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De poet75, le 18 mai 2022 à 21:44
Note du film : 5/6

Qui a dit que les films français ne ressemblaient jamais qu’à de luxueux téléfilms ? S’il fallait faire la preuve que, chez nous aussi, on peut faire des films bourrés d’ambition, la voici donnée de manière éclatante ! Dans « Le Chant du Loup », il y a de quoi plaire à tout le monde, autant à ceux qui aiment les films à suspense et à grand spectacle qu’à ceux qui recherchent de la profondeur. Et quand j’écris « profondeur », il ne s’agit pas uniquement, bien entendu, de ce qui se trame sous les océans, mais aussi dans les cœurs et dans les esprits.

Cette précision me vient parce que l’essentiel de l’action du film se déroule à l’intérieur de sous-marins. Or, dès la première séquence, le réalisateur introduit avec habileté ce qui fait l’une des grandes originalités de l’histoire. Parmi l’équipage du submersible, il est un homme qui se détache : il se nomme Chanteraide (François Civil) et a pour fonction d’écouter les sons qui se propagent à l’intérieur des eaux et de les interpréter. À l’heure où les machines et les ordinateurs les plus perfectionnés semblent devoir tout ordonner, il est rassurant, me semble-t-il, de savoir que, pour comprendre les sons, il vaut encore mieux se fier à une oreille humaine (il est vrai, d’exception).

Malgré ce talent extraordinaire, ce Chanteraide est un homme comme les autres et il n’a rien d’infaillible. Il a d’ailleurs commis une énorme faute et doit en répondre devant ses supérieurs, tandis que, d’autre part, il vit une aventure sentimentale avec une femme (Paula Beer). Pour ce qui concerne le don qui lui a valu d’être surnommé « Oreille d’Or », il n’a pourtant pas dit son dernier mot, car voici que le scénario s’engage du côté d’une crise majeure mettant en péril la paix. Le risque d’une guerre nucléaire est imminent. Ce qui conduit à une course-poursuite haletante entre deux sous-marins.

Omar Sy, Reda Kateb, Mathieu Kassovitz: le gratin des acteurs français est engagé dans l’aventure et s’en sort avec pas mal de brio. Même Omar Sy, inattendu dans un rôle de ce genre, parvient à être totalement crédible. Le suspense final, de haut volée, tient constamment en haleine, prend aux tripes, tout en posant la question de la sécurité nucléaire. Dans le monde clos des sous-marins, toute décision peut être lourde de conséquences. D’autant plus quand il y a un enjeu aussi angoissant que celui d’une possible guerre. Cette histoire qui fait peur, la réalisation sans faille de Antonin Baudry la rend parfaitement plausible.


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De vincentp, le 13 mars 2022 à 06:53
Note du film : 0/6

La mise en scène, le scénario, les dialogues, l'interprétation m'ont paru être d'une très grande faiblesse. C'est le premier film du metteur en scène et ceci peut expliquer cela. Le grand public français a pourtant aimé (1 500 000 entrées), mais pas le public international (100 000 entrées). Kursk possède toutes les qualités absentes de Le chant du loup, lequel confirme les grandes difficultés actuellement rencontrées par le cinéma français.


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