitation ; puisqu'il dit lire les messages – ce qui est vrai – qu'il convienne que j'ai bien davantage écrit sur des centaines de films (et bien souvent me retrouvant bien seul pour certaines oeuvres) que je n'ai cédé au doux démon de la polémique…

Qu'il veuille bien reprendre le fil entier de ce Casablanca nid d'espions que nous squattons indûment : en septembre 2005 (!) Arca se demande si quelqu'un a vu le film, ajoutant qu'il n'a jamais vu, lui, un puits de science cinématographique, un film d'Henri Decoin ; le même jour, tout en écrivant que je n'ai pas vu cet opus-là, je tire le sabre au clair en faveur de Decoin, que j'apprécie beaucoup.

En juin 2007, vingt mois après cet unique échange, je vois le film et juge, en développant, que ce n'est pas un bon Decoin ; j'ajoute que ça n'est pas parce que ça se passe AUSSI à Casablanca, et pendant la Guerre, qu'il faut rapprocher ce petit film de commande avec le grand Casablanca de Curtiz.

Et là-dessus, en mars dernier, l'olibrius Cinetheatral, dont c'est le deuxième message sur ce site, nous toise, Arca (qui n'y est pour rien) et moi, du haut de son mépris et profère que ça n'a rien à voir avec Casablanca (merci ! c'est ce que j'avais écrit), que je méprise Decoin, n'adulant que la Nouvelle vague et que René Château est un élégant éditeur, phare de la qualité cinéphilique !

Qu'on n'apprécie pas mes choix est une liberté reconnue ; après tout, avec l'ami RdeT, nous nous sommes envoyés des palanquées de messages narquois, lui tenant de Godard, moi tenant de Guitry ; c'était drôle, d'une délicieuse mauvaise foi, venimeux et spirituel.

Mais je n'ai jamais fait dire à RdeT le contraire de ce qu'il disait. Nous étions, lui et moi, du même côté de la barricade…


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De courtois, le 20 avril 2008 à 16:21

Message à Cinéthéatral :

Nouveau venu à DVDtoile et préparant un livre sur Maurice Ronet, je recherche toute documentation le concernant et je suis tombé par hasard sur vos commentaires.

Vous avez parfaitement décrit le contexte dans lequel ce film fut tourné, et je suis entièrement d'accord sur votre analyse concernant les auteurs et les interprètes de ce film.

Maurice Ronet, que je considère comme l'un des acteurs français les plus intelligents et les plus doués (cet avis n'engage que moi) a tourné trois films en Espagne avec Sara Montiel. Ce film n'est donc pas pour lui un accident de parcours : il savait en pleine conscience où il mettait les pieds, à une époque où il croulait sous les propositions.

Le résultat, que certains – et c'est leur droit – peuvent trouver raté, n'est donc pas le fait d'artistes irresponsables qui ont fait n'importe quoi sans réfléchir, poussé par je ne sais quel instinct sexuel, comme j'ai pu le lire.

Vous avez eu entierement raison de recadrer cette production dans son époque, et je ne peux que souligner votre clairvoyance et la justesse de votre analyse face aux âneries qu'on lit – hélas – si souvent.

Bien Cordialement.


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De droudrou, le 20 avril 2008 à 17:05

A propos de René Château Video : éh bien, ne vous en déplaise, je ne possède aucun, mais aucun DVD de cet éditeur ! Ce qui ne veut nullement dire que je méprise le cinéma français… je limite simplement mes investissements, reconstituant mes souvenirs cinématographiques déjà nombreux et qui sont pourtant bien faibles par comparaison à tout ce dont chacun peut traiter quand nous ne sommes pas à nous invectiver.


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De Impétueux, le 22 avril 2008 à 11:54
Note du film : 2/6

Je sais que la sagesse et l'état de mes coronaires devraient m'interdire de relever une nouvelle fois le gant, mais le bizarre renfort de Courtois, néophyte, réel ou prétendu sur ce site, à l'olibrius cinétheatral m'incite à remettre cent sous dans la machine…

Ne dirait-on pas que ce Casablanca nid d'espions est un film majeur sur quoi on peut et doit s'étriper, une de ces œuvres controversées et maudites sur la qualité de quoi s'affrontent deux clans, dotés chacun d'une bonne provision de cartouches (et de mauvaise foi) du type Lola Montès, Une chambre en ville ou Les amants du Pont Neuf ?

Rien de tout ça ! Casablanca nid d'espions est un petit film vite tourné, pour un public dit de samedi soir, réalisé par un cinéaste, Henri Decoin qui, dans sa prolifique et éclectique carrière a partagé ses efforts entre le médiocre (Le Domino vert, Casablanca nid d'espions précisément), le moyen (Abus de confiance, Entre onze heures et minuit, L'affaire des poisons, Le feu aux poudres), le bon (Premier rendez-vous, Les amoureux sont seuls au monde, Razzia sur la chnouf, La Chatte), voire le très bon (Les inconnus dans la maison, La vérité sur Bébé Donge – celui-ci, d'ailleurs jamais sorti en DVD).

Le très bon, mais en aucun cas l'excellent ; ainsi que le dit la notice de présentation de Decoin sur notre site : Les années soixante marqueront le chant du cygne pour ce réalisateur efficace, si attaché aux bonnes histoires, mais peu soucieux de réaliser une carrière artistique, comme l'ont fait Renoir, Carné, Clair ou Duvivier.

Et évidemment, on ne joue pas dans la même catégorie !

Casablanca nid d'espions est un film tardif (l'antépénultième) d'un Decoin essoufflé ; c'est une de ces réalisations composites franco-italo-espagnoles comme il y en avait des quantités à cette époque-là, davantage réalisées afin d'employer des sommes d'argent errantes (si l'on peut dire) que pour viser à un résultat convaincant (mais, le pire n'étant jamais sûr, il y a eu de bonnes surprises).

Que l'excellent Maurice Ronet qui – je le crois assez volontiers – croulait sous les propositions ait accepté, en connaissance de cause d'y participer n'est, en aucun cas, un argument en faveur du film : si l'on devait dresser la liste de tous les excellents acteurs qui, en toute bonne foi, ont tourné un film médiocre (on ne le sait jamais qu'après !), si l'on devait dresser cette liste, le peu de cheveux qui me restent ne suffirait pas à les dénombrer !

Et lorsque j'ai écrit, dans le message qui m'a valu la vertueuse indignation de cinéthéatral, A mon sens, des producteurs espagnols de 1964 avaient un peu de sous à dépenser, de l'amitié ou de l'admiration pour Decoin, Ronet et Franco Fabrizi et l'un d'entre eux (ou chacun d'entre eux) devait avoir envie de coucher avec Sara Montiel (ou bien procéder déjà à cet exercice, sans doute point désagréable en soi), je vois mal en quoi cette affirmation scabreuse (étayée en rien, je l'admets volontiers, mais très rigolote) suscite l'indignation vertueuse de mes deux puritains de service. Imagineraient-ils que le milieu du cinéma est celui où règnent la chasteté la plus stricte et l'austérité la plus sourcilleuse ?

Ah ! J'allais oublier un truc qui donne à l'ignorance abyssale de Cinéthéatral un tour assez ridicule et que je n'avais pas encore relaté : notre gugusse, par deux fois, dans ses messages, prétend que le film a été scénarisé par le Colonel Rémy, héros de la France libre et Compagnon de la Libération. Il confond évidemment le Colonel Rémy, pseudonyme de Gilbert Renault (1904-1984) dont une des œuvres a inspiré La ligne de démarcation et qui a créé le personnage du Monocle,et le scénariste Jacques Rémy (1910-1981) (scénariste, notamment, de La chatte et du Mur de l'Atlantique).

A ce degré de confusion mentale, je suppose que Cinéthéatral quitte le ring, après jet de l'éponge par son manager Courtois. (Cela dit, ma provision d'uppercuts n'est pas épuisée, s'ils en redemandent !)


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De droudrou, le 22 avril 2008 à 13:48

Mon cher Impétueux, vous le savez comme moi et tout un chacun, le cinéma est un monde de bons paroissiens qui suscite encore mille candeurs ! Mais nous n'y pouvons rien ! Hélas ! On ne fait pas entrer les bonnes choses intelligentes comme un clou avec un marteau !


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De Arca1943, le 22 avril 2008 à 20:29

Il est probable que Courtois et ses autres avatars adolescents – de Jfk33 à Génissenrut en passant par Nouvelle – se sont déjà (seul ou en groupe vu qu'il est difficile de déterminer leur nombre) à saboter systématiquement d'autres forums, et que celui-ci n'en est qu'un de plus. Quand on n'a rien à dire, je présume que c'est un amusement qui en vaut un autre. Mais je m'aperçois aussi qu'ils le font en usant de rhétorique spéculaire, curieux gadget verbal Grand-Serbe qui a déjà servi vers la fin des années 30. C'est-à-dire qu'ils attribuent à Impétueux – sur lequel ils ont développé la fixation maladive que l'on sait – tout ce qui, en réalité, est de leur propre cru. Ainsi Courtois/Jfk33/Nouvelle/Whatever se déclare par exemple "totalement écoeuré des répugants propos, etc" alors que c'est précisément lui qui les tient, depuis des mois. C'est ainsi qu'abreuvée d'insultes à caractère sexuel, Sépia a quitté les lieux; fatigué d'interventions qui n'avaient pas le moindre rapport avec le cinéma, et autres images de toilettes en rut, Jarriq a fait de même, et ainsi de suite. D'ailleurs, c'est probablement le retour de Jarriq qui a déclenché cette nouvelle offensive verbale de Courtois et ses boutonneux copains. En termes de timing, ça me semble logique.

Mais bon : puisque le Faux et Courtois se déclare "pas prêt de revenir sur Dvdtoile", n'est-ce pas l'essentiel ?

Arca1943


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