Film exceptionnel de vérité et de bon sens !
Parce qu'on a oublié – ou presque – qui était Pierre Fresnay et parce que les questions soulevées dans ce film grave paraissent si antediluviennes…
J'avais dix ans quand ce film est sorti. il m'a ému par sa dureté, mais aussi la force de sa vérité. Monsieur Fresnay était un grand acteur que j'admire toujours. Je voudrais revoir Monsieur Vincent, Les évadés, et d'autres.
Rien à dire de plus sinon que c'est un film puissant et marquant.
Monsieur Fresnay, un grand acteur au service du cinéma Français, ce film mérite d'être édité en DVD pour être vu par un plus grand nombre de cinéphile.
Voila, J'ai 18 ans et mon père m'avait parlé de ce film, je pensais le trouver, et lui offrir, mais comme beaucoup je l'ai cherché jusqu'au moment où j'arrive ici. J'espère le voir un jour en DVD, lui offrir, et enfin connaitre ce que beaucoup appelle un grand film, par de grands acteurs.
Ce film est décidément introuvable quel dommage. Espérons une réédition au plus vite.
Comment se fait-il que ce film "le défroqué" ne soit pas disponible ?
Pierre Fresnay y excellait. A rééditer absolument.
Ne laissons pas disparaître les films que tant de personnes ont eu le plaisir de voir naguère,et que bien d'autres aimeraient découvrir aujourd'hui.
J'étais très jeune quand j'ai vu ce film. Déchirant. 36 ans après, j'y pense et j'en parle encore.
J'ai vu ce film bouleversant assez récemment et je m'estime déjà heureux d'en posséder un mauvais enregistrement: P. Fresnay est au sommet de son art et je vois mal comment les "stars" actuelles, avec leurs profils de premiers et leurs effets spéciaux, pourraient bien apporter quelque chose à ce monstre sacré du cinéma. Il possède une intensité dramatique rarement égalée et le tout uniquement fondé sur le jeu des acteurs. C'est tout bonnement grandiose et j'espère que l'on pourra un jour le voir en DVD.
Pourquoi ce film remarquable n'est il pas diffusé et réédité en DVD ?
Ce film d'une grande qualité humaine et artistique ne semble pas devoir être édité en dvd ce qui est regrettable étant donné le contexte dans lequel il se déroule.
Le Défroqué : j'ai lu le livre et cherche vainement le film depuis des années !… à quand une édition en DVD ?
J'ai vu ce film j'avais 14 ou 15 ans et j'en frissonne encore. Je le recherche depuis en vain. Peu importe le support VHS où aux archives d'une quelconque vidéothèque, je me déplacerais pour aller le visionner en salle si je savais où. J'aimerais tellement le revoir tant l'emprunte est profonde, inénarrable. Je suis heureuse que certains l'aient vu récemment. Où ? Comment ? Je ne l'ai vu qu'une seule fois. C'était il y a 25 ans…
Pierre Fresnay est au top niveau, exceptionnel…
Vous pouvez trouver le DVD du film Le défroqué en achetant, sur internet, la version «Lo spretato» qui a l'option du français et de l'italien (DVD Video, Ed San Paolo).
Cordiales salutations.
Je viens de regarder une copie (DVD) du Défroqué. Ce film est magnifique et la copie (image et son) est excellente. Dire que la copie est "immonde" est un pur mensonge.
Un film admirable, dans la droite lignée de MONSIEUR VINCENT et de DIEU A BESOIN DES HOMMES. L'interprétation bouleversante de deux acteurs que l'on décrie ignoblement aujourd'hui. Une véritable leçon de morale, mais certainement pas de celle de M. Peillon.
Il y a beaucoup d'outrance, pas mal de maladresse et même des scènes un peu ridicules dans ce grand mélodrame qui fut, je crois un immense succès, mais il y a aussi de la hauteur de vue, de la noblesse d'âme et de l'émotion. Je ne crois pas pour autant que Le défroqué puisse être, aujourd'hui, mis sous tous les yeux : il faut avoir une certaine sensibilité aux questions spirituelles, un minimum de culture catholique et une envie de se pencher sur ces questions de Grâce divine, de pardon des offenses, de communion des saints et de mystère de la vocation sacerdotale.
Disant cela, je ne me veux pas le moins du monde méprisant, ni même éloigné de ceux que ces mots et ces idées n'intéressent pas, ou qui les regardent comme des archaïsmes mythologiques. Le monde a changé, depuis 1954, date de sortie du film et ce mot de Défroqué qui sonne comme une claque donne lieu aujourd'hui à de l'indifférence ou au sarcasme alors qu'à l'époque il apparaissait comme terrifiant. Dans ma famille, défroqué était plus stigmatisant, sans doute, que criminel : on a quelquefois de bonnes raisons de zigouiller son mari ou son voisin, mais trahir Dieu, c'est inimaginable.
Cette archéologie est, il me semble, nécessaire pour bien saisir la dimension du film dans ce qu'elle a de plus spécifique : l'effroi paralysé des officiers prisonniers qui, parce que le prêtre célébrant (Guy Decomble) meurt après la Consécration, mais avant la Communion en laissant l'hostie dans la patène n'est compréhensible que dans cette optique ; de même la scène au cabaret russe (le Raspoutine ou quelque chose comme ça) où Maurice Morand (Pierre Fresnay), le Défroqué, dans un élan provocateur, sacrilège, diabolique consacre un plein seau de champagne par les paroles sacramentelles et oblige en quelque sorte le séminariste Gérard Laccassagne (Pierre Trabaud) à ingurgiter ce qui est désormais le Sang du Christ… (et il y a une notation, qui n'est pas du meilleur goût, et qui ne se saisit que dans une perspective anteconciliaire : le pauvre Lacassagne est obligé d'aller se faire vomir pour que le champagne consacré ne puisse voisiner dans son estomac avec le rognon au Madère et la pêche Melba). Ce plus spécifique que j'évoque est-il ce qu'il y a de meilleur ? On jugera en fonction de ses convictions mais, si on plonge le nez dans le film sans le considérer seulement comme une survivance du début des années 50, on y trouvera la mise en scène de plusieurs préoccupations qui ne sont pas tout à fait de la même aune que les sujets de société qui agitent aujourd'hui le paysage des écrans.Je l'ai dit, c'est souvent maladroit, c'est réalisé pour le public populaire qui allait tous les samedis soirs applaudir le film de la semaine, surtout quand il était paré d'une aussi grande vedette qu'était le Luthérien Fresnay et réalisé par son solide complice Léo Joannon, grand spécialiste des thèmes à implication morale (Le carrefour des enfants perdus, Le Secret de sœur Angèle, L'Homme aux clés d'or, Le Désert de Pigalle). Mais ça ne vise pas vers le bas, c'est exempt de cynisme, de sarcasme, de second degré, toutes les choses si faciles de notre actualité, tout ce qui fait florès au Grand journal de Canal+.
C'est daté, ringard, maladroit. Mais c'est très bien.
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