Des situations abracadabrantesques, pour le moins très singulières, succèdent à ces cascades dont nous raffolons qui elles mêmes font place à des parties de jambes en l'air sans qui un film de Belmondo serait assez fade, en ces années de grand n'importe quoi. De Maharaja à officier de Saumur, de vendeur de bateaux suspects à agent immobilier pour finir en caleçon à pois rouges, se gondolant sur les gondoles ou planqué dans les placards de ses maitresses, Belmondo nous fait la totale ! Suivant l'humeur, ça peut nous apparaitre très lourd ou futile. Mais ne nous forçons pas à cracher sur notre plaisir, aussi mince soit-il : le bonhomme est éminemment sympathique et ses comparses, Galabru en tête, lui servent une soupe qu'il n'a plus qu' à saupoudrer de son sourire comme il le fait si bien. Et tous s'amusent à le servir grandement, copieusement. Hélas, nous nous amusons peut-être un peu moins qu'eux, même si quelques scènes sont franchement drôles. Oui, il nous faut oublier La sirène du Mississippi, Les mariés de l'an deux ou La Scoumoune et ne pas se souvenir que l'acteur le mieux payé de l'époque a su faire autre chose que ces films hachés et quelque peu confus. Ce Guignolo là, nous lui pardonnerons quand même comme nous lui avons pardonné plus tard Amazone ou L'inconnu dans la maison. Mais que ne lui pardonnerait t-on pas à ce Trendre voyou ? … C'est quand même Un homme qui me plait ..
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