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Filmographie

Voici les films auxquels Robert Péguy a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de Robert Péguy : (Tous) (Réalisateur) (Scénariste) (Compositeur) (Assistant réalisateur) (Acteur) (Producteur)

1939
Grand-père (Cinéma) – Réal. Robert Péguy – Pierre Larquey, Josseline Gaël, Milly Mathis

Une dame généreuse met son château à la disposition de petites filles handicapées mentales. La jalousie d'une fillette malheureuse provoque un drame que la bonté d'un grand-père et l'adresse d'une édu […]

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1932
Clochard (Cinéma) – Réal. Robert Péguy – Georges Biscot, Georges Flateau, Simone Cerdan

Muche est arrêté pour vagabondage. Le jour du procès, il doit son acquittement à son avocat, le fiancé de Simone, l'ex-femme de Muche.

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1932
Maruche (Cinéma) – Réal. Robert Péguy – Fernandel, Henri Debain, Louis Florencie

Moyen métrage de 32mn.

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Biographie

Avant de devenir le célèbre créateur de dessins animés que l'on connaît, Émile Cohl travaille comme scénariste pour les films d'Étienne Arnaud chez Gaumont entre 1908 et 1909. Peu après avoir été engagé, Cohl propose à « Monsieur Léon » de faire travailler aussi pour la maison à la marguerite son gendre, Robert Péguy, lequel, poète comme son cousin, le célèbre Charles Péguy, avait pris le pseudonyme de Marcel Robert. Chez Gaumont, Robert écrit, à partir des Les Agents tels qu'ils sont et tels qu'on les représente, qui lui rapportent quinze francs, beaucoup de scénarios pour Louis Feuillade. Francis Lacassin, ignore quels ont été les autres apports de Robert, d'autant que le nom des scénaristes est habituellement négligé ; de toute façon, il s'agit de films produits entre la fin de 1908 et le début de 1909, puisque au cours de cette année, Robert se met à travailler pour la Lux où il est acteur : il est Christian dans une des toutes premières versions de Cyrano de Bergerac . Le protagoniste au grand nez est Roger Karl, Jean Durand assure la mise en scène. En 1909 encore, Robert dirige, avec Marcel Vibert, un film intitulé Fils de l'esclave. En 1910, Gérard Bourgeois lui confie deux films avec la vieille actrice Jeanne-Marie Laurent, la Fille du pêcheur et le Secret de l'X mystérieux, puis avec Jean Durand il signe [f =Jim Crow], film dans lequel, aux côtés de Joe Hamman et Gaston Modot, débute à dix-sept ans un Charles Vanel prometteur. Dans les années qui précèdent le conflit mondial, Péguy, en tant que scénariste toujours sous le pseudonyme de Marcel Robert, et sous son nom véritable lorsqu'il est directeur artistique, réalise plusieurs films avec Yvette Andreyor, le chouchou très populaire du public français, Une fantaisie de Miss Édith, Madame Satan, Au pays de la mort, L'homme aux deux visages. Nous retrouvons Péguy après une longue parenthèse – le service militaire – en 1920 seulement, quand son nom apparaît comme metteur en scène de Etre aimé pour soi-même, film défini comme « une aventure dramatique de la vie parisienne en quatre actes », suivi l'année d'après par un film en huit épisodes truffé des téméraires aventures aériennes de deux aviateurs, Lucien Dalsace, le héros positif, et Gabriel Rosca, un excellent méchant, l'un et l'autre rivaux en amour. L'Aviateur Masqué connut un grand succès auprès du public plus populaire, succès qui ne se répéta pas l'année suivante avec le Crime de Monique, avec Simone Sandré et à nouveau Dalsace, confuse imitation du prolifique Guy de Téramonde. Avec Joe Hamman, Péguy part en 1922 tourner en Italie un film coproduit par la société Chimera de Rome et la Phocéa de Marseille. Una strana aventura, tel est le titre, subit une interruption dans son élaboration quand Hamman est arrêté suite à des intempérances et interné un moment. De plus, dans un incendie qui se déclenche dans l'hôtel où la troupe est logée (et qui se sauve en sautant par les fenêtres), tout le négatif impressionné est détruit. Hamman retourne les scènes et le film, en Italie au moins, après quelques ennuis avec la censure qui fait éliminer la scène de la fumerie d'opium, de l'injection du liquide nocif, de la strangulation et autres violences contre le personnage principal, obtient un visa, mais l'on n'a aucune trace d'une programmation, aussi bien en Italie qu'en France (Raymond Chirat le place parmi les « incertitudes »). En 1924, Péguy se rend sur l'île Maurice pour tourner Paul et Virginie sur les lieux où se déroule le roman de Bernardin de Saint-Pierre. Malheureusement, et même si une musique est composée spécialement pour le film, le résultat s'avère peu convaincant. Péguy tourne un film par an avec des résultats variables : 600 000 francs par mois , avec Nicolas Koline, personnage principal et co-réalisateur, rencontre les faveurs du public, alors que Muche est décevant. Au moment où le cinéaste se lance dans la réalisation des Mufles arrive le parlant. L'œuvre stigmatise avec force la petitesse d'une certaine société, racontant comment des héritiers cupides réussissent à littéralement mettre en pièces l'empire laissé par leur père, mort soudainement. Cinéaste des bons sentiments, comme on le définit, Péguy a continué aussi à l'époque du parlant une activité constante sans grandes envolées, mais sans jamais tomber dans la facilité. De cette période, on se souvient d'au moins un film, Notre-Dame de la Mouise (1940), édifiante parabole sur un prêtre qui délaisse sa paroisse d'un quartier riche pour se consacrer à une humanité en banlieue, plus en attente de sa mission.

Référence électronique « P », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document99.html. Consulté le 28 octobre 2008. Filmographie suivante est complète

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imdb.com La fiche IMDb de Robert Péguy

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