"Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde". Ludwig von Wittenstein.
L'écriture linéaire est séquentielle et temporelle. Elle ne se conçoit que lettre par lettre, mot par mot dans un rosaire empirique fabriquant au cours de l'histoire le livre sensoriel de nos ressentis.
Notre langage limité semble et ceci encore pour longtemps n'être que l'identité de nos concepts.
La continuité sans espoir d'une refonte de nos différences déversées continuellement dans un palindrome antinomique n'étant qu'une même force que nous ne sommes même pas capables de visualiser en un seul jet afin d'en percevoir la trajectoire constante.
L'heptapode se perçoit dans son intégralité en mode analytique pendant qu'un esprit formaté pour la douleur ne découvre celle-ci que dans d'épuisantes visions soudaines dont les perceptions temporelles ne formatent qu'une seule phrase:
"Je ne comprends rien"
Alors que son aide est quémandée par une curieuse apparence imposante, flottante et brumeuse venant de nulle part n'ayant rien à découvrir perturbée par un dysfonctionnement encore profondément enfoui dans un avenir n'étant que son présent.
L'individu isolé dans son déterminisme, doutant et fragile toujours sur le fil du rasoir d'un conflit potentiel avec ses propres congénères incapable d'offrir à son espèce une dimension supérieure à son langage se retrouve paradoxalement réquisitionné sans savoir pourquoi par une perception unique et circulaire.
Otage d'un futur connu mais qu'elle ne peut empêcher, sans l'aide d'un microcosme tellurique sous l'emprise de ses incertitudes ingrédients de ses turbulences sensitives.
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