Oui, adorable. Parce que c'est bon, ça rafraîchit. On se colle la nostalgie d'une époque que l'on a pas connue où tout semblait si facile. Les gens, les sentiments, les institutions, la vie… Peut-être que je me trompe mais le plateau repas sur les genoux et le ventilateur distillant une douce fraîcheur, tout ce que je vois et entends me parait être comme un petit paradis perdu… Il faut dire que la guerre, même à peine terminée, semble loin. Les illusions comme les vrais sourires sont de retour. La bonhomie semble de rigueur. Sans laisser d'adresse est une historiette qui est loin d'être immodeste ou mégalomane. C'est un fait divers des plus tranquilles où les bébés se perdent (pas longtemps), où les fiancés disparaissent (pour de bon) et où les chauffeurs de taxi se transforment en Anges gardiens, pour rien, pas même un pourboire. Et tout finit très bien. Et pour une fois, ils ne se marièrent pas et n'eurent pas d'enfants. Mais une mutuelle reconnaissance éternelle. Un bien gentil film qui file son chemin sans le moindre ennui . Dommage que l'oubli en emporte tant, de ces oeuvres là. J'ai vraiment aimé ce petit roman de gare. Par contre, mes huîtres étaient un peu grasses ….
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