Quand on ouvre une bande dessinée d'Astérix, on s'attend à passer une demi-heure de détente, de vidage de tête. On sait qu'on va suivre une histoire basique, où tout le monde est sympathique, les méchants plus bêtas que dangereux et dans laquelle l'humour et les jeux de mots seront lourds comme un menhir.
De ce point de vue, le film est une réussite. L'humour anachronique et lourd d'Uderzo et Goscinny est le même que celui de Chabat en particulier et des Nuls en général et confier ce film à Chabat fut une bonne intuition… Ainsi, contrairement au premier opus, honteux et affligeant de fainéantise, on sent un vrai amour du réalisateur pour les irréductibles gaulois, on sent une complicité entre les acteurs et on devine une bonne humeur sur le plateau. Les comédiens sont tous formidables même si la palme revient à Jamel Debbouze qui fait un one man show plutôt réussi (même si on pourrait lui reprocher de jouer justement un peu seul). Les personnages d'Astérix et Obélix sont étonnamment en retrait dans cet opus, réduits presque à des personnages secondaires. On ne va pas vraiment s'en plaindre, tant Clavier est insupportable dans sa manière de jouer Astérix en tentant désespérément d'imiter De Funès. L'adaptation se permet aussi et heureusement des libertés par rapport à la bande dessinée, mais toujours en gardant l'esprit d'Astérix, que ce soit dans des nouveaux personnages (Itineris) ou bien encore des situations (danse, scène de Karaté, etc).
D'un point de vue non plus d'adaptation, mais de cinéma, le constat est moins positif. On pourrait d'abord être un peu agacé par le côté bande à Canal, ou plus précisément bande à Nulle Part Ailleurs – Edouard Baer/Chabat/Jamel Debbouze /de Caunes (fille)/Chantal Lauby – mais à la limite, cela fait plutôt film de potes et c'est d'autant moins grave que tous ces acteurs sont bons. Non, le vrai regret réside dans un certain manque de rigueur du côté de Chabat. D'abord au niveau de la mise en scène, qui est trop sage, toujours frontale, sans lyrisme, sans ingéniosité. On ne retrouve qu'une seule vraie idée visuelle dans tout le film, c'est quand Obélix se baisse pour ramasser "une grosse fourmi" et que l'on découvre derrière la fourmilière humaine qui construit le palais… Cette facilité se retrouve aussi dans un manque de rigueur de la gestion de l'humour qui devient répétitif au point de donner l'impression que le film est trop long pour l'humour disponible. Ainsi le gag comme quoi les Egyptiens sont toujours de profil est répété facilement trois fois, et celui du retard des architectes au moins une demi-douzaine de fois. On sourit au début, on se lasse à la fin…
Le film est nul , loin de la bd d'astérix comme le premier d'ailleurs, mais c'est pas ca qui m'interesse. Personne n'ose le dire mais Jamel Debbouze semble étre en fait un modéle d'intégration que l'on place dans des grosses productions comiques comme Astérix , Amélie poulain ou des films engagée Indigéne pour faire comme si il était généreux .Ne trouvez vous pas bizzare de voir une telle publicité sur son dos dans le genre de (aimer le , c'est un grand acteur), de voir en quelques années sa monté en puissance dans le cinéma, les réalisateurs recherchaient t'il vraiment des acteurs qui doivent garder la main dans la poche durant tout un film. N'étes vous pas surpris de le voir fréquemment invité au jt de 20 h00 (pour la sortit d'un de ces dvd notamment), que ce soit l'acteur le mieux payés de france . Le gouvernement n'avait t'ils pas besoin dés fois d'un jeune beur handicapée comme modéle d'intégration et pour tenter de faire croire a des millions de désésprées que tout est possible.
Asterix m'indiffère quelque peu…Mais votre jugement sur Jamel Debbouze , que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur, m'interpelle ,comme on dit chez les gens bien.
Je ne dis pas non pour le coté on va pousser un peu sur un plan intégration, (quoique..) Mais les réalisateurs qui courent après un bonhomme qui a toujours la main dans sa poche… Vous savez, à l'époque bénie du noir et blanc, d'autres réalisateurs couraient derrière un Erich von Stroheim, affublé d'une furonculose (les avis divergent) qui l'obligeait a porter écharpe ou col toujours relevé et même minerve… Parce qu'il avait QUAND MÊME du talent ! Avant d'être l'immense et brillantissime acteur reconnu de tous, Louis Jouvet a connu des jours difficiles même auprès de Jacques Copeau, à cause d'un phrasé décrié par bien des gens du métier à l'époque… Parce qu'il avait QUAND MÊME DU TALENT ! Et que dire d'un Robert Le Vigan, que certains réalisateurs prétendaient fou a lier, mais se l'arrachaient parce qu'il avait QUAND MÊME DU TALENT ! Et que dire d'un Pierre Blanchar! Je vous renvoie au récit du tournage de Golgotha de Julien Duvivier…etc.
Plus près de nous, Peter Falk est borgne, Serge Lama est boiteux, Sarah Bernhardt avait une jambe de bois, et encore plus près de nous et surtout de moi, très près, mon mari que je vénère marche avec une canne malgré sa jeunesse….Mais bon sang , QUEL TALENT ONT-ILS TOUS !!! Je vous disais plus haut que Jamel Debbouze n'est pas vraiment ma tasse de thé, non… mais du talent , IL EN A !!! Et bien assez pour que des producteurs courent derrière lui…
Complètement d'accord avec Sepia… Et le message de Fretyl sur Debbouze (qui soit dit en passant, m'indiffère totalement en tant qu'acteur) frise l'ignominieux.
Fretyl : tu commences toujours tes messages de façon très correcte et puis, soudain, ta pensée semble s'accélérer et tu oublies ton aurtofrafe ! Tout un chacun te l'a déjà dit !
Ce que tu dis à propos d'un acteur est probablement très vrai mais ne s'applique pas qu'à lui. Le gros problème c'est que le monde est représenté par des enjeux absolument considérables et qu'à un moment il faut qu'il y ait identification… Donc, du jour au lendemain, quelqu'un qui accède au vedettariat est propulsé bien plus haut encore. Comme nous ressentons tous des sentiments plus ou moins variables en fonction des gens, des évènements, il est bien clair que nous réagissons et que si quelqu'un que nous n'aimons pas est soudainement fait le flambeau d'un phénomène, il est bien certain que nous réagissons plus durement encore à son égard…
Moi qui suis devenu un grand misogyne, je ne te cache pas que "Liberté, égalité, fraternité et sororité" m'agacerait prodigieusement parce que je réagis au "mot" et ensuite à "la personne qui véhicule le terme". Demeurer sur ses réserves, prendre les choses avec détachement n'est pas forcément un exercice simple.
Mais pour le moins, va voir Indigènes, va voir la suite quand elle sortira et va sur le site Internet consacré à Indigènes et refais ton jugement ensuite.
Je ne serais pas fidèle à moi-même et à mon soulagement d'être Romain – Ordre et Progrès – et non Gaulois – Archaïsme et Bordel – si je ne dénonçais une fois de plus l'utilisation de la prétendue potion magique par le Nabot et l'Obèse ; dans le Tour de France, on disqualifie les coureurs, désormais, pour beaucoup moins que ça, n'est-ce pas, Floyd Landis ?
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