Le défaut du film est sans doute, comme dans tous les autres "films a sketchs", une relative inégalité des différents segments mais l'ensemble marche bien tant les deux acteurs, Dudley Moore en Faust moderne et Peter Cook en diable sont bons. En revanche, la publicité du film a toujours mis en avant une Raquel Welch en petite tenue alors qu'elle n'apparaît que très brièvement.
La mise en scène est brillante, inventive : un beau scope-couleur, du rythme, des cadrages soignés, une élégance dans les mouvements de caméra.
Il y a un côté pop-art qui pourrait vieillir le film, mais on est au contraire frappé par son caractère prémonitoire. La scène des nonnes qui font du trampoline annonce les "Monty Python" dans sa loufoquerie et la comédie italienne dans son irrévérence. Quant à la promesse finale du diable (je vous laisse la découvrir) elle est devenue réalité.
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