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Sujet : Le concept de réalité


De Patrice Dargenton, le 4 janvier 2004 à 11:22
Note du film : 6/6

Aussi exagéré que cela puisse paraître, ce film est plus proche du concept de réalité que du concept de fiction. Matrix est une sorte de simulateur qui vous plonge dans un univers virtuel où les seules limites sont celles de votre conscience. Toute connaissance peut être obtenue sur un simple coup de fil, il suffit de demander. La connaissance contient la théorie mais aussi la pratique instantanée de toute faculté de combat, de technique de pilotage, … le logiciel correspondant sera téléchargé dans votre psychisme. Ce monde à beau être une illusion synthétique, il n'en reste pas moins qu'il est possible de perdre la vie (ou plus précisément perdre l'espoir de survie), d'où la peur qui ralentit la vitesse de vos mouvements et vient tempérer vos initiatives.

Dans la routine du quotidien contrôlé par la matrice, un groupe de résistants décide d'accomplir la prophétie de la liberté humaine afin de mettre un terme à cette vie illusoire. Le centre névralgique de la résistance à protéger à tout prix est la mystérieuse ville souterraine de Zion. Les résistants sont recrutés parmi les hackers du réseau informatique, avant que leurs tendances subversives ne soient détectées par les agents spéciaux de la sécurité de la matrice.

Jamais un film n'a atteint un tel niveau pour illustrer l'enjeu de la combativité.Patrice Dargenton (Mon site)


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De shingo, le 1er mars 2004 à 00:47
Note du film : 0/6

Vieux torchon visqueux et immonde. Les frères Wachovski n'ont rien trouver de mieux à faire que de plagier les meilleurs chef-d'oeuvres du cinéma: tels que

Dark City(pour l'histoire et le contexte),

Black Mask(pour les SFX, entre autre: la trajectoire de la balle, mais aussi pour le chorégraphe des combats: Yuen Woo Ping),

Total Recall (pour le choix entre la réalité et le virtuel: la gélule rouge),

Ghost in the shell (pour l'histoire, et petits détails: transfert des données au niveau de la nuque, …),

Blade (pour le costume),

John Woo (pour les gunfights en ralenti).

Sans compter la ridicule prestation de keanu reeves raide comme une vantouse à chiotte.

Alors un conseil = effacez ce virus de votre mémoire et courrez voir les originaux, pièces maîtresses de notre patrimoine culturel (et qu'il faut préserver).


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De dani, le 4 avril 2004 à 09:59

Pour matrix tout à fait d accord : aucune relation avec d'autre film c'est trop d'honneur.


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De Saburo Ichimonji, le 4 avril 2004 à 18:13
Note du film : 5/6

Un film des plus insensés mais pourtant si logique et si bien inventé.je peine à saisir toutes les facettes de ce film mais quel spectacle et quelle idée originale et totalement inattendue.On en redemande!


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De Rico, le 23 janvier 2005 à 10:30

L'un des mailleurs films de SF jamais réalisé.

Une vision moderne, très jeu vidéo mais si bien traduite.

Un spectacle recelant des scènes d'anthologie qui est devenu "culte" dès sa sortie.

Le concept est incroyablement bien ficelé et les effets spéciaux bluffant.

J'ai adoré!


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De Mad Max, le 28 août 2005 à 16:13

Faux. Désolé mon cher ami mais ce film est un piège à c.. C' est juste un mauvais film d' effets spéciaux qui explique une histoire simple d' une façon compliquée pour donner une impression d' intelligence. Alors beaucoup de gens s' imaginent des théories…sur le film: -t' as vu Jojo, on est dominé par la matriqusme…

En plus les effets spéciaux sont mauvais: oui pour tout le monde, les Ef.Sp. ne se jugent pas à leurs quantités mais à leur réalité. Dans matrix on si croit pas du tout, ça se voit trop que c' est des images de synthèse, c' est pas réel. Bref c' est bien le genre actuel: frime, effets spéciaux en masse, une perle pour les ado fan de ce genre de daube, pas pour moi. Matrix est un film nul en tout point. Il existe dans le même genre d' histoire: Dark City, avec Kiefer Sutherland et là, c' est une vraie réussite, D.C est fascinant, merveilleux…


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De Mad Max, le 28 août 2005 à 16:20

Voilà quelqu' un de bien…T' as raison boy, Matrix est une véritable me…C' est effarant de voir à quel point le cinéma perd en qualité. La faute à tous ces abrutis qui se grattent les testicules en mangeant des chips, affalés sur le canapé tout en s' émmerveillant des effets spéciaux minables de ce genre de daube. Les vrais cinéphiles: allez voir Dark City, c' est un VRAI film.


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De Impétueux, le 23 octobre 2017 à 22:54
Note du film : 4/6

Je suppose que c'est à peu près à ce moment-là, grâce aux ressources devenues disponibles des images numériques qui permettent de tordre et de multiplier la réalité, que le cinéma a entrepris de réaliser une osmose entre le jeu vidéo, qui faisait une apparition éclatante, et ce que nous avions connu, qui était plein d'ellipses, de non-dits et d'appel à la simple imagination. Il est alors entré dans un autre domaine. S'est greffée à l'innovation technologique, en soi presque aussi intéressante qu'avaient été l'apparition du parlant, puis de la couleur, une sorte de syncrétisme pseudo philosophique où se mêlent des références de toute nature et où chacun peut retrouver ses petits.

Toujours est-il que Matrix semble avoir durablement marqué la génération qui avait quinze ans à l'époque de sa sortie (qui est donc aujourd'hui trentenaire) et avoir déterminé aussi, par ses innovations, tout le courant du cinéma moderne qui s'adresse, dans des salles de mieux en mieux équipées en écrans gigantesques, en dispositifs sonores assourdissants et en on ne sait quoi bientôt (des odeurs qui se dégageront du sol ? des fauteuils qui vous palperont au moment opportun ?), à des publics venus s'éblouir dans un grand spectacle ahurissant.

Montage hyper rapide, atmosphère oppressante, tonalités verdâtres ou jaunâtres propres à filer le bourdon à un noceur invétéré, basculement entre lieux incertains, où la crasse paraît un élément de décor, abus des ralentis ; bientôt, comme dans les matchs de football, on disposera d'une multitude d'angles de vue de la même scène ;ça existe d'ailleurs sûrement déjà, la notion de spectacle ayant envahi à peu près l'espace depuis vingt ans (ou presque : Matrix date de 1999) et l’homo festivus de Philippe Murray ayant gagné la partie.

On ne peut pas dire pour autant que c'est médiocre ou insignifiant : il y a beaucoup de brio dans le chatoiement continu de l'action, des idées fort décoratives (ainsi les tenues vestimentaires des personnages rebelles opposés à la très stricte austérité costumée de leurs adversaires), une constante invention dans les scènes d'action, malgré leur finalement lassante répétitivité. On peut se gausser, aujourd'hui, de la ringardise un peu ridicule de ce qui pouvait apparaître comme des modernités absolues au tournant du dernier siècle : aspect pataud des ordinateurs, des téléphones portables, de tout ce qui est, en fait technologique : après tout comme disait la grande Gabrielle Chanel, la mode, c'est ce qui se démode et il est préférable de sourire sans méchanceté devant ce fatras un peu lourdingue. on peut en revanche assez fort jubiler à des prouesses de réalisation, à des séquences très spectaculaires, à des idées angoissantes (les pieuvres métalliques dévoreuses de la chair du métal).

Mais tout cela entoure une pseudo philosophie pour classes terminales, où la pesanteur scientiste s'est tellement emparée du monde que seulement quelques révoltés essayent de lutter contre la disparition de l'humain, c'est-à-dire du faillible. Mixons avec ça un appel aux espérances messianiques de la survenue de L'élu dont le charisme et les pouvoirs, qu'il ne soupçonne pas d'emblée lui-même, feront une sorte de Messie, dénonciation d'une camarilla occulte qui s'est emparée du Pouvoir (en tant que tel objet d'une révolte espérée), appel aux théories les plus fumeuses de l'escamotage de la réalité (on a même, à propos de Matrix, cité Platon et le mythe de la caverne)…

Ce mélange d'images spectaculaires, de combats de kung fu et d'un scénario fuligineux est plutôt bien maîtrisé, au demeurant. la distribution est excellente : Néo L'élu (Keanu Reeves) semble ne rien comprendre à ce qui lui arrive pendant deux heures ; Trinity (Carrie-Anne Moss) est tout à fait séduisante dans ses tenues de vinyle noir au bonheur des fétichistes mais personne ne sait d'où elle vient et comment elle en est arrivée là ; Morpheus (Laurence Fishburne) a un physique étonnant et une présence massive qui le dispensent d'expliquer davantage son rôle.

D'ailleurs tout le monde s'en tamponne le coquillart : on est venu voir de la baston et des lignes de code vertes qui défilent. On est largement servi.


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