Waterloo est disponible en DVD, mais paradoxalement, alors qu'il s'agit d'une grande page de l'épopée napoléonienne, eh bien ce DVD n'est pas en français. Seuls les sous-titres le sont. Toutefois, il y a quelques années, les cassettes vidéo étaient, elles, disponibles en VF.
Figurez-vous pour l'anecdote que je me suis rendu sur le champ de bataille de Waterloo, eh bien là aussi étaient en vente des DVD du film, mais en anglais sous-titré en français !
En tout cas, bonne chance à tous avec Rod Steiger… Lui qui pouvait être si bon, y compris dans des rôles de composition (son Mussolini,
par exemple, est très convaincant) pouvait aussi verser dans le cabotinage le plus éhonté et c'est – selon moi – ce qui lui est arrivé sur ce film.
Arca1943
Excellente reconstitution historique de la bataille de Waterloo et quoiqu'en disent les uniformologistes grincheux aucun film sur la période napoléonienne n'étale un effet de masse aussi important. C'est vraiment un film à grand SPECTACLE. Sa réédition en DVD ZONE 2 et en FRANÇAIS est indispensable à l'approche des Bicentenaires Napoléoniens. Les américains l'ont bien compris car le dvd existe en zone 1… Et Nous ???
Bondartchuk n'a pas lésiné. Unités de Cosaques, portions d'armée rouge, bulldozers pour niveler les collines, stars mondiales. Très convainquant pour tout, excepté ce moulin de Valmy qui doit être un procédé subliminal soviétique de gloire aux travailleurs…
Mais pourtant, explications confuses du début, lors de la fin de la campagne de France. Pourquoi parler de quatre pays, quatre armées ? Ca ne rime à rien. Mais surtout pourquoi s'en faire autant sur Wellington ? C'était tout de même le cadet de nos soucis… Il aurait mieux valu faire cette scène lors de la réception de la nouvelle de Vitoria. En fractionnant entre 1813 et 1814 au besoin… mais bon, ça ne gêne que peu…
Quant à la phrase « J'aurais mieux fait de brûler Berlin… », c'est encore le style tenace des propagandes assenées. Moscou, ce n'est pas nous, c'est assez démontré.
Mais très belles scènes, bonne musique et très bon Wellington, je suis désolé d'en être ravi…
Ca a de la gueule, c'est pas les pitoyables navrances du type batailles-semblables-au-même-endroit dans le « Napoléon » de Sacha Guitry qui devait mettre de l'argent à gauche pour le cas où… même si j'aime bien ses films tout de même.
L'on trouve parfois des Dvd de films bien moins imposants que celui-ci.
A quand une édition française de cette oeuvre qui constitue une des meilleures figurations des batailles 1er Empire ?
Je suis allée visiter le site de Waterloo avec mes enfants et je trouve dommage dont certains extraits servent à illuster la reconstitution de la bataille puisse à jamais tomber dans l'oubli. Faut-il attendre le 18 juin 1815 pour une réédition ?
Ce qui s'est fait de mieux à cette échelle sur l'Empire. L'hystérie de Napoléon était inutile, mais bon…
En espérant un DVD en VF au plus vite et que le bicentenaire de cette période donnera des idées et du courage aux réalisateurs pour utiliser cette période extraordinaire comme trame de fond.
WATERLOO : un fresque historique magnifiquement reconstituée qui existe dans les principales langues sauf le français ! scandaleux. Dommage qu'une version française n'existe pas.
Ayant jeté ce peu de fiel, je dois dire l'admiration ressentie devant la grande beauté du film, sa rigueur, la capacité remarquable qu'il a d'exposer sans cartes embrouillées et sans mots techniques l'évolution de la bataille, qui fait qu'on perçoit à tout moment, s'il on y est attentif, évidemment, l'évolution des événements. Dieu sait si la représentation des combats, qu'ils soient classiques (Austerlitz, d'Abel Gance)
ou modernes (Le jour le plus long
de Darryl Zanuck)
est compliquée à mettre en œuvre : en général, on n'y comprend que couic, on est comme Fabrice, le héros de La chartreuse de Parme
voyant passer le bruit et la fureur sans en saisir quoi que ce soit. Eh bien dans ce Waterloo,
tout est aussi clair que possible.
Je n'ajouterai pas grand-chose… J'ai découvert la charge de Ney à l'émission "La Séquence du spectacteur", un jour au début des années 70. J'avais neuf ans, j'étais à l'hôpital. A l'époque je jouais aux petits soldats Airfix, j'étais passionné par la période du Premier empire et j'étais fasciné par le spectacle de la guerre. Pas pour le carnage, mais pour les uniformes, le déploiement des troupes, le bruit des canonnades et – surtout – les charges de cavalerie. Un petit garçon de neuf ans quoi.
J'ai découvert le film deux ans plus tard. Et j'ai acheté le DVD anglais (non sous-titré) trente ans plus tard (il a fallu attendre encore neuf ans pour voir arriver une édition française).
C'est un joli souvenir d'enfance que je range aux côtés des Alamo (1960), Zoulou
(1964) Khartoum
(1966) et même Les Fêtes galantes
(de René Clair… 1965… le Cartouche
de Jean-Pierre Cassel).
Film intéressant pour la méticulosité avec laquelle la bataille est retracée. On peut émettre quelques réserves quant au descriptif psychologique des personnages. On ne saura rien des intentions des personnages secondaires ; Napoléon est montré sous un mauvais jour, caractériel et mégalomane, sans vision politique positive. La bataille reconstituée prend le pas sur ce qui aurait mérité d'être développé, le pourquoi et le comment de tels carnages.
La première partie est franchement lourde.
Certes, les décors sont splendides. Certes, la séquence du bal, les mouvements de foule et les images viscontiennes de Armando Nannuzzi sont superbes, mais la mise en scène ne s'embarrasse pas de subtilité et la musique de Nino Rota, qu'on a connu plus inspiré, est des plus tonitruantes. Le scénario introduit même une romance, totalement inutile, entre un jeune bellâtre et la fille d'une duchesse.
Malgré un souci éminemment louable de donner de Napoléon une image plus humaine que ce que l'on peut attendre d'une coproduction italo-soviétique, Rod Steiger livre une composition trop appuyée. On regrette l'absence, sur le DVD paru récemment chez nous, de l'excellente version française: la voix du doubleur français William Sabatier est, pour une fois, plus agréable que la voix originale de Steiger.
Un tel film mériterait une édition vidéo autrement plus fournie que celle présente sur le marché hexagonal.
En revanche, Christopher Plummer, acteur trop peu célébré malgré une carrière superbe qui se poursuit encore de nos jours, est un très bon Wellington.
Heureusement, l'intérêt du film va crescendo.
La reconstitution de la batailles est l'un des spectacles les plus fascinants jamais filmés, allant aussi loin que ce que Bondartchouk avait déjà fait pour son adaptation monumentale de Guerre et paix.
Le spectateur du XXIe siècle reste estomaqué par la splendeur plastique de l'ensemble, agrémentée de survol en hélicoptère et un déferlement de figurants -de l'armée rouge- à mille lieues des effets numériques. Un spectacle hallucinant, impossible à reproduire de nos jours.
Et un spectacle qui "esthétise" la guerre. Du coup, on se demande ce que viennent faire les états d'âme d'un soldat anglais qui nous fait savoir que la guerre c'est moche, alors que Waterloo nous prouverait presque le contraire…
Malgré ses scories, Waterloo reste un spectacle assez fascinant, notamment sur grand écran. Morne plaine mais grands moments de cinéma.
C'est aussi un film maudit car ce fut un échec cuisant au box-office -l'histoire européenne laissant visiblement de marbre le public étasunien- qui condamna le projet de biographie de l'empereur dont rêvait Kubrick qui dût se rabattre sur un autre film d'époque: Barry Lyndon.
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