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Western mâtiné de dinosaures


De verdun, le 20 janvier 2018 à 13:22
Note du film : 4/6

La vallée de Gwangi est un film fort sympathique dont la particularité est de mélanger cowboys et dinosaures. En effet, l'action se déroule au Mexique au début du vingtième siècle. Quelques hommes de l'ouest vont faire la rencontre d'animaux préhistoriques et notamment du tyrannosaure Gwangi.

On peut regretter une première partie assez poussive. Les personnages sont caricaturaux malgré de bons interprètes. La réalisation est anonyme, comme souvent dans les productions de Charles H. Schneer. Les rebondissements sont prévisibles : on sait d'avance que les deux protagonistes principaux tomberont dans les bras l'un de l'autre, on devine que le cheval miniature va être volé et on s'attend à ce que les personnages reviennent dans la vallée interdite. L'ensemble apparaît un brin suranné pour un film de 1969.

C'est dans sa deuxième moitié que La vallée de Gwangi décolle vraiment: lorsque les créatures préhistoriques animées par le génial Ray Harryhausen occupent le devant le devant de la scène.Les effets spéciaux conçus par ce dernier n'ont pas l'efficacité des effets numériques actuels mais ils ont mieux que cela : de la personnalité, de la beauté et de la poésie.

Harryhausen rend un hommage à son mentor Willis O'Brien. D'ailleurs la dernière partie de La vallée de Gwangi évoque fortement le plus célèbre film sur lequel O'Brien ait travaillé : King Kong.

En effet, le tyrannosaure est capturé pour etre exhibé dans le cirque où travaillent le couple de l'histoire. Mais Gwangi parvient à s'échapper et sème la terreur dans le village. Le film dénonce sans lourdeur le mauvais traitement fait aux animaux.

Mais ce qui fait de La vallée de Gwangi une oeuvre qui sort de l'ordinaire, c'est sa très belle scène finale, une des plus grandes réussites de Ray Harryhausen, digne du combat contre les squelettes de Jason et les argonautes. Le spectateur est ému alors que le tyrannosaure n'a rien de sympathique ni d'attachant, contrairement au gorille amoureux de King Kong. C'est une manière de tour de force qu'ont accompli là les auteurs de La vallée de Gwangi.


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