Languissant, interminable, parfois grotesque (c'est sans doute voulu, mais mal dosé) et insipide. Mais aussi parfois très drôle grâce à des dialogues décalés et à l'interprétation de
Ugo Tognazzi champion du monde de la mauvaise foi, toutes époques confondues. Les regards et attitudes de l'acteur peuvent être considérés comme des monuments d’interprétation. Caractéristique intéressante de
Le canard à l'orange (1975), mais moyennement exploitée : l'intégration du contexte social de l'époque, via des inserts télévisuels, qui se moquent de l'actualité dramatique du moment. Très belle photographie de
Franco Di Giacomo, technicien de la prise de vue très expérimenté, mise en valeur par la qualité de l'édition dvd. Ce film est destiné à des amateurs éclairés, prêts à la fois à s'ennuyer la moitié du temps, et à s'amuser l'autre moitié.