Je connais un duo d'étudiants français (inscrits à l'École de technologie supérieure, non loin de chez moi) qui m'ont juré que c'était génial, que c'était ça l'Amérique, et cetera. Et ils m'ont plus ou moins sommé de le revoir en me collant dans les mains leur DVD (Zone 2 ! Comme on se retrouve!). Eh bien c'est fait, mais ça ne s'est pas arrangé depuis la dernière fois.
Il est certes cool de retrouver Ali MacGraw, magnifique visage des seventies, qui fait rêver un peu comme Katharine Ross ou Tuesday Weld, mais… j'avais détesté ce film lors de sa sortie et je l'ai détesté tout autant hier soir. C'est que le sujet même du film est pour moi imbuvable : l'idée de transposer l'esprit du vieil Ouest cher à Peckinpah chez les fiers camionneurs indépendants, ça me fait bien rigoler, je n'achète pas du tout. Il faut dire qu'en plus, je ne suis pas le plus grand fan du monocorde Kris Kristofferson (comme acteur, s'entend : pour le chanteur, ça va mieux). Peckinpah filme toujours aussi bien, sauf qu'ici il y a un ton ampoulé, une emphase tellement disproportionnée au mince sujet que ça confine, j'en ai peur, à l'humour involontaire…
Je crois sérieusement que j'aurais préféré remettre la main sur Deux grandes gueules de Corbucci, un "petit" film sur un sujet voisin mais qui ne se prenait pas trop au sérieux, lui.
Page générée en 0.0030 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter