Le principe est sympathique mais le film au final est plombé par un jeu survolté, excessif et surtout hystérique d'une Madeleine Stowe qu'on a rarement vu comme ça. Rarement on l'a vu dans ce registre là et rarement on l'a vu avec cette apparence là. On sent qu'elle a fait un séjour chez Nip/Tuck, sous le scalpel de la chirurgie esthétique, rivalisant à ce niveau avec une Meg Ryan.
La mise en scène est d'une rare insignifiance. Elle joue, comme on s'en sera douté, la carte de l'excès, de la vitesse en espérant donner au film un rythme qu'il n'arrive pas à trouver.
On retiendra toutefois de ce film le duo constitué de Anthony Quinn et de Sylvester Stallone. Quinn est fidèle à lui-même, sympathique, touchant et classe. Sylvester Stallone fait part d'une bonne intelligence de jeu, se mettant au maximum en retrait par rapport à la folie de Madeleine Stowe.
A voir ce film, on se dit qu'on est loin de Lune rouge et de Copland…
Page générée en 0.0018 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter