De Franco Brusati, tout le monde connaît (ou devrait connaître! honte sur vous si vous ne connaissez pas!) Pain et chocolat, un des sommets de la comédie à l'italienne qui était aussi sa première incursion dans le genre. Mais plus tard, Brusati a rempilé dans la comédie avec ce fort bon cru, étonamment tardif (1989!!) où l'indestructible Vittorio Gassman livre une de ses toutes dernières performances de "monstre" tragicomique dans le rôle d'un vieil oncle hédoniste et quelque peu barjo qui débarque sans crier gare dans la vie très, très rangée de son neveu Giancarlo Giannini, pour notamment lui souffler sa maîtresse (Stefania Sandrelli) et lui piquer ses tableaux…
C'est un petit miracle, à l'aube des années 1990, alors que les années 1980 ont vu le genre sombrer dans la déliquescence et la redite, de sortir soudain soudain de son chapeau une comédie à l'italienne qui fonctionne avec l'assurance des meilleurs crus. Et elle fonctionne, je veux dire avec cette spontanéité, cette irrévérence, cette finesse et cette simplicité apparemment linéaire mais qui cache toujours quelque chose. Le vieux fou créé par Gassman est sublime, Giannini est un conformiste des plus convaincants et les dialogues, signés par le classique tandem Benvenuti-De Bernardi, font mouche. Et puis on nous a ménagé une surprise finale qui jette soudain sur le personnage un éclairage inattendu…
Mais quant à savoir s'il faut rire ou pleurer quand l'oncle indigne perd ses pantalons en public en tentant de danser avec sa petite nièce (chargée de récupérer en douce le tableau volé), eh bien, là, c'est à vous de voir…
Arca1943
Je fais prendre l'air à la fiche de L'Oncle indigne, qui l'a bien mérité.
Je ne connais pas ce film, qui est si bien décrit et j'adore Vittorio Gassman !
Je vote pour la réedition de ce film en DVD ;
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