Quand on voit la séquence où le punisher "torture" un malfrat en faisant semblant de le brûler au chalumeau, on reste un peu consterné. La moindre série de "24" à "Alias" enfile les scènes de torture sans ciller et un film cinéma se déballone pour éviter l'interdiction aux mineurs. Une étrange inversion est en train de se produire entre TV et cinéma, en ce moment…

A part ça, le film ne présente aucun intérêt et Thomas Jane ressemble à Christophe Lambert, le strabisme en moins.

Nouvelle adaptation du Punisher et nouvelle consternation… Ce film est vraiment bête et méchant. Pourquoi en rajouter dans le sordide et le sadisme ? Les origines sont déjà parmi des plus violentes pour les éditions Marvel des années 70, pourquoi en rajouter en ne faisant non plus disparaître la femme et l'enfant du héros dans une altercation entre voyous dans Central Park mais dans une boucherie où c'est carrément toute sa famille qui y passe (père, mère, neveux, nièces…) pour se venger de lui dans une longue tuerie.

BEURK !!!!!!!!!

franchement, je ne comprend pas vos critiques. moi j'ai adoré ce film et surtout l'acteur!! je trouve q'il a super bien joué son role et j'attends avec impatience ses prochains films!! si vous n'aimez pas l'acteur, aller voir peur bleue et vous ne pouvez que l'adorer..

Ayant pris ce film en retard et pour l'avoir regardé d'un derrière distrait, je croyais que c'était Christophe Lambert, ce qui ne m'a pas trop étonné vu que notre homme fait une carrière Américaine. Et voilà que Pm Jarriq nous apprend qu'il ne s'agit pas de lui. Mais quelle ressemblance ! Pour le reste, c'est du Grand et gros Bourrin, bien explosif ! Comme la bibine que boit Raoul : "-C'est du brutal !-" Avec un John Travolta qui joue à se faire des petits yeux cruels et qui balance sa femme adultère sous un train ! Le genre de type que les avocats détestent. Il a toujours l'air de souffrir de nervous breakdown. Un film oû on arrache les percings à la tenaille, histoire d'obtenir quelques renseignements, et oû les les pains dans la tronche, les brûlures au troisième degré, les membres écartelés et les descentes d'escaliers sur les reins laissent le héros de marbre ! Un dur, un vrai, un tatoué ! Mais quand on l'invite à manger des nouilles, il change de Tee-Shirt. Il sait se tenir en société à condition que la société ne le fasse pas trop Ch…r ! Il a une grosse bagnole et des flingues de concours chargés au magnum ! Quand il balance une chataigne, il a toujours l'air de penser : "- C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…-". Il jette au sens propre des millions par les fenêtres, et refuse les avances de la bombasse de service. Comme la bibine que boit toujours Raoul : "-Il est curieux…-"

Mais le générique de fin arrive assez vite et c'est tant mieux parce que : C'est vrai qu'sur la fin il disait un peu n'importe quoi. Il avait comme des vaps, des caprices d'enfant.

Le Must !

Il est clair qu'il faut voir ce film comme on tourne les pages de la célèbre BD Marvel. Et dans le genre c'est plutôt reussi. C'est outrancier, énorme, bourrin avec de jolies scènes d'amitiés. Avec un bon point pour la tendre et jolie Rebecca Romijn qui en voudrait un peu plus… Jonathan Hensleigh se fait plaisir derrière la caméra et en rajoute des tonnes dans les effets grandiloquents. On frise parfois le ridicule, c'est vrai. Mais l'exagération des effets dramatiques nous renvoie à la bande dessinée qui n'est pas en reste. Il ne manque à ce film que des bulles pour que l'on fasse vraiment corps avec le monde de Marvel et toutes les excentricités qui peuplent son univers. Ce n'est pas plus ridicule que Daredevil ou le fantôme du Bengale. Il faut entrer de plain-pied dans une BD qui bouge et pas dans un film avec ses quelconques subtilités. The Punisher est le super-héros le plus sombre de l'univers Marvel et de l'ensemble des comics. Il ne possède pas de pouvoir particulier et n'est donc pas un mutant. Mais qu'est-ce qui pourrait donc bien le distinguer d'un super-vilain ?! Il les tue tous ! Tout simplement. Croyez vous qu'Elektra soit plus distinguée dans l'adaptation que Rob Bowman en a fait ? Seule la plastique irréprochable de Jennifer Garner rend ce film à peine regardable.

The Punisher nous révèle un Thomas Jane plutôt convaincant en face d'un Travolta désabusé. Nous l'avons même échappé belle, c'est le lourdaud, l'abruti Vin Diesel qui avait été pressenti pour le rôle titre. La scène finale est diaboliquement cruelle et démesurément présomptueuse mais avant que ce soit Jonathan Hensleigh qui s'exprime avec sa technique, c'est d'abord Marvel qui parle à nos yeux d'enfants…

Parce que tout est là !

« …un Thomas Jane plutôt convaincant… »

Tamatoa, puisque vous êtes un des rares à aimer Thomas Jane dans ce rôle, ce qui n'est pas mon cas, alors vous êtes le public idéal pour le rôle de sa vie, un polar-biopic sud-africain où, à ma grande surprise, je l'ai trouvé électrisant. Et dont voici la bande annonce.

[http://www.youtube.com/watch?v=r04uE3aKk(..)]