Cette odyssée sous-marine se révèle vite horriblement statique et bavarde malgré le talent de comédiens comme Joan Fontaine, Walter Pidgeon ou Peter Lorre dont la présence accentue la comparaison defavorable avec vingt mille lieues sous les mers.
L'ensemble pourrait être racheté par de bonnes scènes d'action mais ce n'est pas le cas. Les effets spéciaux s'avèrent des plus rudimentaires: le sous-marin est une maquette plongée dans un bassin censé figurer l'océan. Les deux calamars géants et le requin présents dans le film sont des créatures en plastique qui ne devaient pas être bien convaincantes à l'époque. Seules les dix dernières minutes sont un peu plus rythmés que l'heure et demie précédente.
Pourtant l'idée de départ, le sauvetage de la planète terre où toute vie devient impossible à cause de l'augmentation de la température, passionnante et très actuelle, était prometteuse.
L'histoire du cinéma retiendra d'Irwin Allen qu'il fut le producteur inspiré des deux films-catastrophe les plus mythiques: L'aventure du Poséidon et La tour infernale. En revanche ses réalisations ne valent pas tripette.
Le sous marin de l'apocalypse a inspiré la série Voyage au fond des mers qui a laissé davantage de (bons) souvenirs au public.
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