Le film s'ouvre sur un joli carton « certaines femmes jugent les hommes aux voitures qu'ils conduisent, certains hommes jugent les femmes aux chaussures qu'elles portent ». Le reste n'est malheureusement pas à la hauteur de cette belle phrase. On assiste à une histoire assez conventionnelle, celle d'un couple formé par un patron et son ouvrier maladroit, voire idiot, qui débarque dans un sanatorium qu'ils doivent restauré tellement celui-ci se délabre. Leur travail fera empirer les choses.

Histoire mince, très mince même, permet toutefois de faire se succéder des gags qui ne sont toutefois pas toujours très drôles ni réussis, souvent empruntés de Charlie Chaplin comme le fait que Bobby Ray se cache derrière le dos de Oliver Hardy] quand celui marche, se retourne, etc.

Rien donc de passionnant dans ce film qui n'a d'important que pour une de premières fois Oliver Hardy a un premier rôle dans un couple comique, un rôle proche de celui que l'on connaitra à partir de 1927, celui du bon gros sadique face au maigrichon masochiste.