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Archétype du film noir de Anthony Mann


De verdun, le 15 octobre 2015 à 00:01
Note du film : 5/6

Ma remarque aura la même teneur que celle de Vincentp.

Dommage que le scénario verse un peu dans la facilité, appuyé par une voix-off inutile car c'est un remarquable film noir. Qui a dit que les "vieux films" manquaient de rythme ? Ici le spectateur en a pour 78 minutes sans temps mort.

La photo de Joseph Ruttenberg est superbe. Les inventions visuelles sont nombreuses, dès le générique où la ville est filmée en plongée.

Superbe interprétation de Farley Granger, parfait de naïveté et de fraîcheur. C'est un acteur sous-estimé qui a pourtant La corde, Stranger on a train, Senso, Les amants de la nuit ou encore La fille sur la balançoire à son palmarès.

Le tout est mené avec cette tonalité âpre qui explique pourquoi je préférerai toujours Anthony Mann au contemplatif John Ford. La seule année 1950 Mann réalisait rien de moins que La rue de la mort, Les furies, La porte du diable et Winchester 73 !


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De vincentp, le 29 août 2015 à 00:09
Note du film : 5/6


Un scénario inégal, employant de grosses ficelles (comme ces quidams bavards), utilisant des conventions passées de mode, limitent sans doute la portée de l'oeuvre. Mais sur la durée de 80 minutes Side street (1950) est susceptible d'impressionner le cinéphile. Les prises de vue, via des plans courts et des angles de prises de vue très variés (Joseph Ruttenberg), cernent parfaitement les personnages au sein de leur environnement social et urbain. Un ton sec, âpre, violent… On ne retrouve pas chez Anthony Mann le lyrisme de Nicholas Ray ; on serait plus proche du cinéma de Henry Hathaway.

Les séquences finales, déroulées à toute vitesse dans les rues de New-York, avec des images en plongée verticale, insérant les véhicules au milieu des gratte-ciels, sont magnifiques et à elles seules justifient la découverte de cette oeuvre. Farley Granger (héros blessé) et Cathy O'Donnell sont excellents, comme la plupart des acteurs secondaires. Thèmes illustrés à la quasi-perfection : la solitude de l'homme traqué, les aspirations à une vie sociale ordinaire, la violence cachée au sein de la société urbaine. Farley Granger semble foncer, avec son air hébété, vers un futur incertain… J'ai beaucoup apprécié ce film, surtout sa seconde partie…


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