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Sujet : Drame psychologique, trame contestataire...


De PM Jarriq, le 28 avril 2005 à 08:16
Note du film : 5/6

Un road movie existentiel, vu il y a fort longtemps mais qui m'a laissé un souvenir durable. Caan en ex-footballeur demeuré, Duvall (son consigliere dans "Le parrain") en motard macho et Shirley Knight étrange et fascinante bien loin de la grosse vieille dame qu'elle est devenue. Si les premiers films de Coppola ("Finan's rainbow" ou même "Dementia 13") sont édités en DVD, je ne vois pas pourquoi ce petit bijou oublié ne le serait pas aussi. Votons !


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De Arca1943, le 17 avril 2006 à 23:50
Note du film : 5/6

Shirley Knight, Karen Black, Tuesday Weld, où êtes-vous donc passées ? En fait, on sait bien où elles sont passées mais disons que ces trois-là, notamment, symbolisaient un peu pour moi le visage d'un nouveau genre de cinéma américain que j'ai découvert adolescent à la télé (souvent au Late Late Movie sur les ondes de CBS) et qui, enfin débarrassé de la pression puritaine à peindre un monde aussi gentil et rassurant qu'artificiel, pouvait construire avec réalisme de vrais personnages et les plonger jusqu'au cou dans la vie réelle, sans rédemption consolatrice à la fin.

The Rain People est l'un de ces films inoubliables et James Caan y est particulièrement fort. Dans les premières scènes dans l'auto avec Knight, on ne comprend pas d'emblée qu'il a un handicap intellectuel : ça vient graduellement…


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De vincentp, le 8 août 2013 à 23:31
Note du film : 4/6


Une oeuvre visuellement très réussie : photographie et mise en scène (plus musique) produisent des images magnifiques, parfaitement intégrées au sujet, telles les scènes de paysage situées sous la pluie, ou les reflets de lumière sur les vitres de la voiture. Rain people sont des éléments physiques, produits par les forces naturelles, et non pervertis par les réalités matérielles. James Caan et Robert Duvall sont excellents dans cette histoire (leurs personnages bien caractérisés, notamment par les images quasi-subliminales).

Cette oeuvre de Francis Ford Coppola, réalisée en 1969, pêche néanmoins par son scénario, très moyen. Le sujet patine, et le traitement du thème du féminisme apparaît aujourd'hui daté. Rain people se rattache aux drames psychologiques assez durs produits par le cinéma d'auteurs américain de cette époque (That Cold Day in the Park de Robert Altman, The visitors d'Elia Kazan,…). Le film suivant dans la filmographie de Coppola est Le parrain. Rain people, semi-réussite, lui aura sans doute servi de tremplin professionnel…


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