L'interpretation est excellente, et on oublie presque que les acteurs jouent des rôles qui ne reflètent pas leur vraie personnalité. La fin tragique semble réelle, mais Louis Coline (Gerard Lanvin) dit l'avoir juste imaginée, il ne voulait pas affronter Bertrand Malair (Michel Piccoli).
Si j'adhère à tous les commentaires précédents, je m'étonne que personne n'ait souligné aussi l'aspect réaliste, je dirais presque documentaire de ce film.
Tout au long j'ai retrouvé les travers, les trucs, la manière du patron pour mettre tout son monde à sa botte et le manipuler, en même temps que sa personnalité et ses problèmes personnels. En me remémorant un patron que j'ai eu et quelques histoires racontées par des collègues à propos d'autres patrons du même tonneau, on pourrait presque reconstruire le film de Granier-Deferre, à part peut-être la séance de rasage nu dans la salle de bain !
Oui, un film cauchemardesque, même pas prémonitoire, puisque ça devait déjà se passer comme ça dans les années 70. Alors aujourd'hui, avec la dureté du monde de l'entreprise et l'accélération de l'histoire…
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