Un petit 4/6.
Abel Ferrara retrace en 80 minutes les 24 heures de la dernière journée du cinéaste italien, jusqu'à son assassinat par une bande de malfrats (sans doute en lien avec la mafia). La mise en scène et le scénario de Ferrara sont hyper-sophistiqués, le récit croisant des faits avérés avec l'oeuvre imaginaire du cinéaste italien. L'impression subjective finale lié à cette oeuvre de Ferrara est plutôt favorable, mais un coté obscur du propos limite sa portée. Clairement, ce n'est pas un grand film ! Ferrara montre un Pasolini luttant contre le consumérisme et l'oppression. Soit. Ce qui fait la valeur de l'oeuvre du cinéaste italien aujourd'hui est plutôt lié à sa créativité, à son imagination débordante, l'aspect naturel de ses récits et ses qualités de conteur. On ne retrouve pas particulièrement ces éléments au travers de cette évocation de la vie de
Pasolini.