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Forum : Au bonheur des dames

Sujet : Adaptation soignée


De leo, le 29 janvier 2005 à 00:23

Je vote pour la parution de ce film en dvd. Pour le plaisir de revoir Darrieux et Philippe, Simon et Brunoy dans une adaptation soignée d'un roman de Zola.


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De spontex, le 29 janvier 2005 à 10:30

Pour Darrieux et Philippe, il va falloir chercher du côté de Pot-Bouille, qui est bel et bien sorti en DVD !


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De Impétueux, le 29 janvier 2005 à 11:21
Note du film : 5/6

Et Pot-Bouille, réalisé par Duvivier (qui est d'une toute autre dimension que Cayatte est, qui plus est sorti dans une excellente édition DVD (Canal+ classique)

Dans l'oeuvre de Zola, "Au bonheur des dames" est l'immédiate suite de "Pot-Bouille" ; qui connaît ce film de 1943 et pourrait nous en dire un mot ? Je ne me souviens pas de l'avoir vu… La distribution est alléchante, en tout cas…


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De Malico, le 2 mars 2005 à 23:02

Au sujet de "Au bonheur des dames", il s'agit du film avec Albert Préjean et non Gérard Philipe dans le rôle d'Octave Mouret. A ses côtés, on retrouve Blanchette Brunnoy et Michel Simon dans les rôles principaux. Vivement la sortie en DVD de ce film au charme un peu désuet mais qui dégage une magie certaine comme tous les bons contes de fées.


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De colinforever, le 2 mai 2005 à 15:43
Note du film : 6/6

Régulièrement, je consulte les sites de vendeurs de DVD, à la recherche de ce film "Au bonheur des dames", J'espère que nous aurons très bientôt la possibilité de l'acheter en DVD.


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De Impétueux, le 23 août 2005 à 22:01
Note du film : 5/6

Et je répète que si Octave Mouret apparaît dans les deux romans de Zola qui se font suite (Pot-Bouille puis Au bonheur des dames), les deux films dont nous parlons ici n'ont évidemment aucun rapport !

Au bonheur des dames – qui est donc chronologiquement la suite de Pot-Bouille en termes d'intrigue (Octave Mouret, après avoir épousé la belle et froide madame Hédouin est devenu veuf et seul patron du magasin) a donc donné lieu à une adaptation antérieure.

Ce n'est pas dramatique en soi, si ce n'est qu'on ne peut pas attendre du médiocre Cayatte qu'il arrive à la cheville du grand Duvivier ; mais la distribution paraît intéressante…


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De mina a fon sur le bonheur des, le 4 novembre 2006 à 14:17

au fait quel est la suite du bonheur des dames?

le précédent est pot bouille mais la suite???


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De Impétueux, le 4 novembre 2006 à 15:23
Note du film : 5/6

Ah non, il n'y a pas de suite ! Si les Rougon-Macquart est une suite de vingt romans – "histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire" – ça n'est pas pour autant un cycle romanesque linéaire ! On y retrouve des liens d'hérédité, des suites généalogiques, mais non pas un tableau complet et polyphonique de la totalité des personnages.

Ecrivant ceci, je crains d'être un peu abstrait pour une jeune fille comme vous semblez l'être : je reprends, donc : Zola, tout plein de théories assez contraignantes qui mettent l'hérédité au premier rang des comportements, imagine la descendance d'une Adelaïde Fouque, née en 1768, névrosée, mariée d'abord à un certain Rougon, puis, après la mort de celui-ci, maîtresse d'un ivrogne nommé Macquart ; de la descendance de cette Adélaïde vont naître donc des Rougon (romans : La Curée, "La conquête de Plassans", "Son Excellence Eugène Rougon", Le rêve, L'argent, "Le docteur Pascal"), et des Macquart (parmi la descendance de Macquart, il y a donc Octave Mouret, héros de Pot-Bouille et du Bonheur des dames, mais aussi – et c'est peut-être ce qu'il y a de plus célèbre, en tout cas ce qui a donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques, Gervaise Macquart, héroïne de "L'assomoir" et mère de Claude Lantier ("L'oeuvre"), Jacques Lantier (Germinal), Etienne Lantier (La Bête humaine) et de Anna Coupeau, dite Nana

Tous ces personnages vivent à peu près à la même époque, au Second Empire, (1852-1870), mais dans des milieux très différents, presque sur des planètes différentes, au point qu'ils ne se rencontrent pas, ou presque pas : milieux de la politique ou des affaires, de l'industrie naissante (la mine ou le chemin de fer), milieux artistiques, écclésiastiques ou militaires, etc.

J'ai sûrement été long et confus ; mais vous trouverez certainement sur Google des pédagogues bien plus clairs que moi !


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De Arca1943, le 4 novembre 2006 à 19:40

« …tout plein de théories assez contraignantes qui mettent l'hérédité au premier rang des comportements… »

Ah, certes; « contraignantes » à plus d'un titre. C'est le XIXème siècle, hélas, qui veut ça. C'est l'époque qui voit éclore des pseudosciences comme le sociodarwinisme, l'anthropologie physique, la physiognomonie, le polygénisme, l'eugénisme, les théories de Lambroso sur l'hérédité criminelle, et à travers tout cela, l'effroyable essor de la pensée raciale : « la transformation des peuples en races » (Arendt) ou « naturalisation des identités collectives » (Finkielkraut)… – bref, ce que G. A. Borgese, dans son essai "La Marche du fascisme", appelle avec raison « les superstitions biologiques » : croyances qui entraînèrent au siècle suivant les conséquences que l'on sait.

D'ailleurs, l'amnésie aidant, nous vivons de nouveau – après quelques décennies de relative accalmie sur ce front – des temps propices au naturalisme, au déterminisme biologique : on a vu récemment apparaître sur les campus nord-américains et britanniques – en toute impunité ou presque – de nouvelles moutures de cette même scie : sociobiologie, ethnobiologie (*)… Comme disait le robot de Perdus dans l'espace : « Danger ! Danger ! »

Parmi les antidotes, du côté scientifique : les travaux de l'éminent biologiste Cavalli-Sforza, de l'université de Stanford; du côté philosophique : Croce («Formations naturelles et formations historiques»), Arendt («La Pensée raciale avant le racisme») et Vercors («La Sédition de l'homme»). Parmi bien d'autres…

Tout ceci n'est pas pour décourager quiconque de lire Zola, bien au contraire; mais disons que les soubassements scientistes de sa vaste fresque sont à prendre avec de sérieuses précautions. Heureusement, ses croyances biologiques ne sont pas devenues collectives. Dans le cas contraire, il eût été surprenant de le retrouver à la tête d'un combat antiraciste.

Arca1943

(*) Je vais d'ailleurs bientôt savoir (des promesses, des promesses…) si ces matières étaient au programme des études de biologie que Bijana Plavsic, protagoniste du génocide en ex-Yougoslavie et promoteur d'une théorie sur la soi-disant "substance biologique du peuple serbe", a poursuivies aux États-Unis.


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De Impétueux, le 4 novembre 2006 à 20:45
Note du film : 5/6

Je partage tout à fait vos convictions, et votre circonspection, mon cher Arca ! (Je crains tout de même que notre jeune lectrice de Au bonheur des dames ne décroche un peu !).

J'ai une certaine affection pour Zola, pour sa faculté à faire vivre ses personnages, ses intrigues et ses milieux, mais, évidemment, ses obsessions pseudo-scientifiques semblent aujourd'hui condamner son grand dessein : celui qui lit, comme je l'ai fait, la suite des vingt romans de Rougon-Macquart, est quelquefois désarçonné par la juxtaposition de réels chefs-d'œuvre (Germinal) et de nullités effarantes (Le rêve, ou Le docteur Pascal) : c'est le système idéologique qui veut ça : on fait rentrer dans un moule défini la liberté nécessaire de l'écriture…


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De Arca1943, le 5 novembre 2006 à 14:35

En somme, si on prend chaque livre séparément, tout va bien ! Ainsi, dans Germinal, les idéologèmes dont nous parlons ne sont pas du tout évidents à repérer. La littérature garde ses droits.

Ceci dit, cher Impétueux, j'avoue que je suis fort aise de nous trouver ici du même côté de la barricade…


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De domireve, le 30 juin 2012 à 14:25

Je recherche le film "AU BONHEUR DES DAMES" de Cayatte (1943) avec Préjean et Simon. J'ai 48 ans et garde un excellent souvenir de ce film que j'avais vu à 20 ans au cinéma de minuit à la tv. Je suis navrée qu'il ne soit pas édité. Quelqu'un le possédrait-il et pourrait-il au moins me le prêter ? Merci beaucoup. Dominique Grandseigne : domigrandseigne@hotmail.com


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De Tamatoa, le 22 novembre 2012 à 01:22
Note du film : 4/6

On a beaucoup parlé de chef-d'œuvre en évoquant ce film. Et si tout était reuni pour en faire un, le résultat n'est pas à la hauteur de la réputation faite à cette œuvre. Et nous avons l'impression de perdre un peu Zola. Bien sûr, les moyens fastueux de la Continental nous épatent. Comme ce fut le cas pour Les enfants du paradis ou les visiteurs du soir. Car même si Carné s'en est quelques fois défendu, la maison de production allemande n'était pas très loin… Mais il semble qu' André Cayatte, très éloigné du registre qu'il nous offrira plus tard, registre dans lequel il ne souffre pas de la médiocrité dont le pare notre ami Impétueux, n'ait pas vraiment su tirer parti de ce casting de rêve dont il bénéficia. À part (bien sûr) un Michel Simon absolument parfait dans le rôle de Baudu, qui ressemble très étrangement au Cabrissade de La fin du jour quand il tente de jouer Flambeau dans L'aiglon. Même barbe, même costume Second Empire, même posture. C'est étrange… Il n'est pas certain que le reste de la distribution soit au taquet par rapport à ce que réclame le roman de Zola. Oserai-je vous dire qu'Albert Préjean est loin d'être le Mouret de Zola ? Il est mièvre, trop superficiel et un peu coincé. Au bonheur des Dames n'est pas une opérette ! Pour traduire la toujours bonne humeur et l'immense vitalité du personnage du roman, un Charpin, Léon Belières, Pierre Brasseur voire un André Luguet eut été un meilleur choix. De fait, son premier esclave Jean Tissier devient beaucoup plus intéressant que lui. De plus, on a octroyé à Suzy Prim un rôle de coquette libertine qu'elle endosse très visiblement à regret. Non pas qu'elle soit mauvaise, mais elle est avant tout tragédienne. Où étaient donc Viviane Romance, Suzy Delair ? En revanche, la toujours très pudique Blanchette Brunoy est irréprochable. Mais si l'histoire d'amour de Mouret et Denise avait été plutôt reléguée au second plan par rapport au roman, je ne m'en plains pas..

Toute la partie "grand magasin" Au bonheur des Dames bénéficiant donc des largesses de La Continental est filmée avec de gros moyens. Moyens considérables pour l'époque qui permet des plans très luxueux, en long, en large, en hauteur, les grues étant de sortie. Peut-on parler d'une étude, d'une réflexion sur l'évolution du commerce se faisant machine infernale, broyant sur son passage tout ce qui fut "petit commerçant" ? Peut-être… Mais ça reste quand même anecdotique. Beaucoup plus que dans le livre. En tous cas, le mauvais côté de la modernité est en marche et Cayatte a bien joué la partition.. On sent bien, comme on le sentit mieux encore dans les années 70, à l'ouverture des Carrefours, Auchan et autres Casino, que plus rien dans le domaine du commerce, ne serait plus comme avant. De ce côté là, le film peut s'enorgueillir d'être prophétique au diapason du livre. Comme le souligne Baudu, patron du Vieil Elbeuf, ruiné par l'éclosion du Bonheur des Dames :
"- Vous avez créé une machine monstrueuse qui vous écrasera comme vous avez écrasé les autres. Désormais le commerce souffrira d'une qualité, d'une probité et d'une confiance à jamais piétinée…Ne restera que le règne de la camelote et du tape-à-l'œil !-"

Je crois que ce de point de vue là, Cayatte a su faire passer le message tel que Zola l'avait voulu. Même si la facilité de Mouret pour s'acoquiner avec le petit personnel reste quand même assez utopique. On ne devient pas le patron de Au bonheur des Dames en étant humain, sentimental et gentil…

Pour la partie Baudu, Vieil Elbeuf, nous sommes là dans l'intime. Dans le sobre. Dans un cinéma sans grues. Je l'ai dit, Michel Simon est magnifique dans un combat perdu d'avance. Il donne au caillou (comme disait Gabin ) qui le filme, tout ce qui a fait de lui une star incontestée. Il surnage sur son vieux commerce à la dérive, recueillant sur son embarcation des futurs laissés pour compte comme Pierre Labry, Pierre Bertin, Maximilienne qui résistent inutilement avec lui jusqu'au naufrage final. Et ça, c'est l'autre pan du film. Pour moi, le plus intéressant et de loin. Le clinquant, le rutilant du grand magasin ne tient pas devant l'humanité, la confidence, des plus petites boutiques et de leurs propriétaires talentueux. Alors je sais bien que l'on raconte que Cayatte fut obligé d'adapter ce film en fonction de l'exigence allemande. L'œuvre de Zola, que les Allemands vomissaient franchement, devaient subir quelques transformations. Et que Pétain, que patati, que patata, que pour "faire plaisir" à l'atmosphère ambiante, il fait écraser Baudu en toute fin du film (du coup, parfaitement ridicule !), au lieu de le laisser mourir doucement en maison de retraite comme dans le roman. Mais toutes ces considérations m'emmerdent à un point…

Au bonheur des Dames est un grand film. Pas un chef-d'œuvre. Peut-être justement parce que ce genre de film ne supporte pas des aménagements forcés. Zola était un romancier "naturaliste". D'un naturalisme cru, forcené. Et si des erreurs peuvent être commises dans la distribution qui la représentera, ce genre de littérature supporte mal des agencements de circonstances..


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De Tamatoa, le 23 novembre 2012 à 15:52
Note du film : 4/6

Pour ne pas y aller de votre glose avertie, dois-je en conclure, ami Impétueux, que vous n'avez pas su programmer votre enregistreur ?..


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De Impétueux, le 7 décembre 2012 à 22:46
Note du film : 5/6

Merci, Tamatoa, de m'avoir refilé l'information que ce film rare passait à des heures où les honnêtes gens sont couchés depuis longtemps et de m'avoir permis de l'enregistrer. Et de le regarder, donc, tout à l'heure. Merci, merci vraiment.

Car c'est excellent. Il n'y a rien du Cayatte qui m'ennuie, du Cayatte postérieur, l'homme qui se plaçait en grande conscience vertueuse, spécialiste de ce qu'on appelle aujourd'hui des sujets de société ; il y a un réalisateur honnête, scrupuleux, suivant autant qu'il le peut la trame du roman, un des plus riches, les plus intéressants, les plus prédictifs d'Émile Zola.

Je suis à 98,5% (pour ne pas écrire à 99 !) enchanté de votre chronique et j'y ai retrouvé tout ce que je viens d'apprécier – ou de regretter – dans le film : la part démesurée prise par l'intrigue sentimentale au détriment des puissantes visions de la mutation du commerce, par exemple. Mais aussi la nullité intrinsèque d'Albert Préjean, à la fois pète-sec désagréable et ridicule chef d'entreprise à larges horizons.

Seulement – et c'est là que nous nous séparons – vous y auriez vu un Léon Belières, un Charpin ou un André Luguet ; mais quelle drôle d'idée d'aller choisir un vieillard ? Vous savez, bien sûr, que Au bonheur des dames est la suite de Pot-Bouille, qui narre l'irrésistible ascension commerciale d'Octave Mouret. Or il ne s'écoule qu'un an entre la fin de celui-là et le début de celui-ci. Et Octave est un homme très jeune… Dût ma proverbiale aversion pour Gérard Philipe en manger son chapeau, je dois dire que je le trouve très bien dans la version de Pot-Bouille réalisée par Duvivier : un séducteur, un arriviste veule, sans scrupules, sans morale et sans cœur : le faire jouer par un homme qui a dépassé la cinquantaine n'est pas concevable, vous l'avouerez… Cela dit, puisque le film antérieur a été réalisé après le film postérieur, nous pouvons nous demander qui aurait été un parfait Mouret en 43… Gabin, même s'il eût été là était un peu trop âgé ; Jean-Pierre Aumont ? Louis Jourdan ? Trop mièvres ! Je suis preneur de toutes suggestions…

Communions en tout cas dans l'admiration pour le grand Michel Simon, et pour certains seconds rôles, comme Maximilienne ou même Jean Rigaux ; mais celui qui m'a le plus émerveillé, c'est Jean Tissier, presque aussi éblouissant de talent vicelard que dans son rôle de Lallah-Poor de L'assassin habite au 21… Quel talent, celui-là !

Merci encore !


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De Tamatoa, le 7 décembre 2012 à 23:54
Note du film : 4/6

Seulement – et c'est là que nous nous séparons – vous y auriez vu un Léon Belières, un Charpin ou un André Luguet ; mais quelle drôle d'idée d'aller choisir un vieillard ?

Je vous attendais là ! Bien sûr que Mouret est jeune, très jeune, ambitieux, manipulateur et tout ce que vous voudrez ! Mais, comme vous, j'ai eu beau chercher, essayer de trouver un remplaçant à Préjean : Je n'ai trouvé personne…Alors j'ai pensé qu'il aurait mieux valu un Charpin, vivace, alerte, ""commerçant"" qui n'a jamais été ridicule auprès de Fanny, un Bélières, jonglant avec les jolies starlettes, malgré le merveilleux monologue sur la vieillesse, dans le schpountz ou dans L'assassin habite au 21, un "bandit qui connait la chanson" ou un Luguet, toujours très dandy, qui a tenu dans ses bras de bien jolies femmes, plutôt qu'un (et vous avez raison !) Jean-pierre Aumont ou Louis Jourdan trop affectés et gnan-gnan ! Et puis vieillards, vieillards… Comme vous y allez ! Ils sont tous les trois habités par une vitalité, une gnaque incroyable ! Et puis, de la même façon qu' on a su merveilleusement vieillir Michel Simon qui avait 43 ans au moment du tournage, je ne doute pas qu'on aurait pu rajeunir (maquillage, perruques) ces trois "vieillards" qui pouvaient, de toutes façons, en remontrer largement à Préjean…Peut-être pas sur sa jeunesse, mais pour l'art de l'arnaque et celui de retourner une dame beaucoup plus jeune, faites leurs confiance ! Blanchette Brunoy (justement) paraissait bien dix ans de moins que Blier, pourtant jeune, dans Le café du cadran et tout roulait pour le mieux. Un tour de taille un peu proéminant ? Bof : Ca se gomme.. Et puis : Vous l'avez trouvé si "jeune" que ça, Préjean ? Celà étant posé, en cherchant bien… Mais peut-être outre-Atlantique, alors. Genre Tyrone Power.

En tous cas, je suis ravi de vous avoir fait plaisir ! Je ne manquerai pas de réitérer si l'occasion se présente, mais il nous revient à tous de prévenir de la diffusion de ce genre de films peu communs et si rares !


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De Impétueux, le 8 décembre 2012 à 12:15
Note du film : 5/6

Vos arguments ne manquent pas de pertinence et les exemples que vous citez sont bien choisis ; mais je ne me résous pas à considérer un Mouret ayant dépassé la quarantaine ; ça n'est pas conforme à ce que Zola avait imaginé et ça reste marqué dans mon esprit (et donc évidemment pas dans celui des spectateurs initiaux du film de Cayatte) par la prestation de Gérard Philipe dix ans plus tard… Ah ce que ça aurait été bien si Duvivier avait tourné dans la continuité, et avec le même acteur, les deux volets….

Mais à ce moment là, une autre question angoissante se pose ? Qui, en 55 aurait pu interpréter le rôle de Denise Baudu ? Brigitte Bardot ?? Ah ah ah….


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