Le seul film de Lelouch réalisé "normalement" avec un scénario à peu près écrit. Donc, son seul vraiment bon film.
Sans aucun doute la comédie la plus réussie de Claude Lelouch. Il faut dire qu'il avait sous la main un fameux tandem : Denner et Villeret portent vaillamment le poids du film sur leurs épaules. Avec l'aide d'une savoureuse équipe de comparses, dont le cauteleux Jean-Claude Brialy!
Bonjour JARRIQ ! Vous m'avez fait bondir en écrivant que "Robert et Robert" est le seul bon film de LELOUCH !!! Certes, on aime ou on n'aime pas LELOUCH, mais je suis fan de "UN HOMME ET UNE FEMME" qui m'émeut toujours autant, "VIVRE POUR VIVRE", "LES UNS ET LES AUTRES", je ne vais pas dresser toute sa filmographie, juste un dernier que j'ai bcp aimé " AND NOW LADIES AND GENTLEMEN" ! Ce que j'aime, entre autres, chez LELOUCH, c'est le naturel des interprètes qui semblent toujours improviser, et, de leur propre avis, seul LELOUCH,qu'on le le veuille ou non, qu'on l'aime ou non, a cette "patte" LELOUCH ! Ce dernier a plus d'adeptes que de détracteurs même si certains films sont moyens, mais dans sa très grande majorité, sa filmographie affiche plusieurs excellents films !
Vu l'immense succès de son dernier film, vous devez être un des derniers lelouchiens ; mais bon ! faut de tout pour faire un cinéma !
Moi, je sauverais sans doute Le Voyou, La Bonne année comédies policières dotées d'une certaine saveur surtout grâce aux interprètes et, comme je suis amateur de farces, L'Aventure, c'est l'aventure. Mais toutes les pseudo-fresques du genre Toute une vie et Les Uns et les autres – avec l'ignoble transposition "cheesy" du Bolero de Ravel – monsieur Lelouch peut se les garder ! Je préfère de loin regarder Nous nous sommes tant aimés pour la vingt-deuxième fois.
Oui, La bonne année n'est pas mal, parce que Lino Ventura et la sublime Françoise Fabian (où a-t-elle été aussi belle ? peut-être dans Raphaël ou le débauché ?) forment un couple improbable, mais – précisément pour cela – très attachant, et que l'intrigue policière est bien enlevée….
L'aventure, c'est l'aventure, ôtez les gamineries rigolottes (mais tout de même bien limitées) d'Aldo Maccione sur la plage, et qu'est-ce qui reste ?
Désolé de vous avoir fait bondir, cher JBSOA, mais tout avis est subjectif et je vous admire de rester fidèle à un cinéaste aussi manifestement largué par son époque, dont la seule qualité – selon moi – est la persistance. Les films que vous citez (à part celui avec Kaas) sont effectivement ses meilleurs, mais que dire de "monstruosités" comme "La belle histoire", "Partir, revenir" voire "Edith et Marcel" sans parler de celui avec Tapie dont j'ai heureusement oublié le titre ? Sommets de kitsch, bouillie "new age" sans queue ni tête. Mais consolons-nous, après ses déclarations suite à l'échec de son dernier film, je suis sûr que Lelouch nous prépare un "partir-revenir" dont il est coutumier depuis 30 ans. De toute façon, s'il n'était pas là, il nous manquerait !
Bonjour Jariq ! Bien sûr que tout est subjectif ! Heureusement ! Aussi, suis-je complètement d'accord avec vous quand vous citez les "navets" mais ravi également que vous reconnaissiez que les quelques titres auxquels je faisais allusion, sont de bons films !Alleezzzz !!! Sans rancune ;-)
À la revoyure, drôle d'impression que laisse ce Robert et Robert, Lelouchien par excellence…
Entre les goûts volontiers mauvais de son auteur, musiques régulièrement ringardes, Lelouch a souvent été assisté par Francis Lai à qui l'on doit quand même des thèmes sonores mémorables dans le cinéma français qui laissaient leur empreinte sur certains films : le thème des Ripoux, du Corps de mon ennemi identifie parfaitement ces films… Chez Lelouch, citons L'aventure c'est l'aventure, La bonne année… Le voyou…
Robert et Robert surnage entre l'originalité de certaines séquences et des moments douteux… Le générique de début, le passage en club libertin… Et une fin bric-à-brac.
Cependant Villeret et Denner suscitent de la tendresse et Brialy en marchand d'amour est d'une hilarante hypocrisie. Finalement un sujet de société celui des agences matrimoniales des années 70 et de leurs dérives. Il aurait fallu y mettre de l'acide, du sulfurique ; Lelouch y montre des hommes et des femmes touchants en manque d'affection et certains moments font mouche, alors que d'autres virent au cauchemar gaga du réalisateur. Reconnaissons le, Lelouch pouvait parfois avoir du talent et surprendre.
C'était bien avant que le cinéaste se lance dans de longs films prétentieux et ça se laisse voir avec un peu de tolérance.
C'est en tout cas beaucoup plus subtil que le Je préfère qu'on reste amis avec Depardieu et parfois grave dans le désespoir de la solitude.
Le passage où nos deux Robert et Robert se retrouvent dans un bal ringard organisé par l'association et finissent la soirée seuls, sur l'air de il a neigé sur Yesterday est un moment émouvant.
Un film sur lequel les avis pourront diverger.
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