https://faispasgenre.com/2014/02/mike-ho(..) Cf ci-dessus un lien vers une interview passionnante de Mike Hodges, en 2014 (il avait alors 81 ans). On a affaire à un metteur en scène hors norme, par certains aspects de carrière. Quand on voit The Terminal Man, avec ses personnages de fiction établis qui racontent un peu n'importe quoi, on se dit que Hodges avait peu de chance de plaire aux studios américains.
C'est la première fiche de film que je crée sur dvdtoile, grâce aux droits que m'a octroyé Spontex la semaine dernière (j'ai été promu soldat de première classe au bout de 14 ans de service, comme Verdun et Impétueux). Ça s'est bien passé, mais j'ai un petit peu galéré quand-même pour insérer les images de la fiche.
Edité en zone 1 (Archive Warner), bénéficiant d'une certaine réputation cinéphilique, mais totalement inconnu en France. The Terminal Man est écrit, réalisé et produit par le cinéaste britannique Mike Hodges en 1974 sur la base d'un récit fantastique de Michael Crichton daté de 1972, relatant une histoire improbable d'un implant au sein d'un cerveau d'un scientifique atteint de troubles psychiatriques. The Terminal Man décrit une opération en milieu hospitalier pendant près de … quarante cinq minutes (!) puis ses conséquences dramatiques. Ce récit pourrait être un navet, on le craint à un certain moment, mais par quelque miracle du saint esprit, devient au fil de ses développements un chef d'oeuvre de bargitude. Hodges trouve un ton, un style, une esthétique, totalement hors conventions, et bâtit une oeuvre marquante, avec l'appui il est vrai de George Segal et du directeur de la photo Richard H. Kline (plusieurs films de Richard Fleischer à son actif). Certains plans séquences utilisant la profondeur de champ sont très déstabilisant pour le spectateur, et en fin de compte brillants. On se dit que le cinéma, c'est peut-être simplement faire quelque chose qui n'a jamais été fait, en y croyant fort. Une très belle découverte pour ma part, située très à l'écart des sentiers battus de la cinéphilie.
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avec ses personnages de fiction établis qui racontent un peu n'importe quoi, on se dit que Hodges avait peu de chance de plaire aux studios américains.
en 1974 sur la base d'un récit fantastique de 
daté de 1972, relatant une histoire improbable d'un implant au sein d'un cerveau d'un scientifique atteint de troubles psychiatriques. 
et du directeur de la photo 
à son actif). Certains plans séquences utilisant la profondeur de champ sont très déstabilisant pour le spectateur, et en fin de compte brillants. On se dit que le cinéma, c'est peut-être simplement faire quelque chose qui n'a jamais été fait, en y croyant fort. Une très belle découverte pour ma part, située très à l'écart des sentiers battus de la cinéphilie.