Un scénario indigent, mais de très belles images de la campagne toscane en été. A regarder, après avoir coupé le son.
Un Bertolucci assez peu connu, qui vaut la peine d\'être vu, ne serait-ce que pour la photographie de Darius Khondji, qui parvient à capter des lumières d\'aube et de crépuscule rarement aussi finement rendues. Il y a aussi la beauté juvénile de Liv Tyler… Ceci mis à part, c\'est une banale histoire digne d\'une série de l\'été sur France 2 (une jeune femme revient sur les lieux où elle fut conçue en Toscane, pour découvrir qui est son père), sauvée par des considérations sur la mort, la vieillesse, l\'exil. Selon l\'humeur, on peut être envoûté par Beauté volée, ou trouver ces riches oisifs, snobs et agaçants. Le tempo est très lent, on a la surprise de revoir Jean Marais en vieillard légèrement gâteux, et d\'apprécier Rachel Weisz dans un de ses premiers rôles. C\'est un film un peu impalpable, fait d\'ambiances et de sensations fugaces.
Page générée en 0.0025 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter