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Filmographie

Voici les films auxquels René Hervil a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de René Hervil : (Tous) (Réalisateur) (Scénariste) (Acteur)

1936
Les Deux gamines (Cinéma) – Réal. Maurice Champreux, René Hervil – Claude Barghon, Abel Tarride, Jacqueline Daix

Ginette et Gaby, dont la mère a disparu lors d'un naufrage et dont le père est indigne, maltraité par la gouvernante de leur grand-père, s'enfuient et sont recueillies par un jeune avocat. La villa de […]

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1934
Un Train dans la nuit (Cinéma) – Réal. René Hervil – Dolly Davis, Georgius, Alice Tissot

Des voyageurs ayant raté leur correspondance, sont obligés de passer la nuit dans la salle d'attente d'une petite gare de campagne. On leur raconte qu'un train fantôme fonce dans la nuit à chaque anni […]

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1933
Mannequins (Cinéma) – Réal. René Hervil – Noël-Noël, Edmée Favart, Gaby Basset

Le vendeur du rayon de gants s'endort un soir sur le comptoir. Les mannequins de cire s'animent et amoureux de "Fleur de Pêcher", qui ressemble étrangement à la jeune fille qu'il aime, le je […]

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1932
Les Vignes du Seigneur (Cinéma) – Réal. René Hervil – Victor Boucher, Simone Cerdan, Jacqueline Made

Henri boit et prétend à Gisèle que, s'il boit, c'est parce qu'elle refuse son amour. Lassé d'Hubert, Gisèle devient la maîtresse d'Henri qui, ivre, le raconte à Hubert. Dégrisé, il dément ses propos e […]

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1931
Nicole et sa vertu (Cinéma) – Réal. René Hervil – Alice Cocéa, André Roanne, Paulette Duvernet

Une jeune femme amoureuse use de représailles envers un mari volage : un peu bourgeoise, elle se transforme en mondaine coquette, change son appartement en demeure ultra-moderne, donne une fête e […]

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1931
Azaïs (Cinéma) – Réal. René Hervil – Max Dearly, Simone Rouvière, Pierre Stéphen

Un médiocre professeur de piano, qui depuis 35 ans connaît la malchance, se laisse convaincre de la véracité de la théorie du philosophe Azaïs : à 35 ans de malheurs doivent inévitablement succéd […]

2 messages

1930
Le Mystère de la villa rose (Cinéma) – Réal. Louis Mercanton, René Hervil – Léon Mathot, Simone Vaudry, Louis Baron fils

Une vieille dame, fervente de spiritisme, est assassinée. Un haut fonctionnaire de la police, un gaffeur incurable, un joueur effréné, une innocente compromise, participent à l'aventure.

Version angl […]

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1930
La Douceur d'aimer (Cinéma) – Réal. René Hervil – Renée Devillers, Victor Boucher, Henri Bosc

Un jeune ingénieur de province compose des romances charmantes qu'un de ses cousins de Paris place chez des éditeurs. Mais le cousin ses les approprie. Le jeune provincial débarque à Paris où il s'épr […]

1 message

1928
Minuit, place Pigalle (Cinéma) – Réal. René Hervil – Nicolas Rimsky, François Rozet, Renée Héribel

Prosper, maitre d'hotel du Flamant Rose, part a la retraite. Les jours lui semblent long et il s'ennuie. Il retourne au Flamant Rose, comme client, et s'y ruine peu a peu…

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1928
Le Ruisseau (Cinéma) – Réal. René Hervil – Pépée Bonys, Roland Caillaux, Tony d'Algy

Un peintre de renommé, trompé par sa maitresse, rencontre dans un cabaret une délicieuse petite femme, Denise, et très complice, ils finissent par s'aimer. Mais sa maitresse poursuit le jeune homme, e […]

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1928
La Meilleure maîtresse (Cinéma) – Réal. René Hervil – Paul Amiot, Hubert Daix, Sandra Milovanoff

Vachette est employé dans une somptueuse bibliothèque sans visiteurs, fondée par un richissime Americain. Il y écoute les recits de son camarade Courjeau, véritable Don Juan. En vacances, il rencontre […]

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1927
La Petite chocolatière (Cinéma) – Réal. René Hervil – Dolly Davis, Simone Mareuil, Luitz-Morat

Benjamine Lapistolle, fille d'un riche chocolatier, tombe dans la vie d'un petit fonctionnaire : Paul Normand. Enfant gâtée et autoritaire, elle bouleverse le train-train du jeune employé. Elle p […]

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1927
Le Prince Jean (Cinéma) – Réal. René Hervil – Renée Héribel, Lucien Dalsace, Paul Guidé

Claire d'Arlon aime Jean d'Axel, joueur qui arrive à se ruiner. Il s'expatrie sans le dire à claire, qui finit par épouser un fourbe de banquier, qui a contribué à la ruine de Jean, afin de lui prendr […]

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1926
L'Homme à l'Hispano (Cinéma) – Réal. Julien Duvivier – Huguette Duflos, Georges Galli, Acho Chakatouny

Alors qu'il est ruiné Georges Dewalter rencontre Lady Oswill qui le croit richissime, parce que son ami Deleone lui a prêté une Hispano. Ils s'aiment et Georges dépense ses derniers billets, puis reco […]

1 message dont 3 votes pour une (ré)édition DVD

1926
Le Bouif errant (Cinéma) – Réal. René Hervil – Janine Merry, Frédérique, Jane Pierson

Les aventures rocambolesque de Bicard dit "Bouif" qui vend son corps à des expériences scientifiques, prend l'identité d'un prince prétendant à un trône qu'il n'a pas envie de prendre, déjou […]

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1925
La Flamme (Cinéma) – Réal. René Hervil – Joe Alex, Octave Berthier, André Courtal

Cleo d'Aubigny a eu, dans sa jeunesse, une aventure avec le riche Lord Sedley et un enfant est ne. Mais accaparée par son metier de danseuse, Cleo ne peut s'occuper convenablement de l'enfant aussi Se […]

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1925
Knock, ou le triomphe de la médecine (Cinéma) – Réal. René Hervil – Fernand Fabre, René Lefèvre, Léon Malavier

Le Dr Knock s'installe dans un bourg de Correze où son prédécesseur, le Dr Parpalaid n'a pas fait de bonnes affaires. Les villageois, en parfaite santé, sont tous des avares. Mais Knock proclame que & […]

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1924
Paris (Cinéma) – Réal. René Hervil – Dolly Davis, Joe Alex, L. Alibert

Jean met au point pour les usines Revoil, un moteur révolutionnaire. Sa fiancée, est engagée dans un music-hall et se laisse entrainer dans la vie facile de Paris, au grand désespoir de Jean, avec qui […]

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1923
Aux jardins de Murcie (Cinéma) – Réal. Louis Mercanton, René Hervil – Pierre Blanchar, Pierre Daltour, Max Maxudian

La rivalité de Murcie entre "ceux d'en bas" et "ceux d'en haut" à propos des eaux d'irrigation, dégénère souvent en bagarres. C'est ainsi que Pancho, le fiancé de la ravissante Mar […]

4 messages dont 10 votes pour une (ré)édition DVD
1923
Le Secret de Polichinelle (Cinéma) – Réal. René Hervil – Andrée Brabant, Gabriel Signoret, Maurice de Féraudy

Les Jouvenel sont désireux de marier leur fils Henri, avec Genevieve Langeac Mais le jeune homme avoue qu'il n'est pas libre, ayant connu Marie, une gentille ouvrière, dont il a un enfant. Désavoue pa […]

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1922
Le Crime de Lord Arthur Saville (Cinéma) – Réal. René Hervil – André Nox, André Dubosc, Barral

Un chiromancien à la mode prédit à Lord Saville qu'il deviendra un assassin. Saville est dès lors en proie à la hantise du meurtre. Deux tentatives échouent. Comme cette hantise a retardé, puis annulé […]

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1921
Blanchette (Cinéma) – Réal. René Hervil – Léon Bernard, Maurice de Féraudy, Pauline Johnson

Blanchette est la fille d'un cabaretier de village que ses enfants ont poussé à devenir institutrice. Cette promotion sociale l'éloigne d'eux : elle rêve d'épouser Georges, le fils du châtelain d […]

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1920
L'Ami Fritz (Cinéma) – Réal. René Hervil – Léon Mathot, Huguette Duflos, Thérèse Kolb

Un riche proprietaire alsacien, est au grand désespoir de sa servante, et du rabbin, un celibataire endurci, qui n'apprecie que la bonne cuisine, et la compagnie de ses amis, approuvant, eux aussi, la […]

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1919
Simplette (Cinéma) – Réal. René Hervil – Suzanne Grandais, Pierre Sailhan, Gilbert Dalleu

Simplette, la fille d'un paysan dur et rapace, a une marraine qui voudrait la voir épouser son neveu Robert. Celui-ci snob et arriviste, dédaigne Simplette, et se consacre à une actrice : Tania. […]

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1919
Son aventure (Court-Métrage) – Réal. René Hervil – Marie-Ange Fériel, Jacques de Féraudy

Nina, une petite bouquetière niçoise, se fait remarquer par un détective, à cause de sa passion pour le cinéma. Il lui demande de l'aider dans son enquête Elle délaisse donc son fiancé, et se fait eng […]

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1918
Un Roman d'amour et d'aventure (Cinéma) – Réal. Louis Mercanton, René Hervil – Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Fred Wright


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1917
Mères françaises (Cinéma) – Réal. René Hervil, Louis Mercanton – Sarah Bernhardt, Berthe Jalabert, Gabriel Signoret


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1915
Jeanne Doré (Cinéma) – Réal. René Hervil, Louis Mercanton – Sarah Bernhardt, Raymond Bernard, Jeanne Costa


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1912
Britannicus (Court-Métrage) – Réal. Camille de Morlhon – Romuald Joubé, Gabriel Signoret, René Hervil


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Biographie

René Hervil

Avant d'attaquer la mise en scène, René Hervil débute au cinéma dans l'interprétation, notamment dans la série « Maud » et « Fred » aux côtés de Régina Badet et de Suzanne Grandais en 1912. Grièvement blessé à la guerre, il est réformé. En 1916, en collaboration avec Louis Mercanton, il signe son premier film, simplement intitulé Suzanne, prélude à une série dominée par Suzanne Grandais. Toujours avec Louis Mercanton, il tourne jusqu'en 1918 plusieurs films dont Bouclette (d'après Marcel L'Herbier), le Torrent et Un roman d'amour et d'aventures, première œuvre de Sacha Guitry. À la société Éclipse où il travaille, on le considère comme l'un des piliers. En 1919, il prend son envol et ne cessera de réaliser jusqu'en 1936. Il apparaît comme un bon artisan, avec parfois de bonnes idées, qui lui font obtenir de jolis succès publics. La critique est plus réservée, lui reconnaissant un style sans réelle ingéniosité. En 1919, l'Ami Fritz, d'après Erckmann-Chatrian lui offre un beau succès. Tourné en décors naturels en Alsace à l'instigation de Suzanne Devoyod (sociétaire de la Comédie-Française et dirigeant Les Films Molière), il est interprété par des artistes de renom (Huguette Duflos, Léon Mathot, de Max) avec une beauté plastique particulière. La critique attend alors un cinéaste prometteur : avec Blanchette (1921), il est couvert d'éloges. On lui reconnaît une capacité à faire jouer les acteurs du Français (de Féraudy, Thérèse Kolb, Léon Bernard) avec dépouillement et, d'après Henri Fescourt, « on ventait aussi le sentiment des paysages, arbres sans feuilles, neige morne, âmes froides ». Le Crime de Lord Arthur Saville d'après Oscar Wilde, étonne tout autant la même année par la qualité de l'atmosphère que le cinéaste a donnée à son œuvre, aidé en cela par le chef opérateur Amédée Morin. Après un drame familial conventionnel, le Secret de Polichinelle (1923), son Paris (1924), également produit par Le Film d'art (Vandal et Delac) et interprété par Dolly Davis, est un franc succès. Jusqu'au parlant, à l'instar d'un Marcel L'Herbier, René Hervil jouira d'une très bonne réputation auprès de la critique, associée aux bonnes réussites commerciales que sont ses films, qui seront plus tard l'objet de nouvelles versions à l'arrivée du parlant. La Flamme (1925), d'après la pièce de Charles Méré, tourné à Saint-Moritz avec Germaine Rouer (qui en gardera le meilleur souvenir de sa carrière) et Charles Vanel, puis Knock ou le triomphe de la médecine (1925) d'après Jules Romains avec Fernand Fabre, suivis du Bouif errant (serial, 1926) d'après le roman de Guy de La Fouchardière et Celval apparaissent comme des opérations montées pour faire de l'argent, sans réelle intervention esthétique du cinéaste, alors sous contrat avec Vandal et Delac. Le film suivant semble une rupture, produit quant à lui par la société des Cinéromans d'après la célèbre pièce de Paul Gavault : la Petite Chocolatière (1927) avec Dolly Davis, plus léger, mais plus recherché. Par contre, le Prince Jean (1928), de nouveau d'après Charles Méré et issus des studios Cinéromans est loin de convaincre. De ses derniers films muets, Minuit… place Pigalle (1928) est à retenir. Adaptation de Maurice Dekobra par Jacques de Baroncelli et décors signés Jaquelux pour une œuvre singulière dans la filmographie de René Hervil. À partir d'un maigre sujet, il a réussi un film émaillé d'inventions esthétiques, retrouvant une forme très carrée, sans longueurs, parfaitement dirigée. Il a faite sienne une œuvre banale et sans invention. Sa prochaine bande, la Meilleure Maîtresse (1929), qui a pour collaborateurs Jean-Louis Bouquet ou Christian-Jaque, serait à oublier. Et là, le parlant s'annonce et le déclin d'un cinéaste pourtant prometteur. Jusqu'en 1936, René Hervil va réaliser huit films (Nicole et sa vertu, 1931, les Vignes du seigneur, 1932…), dont on ne peut rien sauver, pas même cette Douceur d'aimer (1930) qui a la caractéristique d'être la première apparition au cinéma d'Arletty… Henri Fescourt faisait de lui un beau portrait : « Ce qui pourrait caractériser le talent de René Hervil, c'est la conscience claire du conflit dramatique, sa façon puissante de l'exposer. Art dru et lignes simples. Hervil sait couper. Ses sujets de préférence tirés de pièces de théâtre ne sont jamais fades. L'énergie colorée qu'il déployait pour diriger ses acteurs, ses exigences à leur égard lui permirent d'obtenir d'eux des interprétations solides. Enfin, au cours de sa carrière, il a formulé des aphorismes ramassés, à ne point oublier. Comme on lui proposait pour un rôle pathétique de grand seigneur un acteur dont le buste long faisait paraître les jambes courtes, Hervil avertit : "Un prince bas sur pattes ne fait pas pleurer". » René Hervil abandonne le cinéma à l'âge de 53 ans et s'évapore donc en 1936. Il est mort dans une maison de retraite de la région parisienne et disait à qui voulait l'entendre qu'il « aurait pu faire mieux ».

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Liens

imdb.com La fiche IMDb de René Hervil

Références

Forum La Banque Némo : Conédie
Forum Knock : Jouvet majuscule
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