Aïe, aïe, aïe… La "méthode" de Peter Watkins trouve là ses limites. Faire des films hyper-réalistes en détournant ce média du réalisme qu'est la télé et plus particulièrement le reportage fonctionne sur des sujets contemporains. Mais s'attaquer à une époque où la télé n'existait pas, ça ne fonctionne pas. Le film propose de raconter une des batailles les plus sanguinaires du 18ème siècle. La voix off du reportage présente les situations, les personnages et ceux-ci parlent à la caméra. Ici, on la sent la caméra et elle dénude les personnages maquillés et habillés d'époque pour ne laisser voir que des comédiens nus… et faux.
Du coup, on reste un peu en dehors du film pour n'aborder finalement qu'un sujet passionnant et une histoire non moins passionnant d'un point de vue purement intellectuel.
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