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Forum : Valdez

Sujet : Avis


De PM Jarriq, le 24 février 2005 à 09:09
Note du film : 4/6

Beau western antiraciste, soutenu par la performance de Lancaster en vieux mexicain digne et obstiné, qu'il joue avec un effacement et une humilité inhabituels chez lui. La réalisation est assez moyenne (en regardant bien, on aperçoit une voiture rouge très peu westernienne pendant le générique !), mais le scénario tiré de Elmore Leonard est très fort et vraiment, Lancaster est magnifique. A voir en triptyque avec "L'homme de la loi" et "Ulzana's raid", tournés successivement.


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De cormega, le 30 novembre 2005 à 17:08
Note du film : 6/6

Voilà un western que je trouve admirable dans sa mise en scène, il est un des meilleurs de cette période. Le scénario est superbement ficellé, les seconds rôles sont parfaits et marquent ce film de leurs empreintes malgré une présence à l'écran limitée (le copain mexicain de Burt, le très méchant Tanner et ses acolytes…).

Certains passages sont anthologiques comme la traversée de la forêt d'un Lancaster agonisant avec cette croix qui lui a été attachée de force sur le dos, le tir aux pigeons dans la vallée sur la bande de Tanner avec un fusil longue portée et l'ensemble des plans extérieurs très bien filmés.

la BO signée Charles Gross amplifie la tension de certaines scènes comme celle anodine où Lancaster après son lynchage rentre chez lui et découvre une vielle photo de son unité de cavalerie, il décide alors de sortir l'artillerie lourde.

Les seventies se font également sentir dans ce film avec des scènes d'amour assez osées pour un western notamment entre Tanner et sa femme.

Un pur plaisir de westerner! Viva Valdez.


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De Arca1943, le 22 mars 2009 à 00:28

Bon western de la très fertile année 1971, ce Valdez a des qualités bien à lui et une belle ampleur. Les acteurs qui entourent Lancaster ont beau m'être inconnus pour la plupart – sauf Richard Jordan qui sera aussi de Lawman – ils sont excellents, en particulier l'interprète de l'ignoble Tanner et de son second le bien nommé El Segundo, qui s'avère un personnage plus complexe que prévu. Il y a un certain souci de vraisemblance – tout étant relatif – car en s'en tient à des exploits à peu près plausibles. Valdez peut descendre trois types d'un coup, parce qu'ils ne s'attendent pas à ce qu'il tire, mais pas douze. On dose l'information sur le passé militaire du protagoniste pour justifier son étonnante habileté aux armes. Quand il se remet en uniforme, le message est clair.

L'influence du western italien se fait sentir dans l'architecture toute croche de certains bâtiments, la poussière qui s'infiltre et la tronche mal rasée des sbires. Historiquement, il semble qu'on soit au lendemain ou surlendemain de la Guerre de Sécession, puisqu'il est question de déserteurs et de démobilisés. La scène de l'Indienne stoïque qui va chercher de l'eau malgré les balles qui sifflent autour d'elle va sûrement me rester en mémoire.

Et surtout, j'adore la fin, une fin « en suspens » qu'on n'attendait pas et qui pourtant, réflexion faite, est juste. Pourquoi une victoire devrait-elle être une hécatombe ? Le vieux Mexicain-Américain de Burt Lancaster est un splendide personnage. Simple et sans blabla, le point de départ antiraciste de l'histoire ne devient jamais moralisant.


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