Bien sûr… et il faut bien un bouc émissaire pour supporter le poids honteux des péchés… L'exécution de Laval a été une catharsis nécessaire… s'il s'était enfui par le suicide, le sang aurait pu se répandre sur tous ceux qui l'avaient apprécié, ou même supporté…
Plutôt l'absurdité de la peine de mort que celle de la guerre. L'histoire que vous racontez là, Tamatoa, recoupe furieusement le thème d'un drame satirique de Nagisa Oshima, La Pendaison : au sortir d'une exécution bâclée, le condamné est amnésique. On s'ingénie alors à lui rendre la mémoire pour qu'il meure conscient de ses crimes.
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