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Sujet : Encore un Risi invisible...


De Arca1943, le 20 février 2005 à 15:35
Note du film : 2/6

À mon très grand dam, je n'ai jamais vu ce Risi. Il paraît que c'est un très bon cru, mais je n'en sais pas plus. Je n'ai même pas réussi à trouver en français le roman du grand Piero Chiara. N'empêche, pour revoir Ugo Tognazzi et Patrick Dewaere


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De cyrano, le 23 février 2005 à 21:20
Note du film : 4/6

Je l'ai vu, moi, et je souhaite aussi une réédition !


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De david-paul, le 6 mars 2005 à 22:26
Note du film : 4/6

Là il n'y pas de résuumé du film… par contre Deweare et Tognazzi ensembble….ma ma mia!


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De Arca1943, le 8 août 2005 à 17:47
Note du film : 2/6

Sur le fil de La Marche sur Rome, je me demandais quel serait le second Risi cette année après Parfum de femme. Eh bien le voici : en prévente ce matin sur le site de la FNAC !


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De Sandokan, le 10 août 2005 à 21:08

En voilà une bonne nouvelle ! Avec Parfum de femme qui arrive à peu près en même temps, la nouvelle saison commence bien ! Et je m'ennuyais de Patrick Dewaere


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De Arca1943, le 12 août 2005 à 13:38
Note du film : 2/6

Le 1er septembre, chez AK Vidéo. VOST seulement (donc revoir Patrick Dewaere, ce n'est pas forcément l'entendre !).


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De Arca1943, le 6 septembre 2005 à 12:57
Note du film : 2/6

Et voilà, c'est reparti : prévu pour le 1er septembre, La Chambre de l'évêque est maintenant annoncé sans date. J'aurais dû m'en douter. Après Divorce à l'italienne, Meurtre à l'italienne, Enquête à l'italienne, etc, voici Distribution à la française, un suspense mâtiné de mélodrame.


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De Arca1943, le 22 octobre 2005 à 06:20
Note du film : 2/6

Hourrah !!! La Chambre de l'évêque est bel et bien sorti sur DVD ! Une source tout à fait sûre vient de mettre la main dessus dans une FNAC de Paris !


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De marco polo, le 27 octobre 2005 à 21:43

bon, j'ai trouvé ce film LA CHAMBRE DE L'EVEQUE, chez Cdiscount à 19,90€ au lieu de 34,50 € à la Fnac

c'est une affaire pour ceux qui voulait se procurer ce film en DVD.


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De arno75, le 17 février 2006 à 19:19
Note du film : 2/6

Mon Dieu que ce film a mal vieilli et pourtant Dieu seul sait si je vénère Dino Risi.


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De kfigaro, le 31 mars 2009 à 09:43
Note du film : 6/6

Il n'est plus chez CDiscount mais on le trouve encore à la Fnac, c'est cher mais ça vaut le coup, rien que pour le regard envoûtant de la sublime Ornella ! :)

A noter que l'adresse e-mail du site de l'éditeur est aux abonnés absents, ayant essayé (sans succès) de l'acheter par ce biais…


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De fretyl, le 23 octobre 2010 à 23:07
Note du film : 0/6

Patrick Dewaere a bien eu raison après la diffusion de La Chambre de l'évêque au festival de Cannes, de flinguer ce film et d'appeler les spectateurs à ne pas aller le voir. Le massacre du film par Patrick Dewaere coutera cher à l'acteur. Il a été considéré comme scandaleux, que l'interprète d'un film puisse en pleine promotion se désolidariser de l'équipe de tournage toute entière en espérant que le film ne marche pas.
Patrick Dewaere avait raison, La Chambre de l'évêque est une véritable catastrophe, un film stérile, lourd, ou les acteurs semblent déjà au cours du tournage ne pas croire une minute qu'ils sont en train de faire un bon film.
On cite généralement Le bon roi Dagobert comme étant le plus mauvais film de Dino Risi. Le bon roi Dagobert est même devenu avec le temps un espèce de symbole de la chute de la comédie Italienne dans les années 80.

Pourtant à y regarder de prés La Chambre de l'évêque est peut-être encore plus décevant que le film avec Coluche. Plus décevant parce-que si l'on attend rien d'autre de Dagobert qu'une certaine bouffonnerie, on peut-être indulgent à l'égard de la rature qu'à été cette entreprise commerciale fielleuse.
Mais dans La Chambre de l'évêque on attend avec un générique tel que Tognazzi, Muti et Dewaere un film d'auteur, pas une farce populaire. Et évidemment l'appétit cinéphilique des plus rigoureux ne sera pas comblé par ce dérapage sur la soupe.
Dans La Chambre de l'évêque seul le décor – le cadre permet de penser à ce que le film aurait pu être : le lac majeur apporte une vraie âme à ce film. Mais une âme sans corps, car aucun scenario, ni aucun moment ne vient sauver de l'ennui le spectateur.
Une seule chose m'a sauté aux yeux en voyant La Chambre de l'évêque. J'ai remarqué que la plupart des films Italiens, quasiment tous, font toujours appel à un certain érotisme.
De La grande bouffe en passant par Affreux, sales et méchants, en passant par Le Grand embouteillage, y compris même La Cité des femmes ou La califfa ou La Luna… Les Italiens aiment bien glisser de l'érotisme dans leurs films, alors que les réalisateurs populaires Français des années soixante-dix évitaient ça le plus possible.
Il n'est donc pas étonnant de voir la deuxième partie de La Chambre de l'évêque être complétement érotique et d'y voir une Ornella Muti au maximum de sa sensualité, ce qui je rassure tout le monde, n'apporte rien au film.


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De Arca1943, le 23 octobre 2010 à 23:49
Note du film : 2/6

« On attend (…) un film d'auteur, pas une farce populaire. »

D'une part, vous avez bien raison de dire que c'est un mauvais film ; mais d'autre part, Dino Risi – comme il l'a souvent expliqué lui-même – ne fait pas du tout dans le cinéma d'auteur. C'est la critique française d'alors qui tenait mordicus à lui coller cette étiquette afin de ne pas avoir à repenser ses théorisations chéries : si un film est bon, alors il faut qu'il soit d'auteur, sinon le monde bascule ! Des réussites comme Une Vie difficile ou Le Fanfaron, Au nom du peuple italien ou Parfum de femme, constituent l'apogée d'un cinéma de genre, non d'un cinéma d'auteur. Risi : « Il y a les films d'auteur et les films d'équipe. Moi, je fais des films d'équipe. » Risi, Monicelli et les autres spécialistes de la commedia all'italiana, c'est de la farce populaire – farce tragique, désespérée même, selon une tradition enracinée dans l'humus populaire italien (mais pas français : on y joue sur d'autres registres).


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De fretyl, le 24 octobre 2010 à 12:01
Note du film : 0/6

Tout dépend de ce que l'on peut considérer comme étant du cinéma d'auteur. Même des réalisateurs habitués au style populaire peuvent entre deux films réaliser un film d'auteur. Dino Risi est à l'évidence un cinéaste ouvert au grand public, cependant certains de ses films sont plus personnel, plus complexe parfois.

Je considère par exemple sans problème Fantôme d'amour ou Parfum de femme comme des films d'auteur.


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De Arca1943, le 24 octobre 2010 à 14:58
Note du film : 2/6

C'est plus vrai pour Fantôme d'amour, film qui marque la première incursion de Risi hors du genre (genre alors essouflé et en perte de vitesse et d'audience) depuis L'Inassouvie. En revanche, le magnifique Parfum de femme – grand succès commercial au demeurant – développe une nouvelle variation sur un personnage bien rodé et adulé du public, personnage dont certaines caractéristiques sont toujours au rendez-vous d'un film à l'autre. Ce genre de scénario est taillé sur mesure pour la "persona" tragicomique de la star Vittorio Gassman et le spectateur retrouve – avec jubilation si l'opération est réussie – un pattern, un canevas narratif qui par certains côtés est immuable et qui, au-delà de la signature du réalisateur par laquelle la "théorie des auteurs" prétend tout expliquer, constitue en quelque sorte la signature du genre. Ça ne veut pas du tout dire que la Risi touch est interchangeable ; mais même signé Kurosawa, un film de sabre est un film de sabre.


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De verdun, le 20 avril 2011 à 23:42
Note du film : 3/6

"Foutraque", c'est l'adjectif qui me vient à l'esprit pour qualifier ce film qui part dans tous les sens. Bien sûr Risi a déjà mélangé par le passé et avec brio les genres, notamment dans Au nom du peuple italien où se mêlaient le drame, la comédie, le polar, la satire et le pamphlet politique.

Ici on part sur un tandem bizarre comme celui du Fanfaron avec l'extraverti italien et le Français mystérieux. Mais très vite l'érotisme, pas très raffiné d'ailleurs, prend le dessus. Puis une enquête policière se dessine. Avec même une touche de surnaturel.

Mais ça ne prend que difficilement. Comme le disait un précédent commentaire (Frétyl), je crois, on s'attendait au vu du générique à un film d'une toute autre tenue.

Il faut dire outre l'intrigue protéiforme, que les personnages sont complètement incohérents et pétris de contradictions, ce qui est d'ailleurs sans doute fait exprès. Surtout Orimbelli, le personnage incarné par un Tognazzi assez outrancier, qui ne cesse de faire le contraire de ce qu'il vient de dire la scène d'avant.

3/6 quand même, me direz-vous ? Oui,tout n'est pas raté dans ce film-paëlla. L'atmosphère, la qualité n°1 d'un film est vraiment réussie avec ce Lac Majeur, cette maison intrigante, cette chambre maléfique.

Ornella Muti, la musique, la fin, quelques séquences également retiennent l'attention même si c'est l'un des moins bons films de Patrick Dewaere.


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