C'est le premier film hollywoodien de
Ingrid Bergman et là réside sans doute son seul intérêt. Car
Intermezzo,
sans réel défaut, souffre d'un scénario convenu et formaté, avec une avalanche de violons pleureurs (d'autant que le héros en joue !). Heureusement, le film ne dure que un peu plus d'une heure. Il s'agissait sans doute pour Selznick de lancer son actrice dans de bonnes conditions, et mettant en valeur son minois et ses qualités dramatiques indéniables.