De feu Vangelis je retiendrais beaucoup de choses: ses débuts avec les "Aphrodite's Child", ses oeuvres en solos, ses Bandes originales, notamment celles composées pour le grand Frédéric Rossif et sa collaboration avec Jon Anderson de "Yes".
C'est effectivement un grand musicien à la carrière passionnante qui vient de nous quitter.
Hors cinéma, j'attire l'attention sur ses grandioses Odes chantées par Irène Papas. Une merveille !
J'ai été surpris, en revoyant les Chariots de feu récemment, de ne pas avoir davantage entendu le thème principal.
La musique à la fois futuriste et nostalgique de ce nouvel Orphée grec accompagna, dans Blade Runner, les rêveries de licornes d'Harrison Ford et l'agonie de Rutger Hauer dans l'ombre de la porte de Tannhäuser… aussi bien que l'entrée d'Alexandre dans Babylone sous les émaux bleus et or de la porte d'Ishtar (l'Aphrodite sumérienne), grisé par la lumière d'Apollon. Souhaitons à cet "Aphrodite's Child" franchissant à son tour le grand passage un bienheureux accueil dans les bras toujours aimants de sa divine mère.
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