Terminator Genisys était sensé amener un nouveau souffle à la saga initiée par James Cameron en 1984. Il lui fait en réalité offense. La commande des producteurs dictée par le fan service fait que le film d'Alan Taylor multiplie les références au film originel… Sauf que ces dernières sont sans saveur et sont finalement qu'un mix complètement nawak des deux premiers films. Le film se perd dans des dialogues incessants qui ne font qu'enfoncer la débilité du scénario par trop alambiqué avec tous ces espaces temps vraiment foireux . Arnold Schwarzenegger est tellement rouillé et constipé qu'il n'a même plus besoin de forcer le trait pour imiter le déplacement d'un robot et peine à redorer le blason de ce film bâclé. Mais le pire du pire reste Emilia Clarke qui joue comme une dinde. C'est réellement immonde à voir ! Même les scènes d'action sont nulles, on a droit à des resucées récupérées dans les films antérieurs et quelques peu modifiées, digne d'une web série amateur. Des scènes mollasses à San Francisco mal filmées et loin d'être impressionnantes . Le pire c'est qu'on ne ressent aucunement la puissance du Terminator dans les combats. Les dialogues sont débiles et abrutissants et une fois arrivé à la destination finale, on a droit à une des fins ouvertes la plus niaise de l'histoire de la saga. Et puis la bande originale du film qui me parait à des années lumière de Terminator 1 et Terminator 2. Cette présence musicale qui mettait la pression, donnait une immersion plus profonde, accentuait l'action et l’émotion à quasiment foutue le camp à l’exception de deux, trois moments d'une poignée de secondes. Bref le pire volet de la célèbre saga robotique. Terminator, je te dis "Hasta la vista, baby"…