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Forum : Un Justicier dans la ville

Sujet : Death


De Jarriq, le 20 mai 2003 à 18:26

A revoir le n°1 qui jouit d'une assez bonne réputation, on se rend compte que Winner n'a pas décliné. Il a toujours été mauvais ! Abusant des focales courtes, du zoom, des plans faisant moins d'une seconde, de contre-jours d'un autre âge, il gâche un thème passionnant en le traitant par-dessus la jambe. Et puis ce personnage de flic caricatural ! Le choix de Bronson n'est pas des plus heureux. On est tellement habitué à le voir un flingue à la main, qu'on a du mal à croire à son traumatisme quand il va vomir après avoir tué un homme. En fait, ça mériterait presque un remake. Dans un des premiers "NYPD Blue", David Schwimmer jouait un avocaillon qui rêvait de devenir justicier et c'était autrement plus crédible et intéressant.


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De buchinsky, le 11 novembre 2008 à 21:28

Alors là,tu n'es pas honnête avec ta critique!Le problème,avec ta critique,c'est que tu critique une manière de filmer de l'époque.Tu compares cela peut-être avec des films plus récent ou la façon de filmer à changer.Et en parlant d'époque;en critiquant Bronson qui n'est pas crédible en assassin repenti,tu as surement du voir ces films"D'après"Justicier mais avant…car à l'époque il n'avait pas fait de film dans ce genre là.Donc tu dois baser tes critiques sur la qualité du film mais pas sur les à priori que tu as sur des souvenirs lié à ton époque ou des "rôles" qu'un acteur a pu jouer après. Bref,pour te dire que Le "Justicier" est un bon film à découvrir sans préjugé sur son époque ou sur son acteur.Sûrement le meilleur avant qu'il ne soit exploité par la firme "Cannon" dans des rôles quasi- parodique:le Justicier 5 en témoigne…


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De PM Jarriq, le 12 novembre 2008 à 10:07

D'abord, bravo de défendre bec et ongles, des films généralement jugés comme indéfendables !

Ensuite, je ne critique pas une façon de filmer "d'époque" : que ce soit en Italie, aux U.S. ou au Japon, de nombreux films des années 70 ont une tout autre tenue que Death wish, et ne cèdent pas à la facilité. Pour ce qui est de Bronson, je parlais simplement de son image grand public. Des Sept mercenaires à Douze salopards, en passant par le film de Leone ou même à Mr. Majestyk tourné la même année que Death wish, on peut affirmer sans trop s'avancer que son image était celle d'un homme d'action, habitué aux armes à feu, et dont l'occupation principale dans ses films, est de tuer des gens. Donc, le voir en pacifiste émotif au début de Death wish, peut paraître surprenant. Ce n'est pas pour rien que les producteurs avaient d'abord pensé à Henry Fonda ou Burt Lancaster dans le rôle de Kersey, comédiens plus âgés et plus cérébraux. C'est un peu comme si à la place de Kevin Bacon, les producteurs de Death sentence avaient offert le rôle à Bruce Willis… Ou ceux de A vif, à l'actrice de Xena à la place de Jodie Foster.


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De fretyl, le 11 juin 2019 à 10:57
Note du film : 4/6

Étrange la réputation controversé de ce film à la morale en effet sulfureuse. C'est sans doute la suite du reste de la série et du nombre de rôle de Justiciers qu'il ne s'en est ensuivit qui a joué à sa défaveur.

J'entends bien ce que n'ont cessé de dire les uns et les autres sur un Bronson anéanti par la mort de sa femme violée avec sa fille qui, traumatisée par cet événement violent, finit dans une structure psychiatrique.

Bronson dans la première partie du film, troublé, exténué, lessivé dans un registre plus dramatique que Flingueur. Certains n'y croient pas !

J'y trouve pourtant avec le recul, un véritable contre emploi dans un film par moment poignant, comme est douloureuse la relation qu'il tente de poursuivre avec son gendre, dans des repas en tête à tête et des visites à l'hôpital.

La première partie est une vraie réussite.

Que dire que la prolongation s'empêtre dans une justification de l'auto défense. Et pourtant face à une violence urbaine sans limite et face à des agressions sexuelles, violentes, extrême les arguments de Winner pour le New York des années 70 sont plausibles et crédibles.

Donc Bronson errant tardivement dans les quartiers, les parcs à drogués, les rames de métro à la recherche de sa prochaine (de ses prochaines) victimes a quand-même un certain côté Jouissif.

Paul Kersey humaniste de gauche au départ, qui finit même par penser que l'on devrait mettre, les déchets de la société dans des Chambres à Gaz !

Une police qui le laisse faire constatant le bien qu'il apporte à la sécurité des New Yorkais par ses exécutions pas si sommaires que ça.

Le dernier instant est assez malin. Lorsque Bronson avec un inquiétant sourire regarde la bande de loubards qu'il aimerait bien pouvoir descendre est un final angoissant ou le doute sur une probabilité de folie de Kersey et d'un goût qu'il aurait pris lui aussi pour le meurtre… Cet instant là rabat plutôt bien les cartes sur l'idee entretenu sur la légitime violence…

Finalement pas si crétin que ça !

Le plus beau rôle de Bronson ?


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