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Voici les derniers messages de ce forum :

Par sympathie...


De SigbertAdler, le 11 février à 22:26
Note du film : 5/6

Pas si mauvais que ça, même si ça peut paraître curieux de montrer Christopher Lee au milieu des hippies (en 1972, la mode hippie était déjà presque ringarde. Mais pas tant que ça, si on considère que ce film donne la vision que les vieux producteurs avaient de la jeunesse bobo de l'époque…).

Ce que peu de gens savent, c'est que le film est inspiré d'un fait divers réel qui avait fait grand bruit à l'époque et que les journalistes anglais avaient nommé "l'affaire du vampire de Highgate". De curieux phénomènes, des meurtres rituels et des cérémonies clandestines auraient été constatés par la police dans le vieux cimetière de Highgate de Londres de 1967 à 1974. L'affaire impliquait les dénommés Sean Manchester et David Farrant.

Dans le film, l'acteur Christopher Neame incarne justement le rôle de David Farrant renommé "Johnny Alucard" pour éviter les problèmes. (Pour ceux que ça intéresserait, l'influenceur Morgan Priest avait interviewé David Farrant, il y a quelques années. La vidéo est toujours disponible sur YouTube…si elle n'a pas été censurée AUSSI depuis !)

Malgré une ambiance psychédélique qui a vite vieillie, le style gothique est plus ou moins respecté par le décor de l'église désaffectée et du vieux cimetière brouillardeux à l'abandon. Dire que ce film est nul serait un peu malhonnête. Le déclin était consommé mais la qualité Hammer demeurait encore ici et là.

Il est clair qu'à la sortie de l'opus "Dracula A.D.1972" , le film de trop avait déjà été dépassé depuis une paire d'année. Mais ça passerait presque pour un chef d'œuvre à côté du suivant Dracula vit toujours à Londres dont le scénar approximatif aurait mieux convenu à un épisode de Fu Manchu…

(Même les bonnes choses doivent avoir une fin.)


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De fretyl, le 22 mai 2019 à 23:35
Note du film : 2/6

Malgré dix premières minutes mémorables. Comme souvent avec les Dracula de la Hammer ; Dracula et les femmes, Les cicatrices de Dracula, Dracula Prince des ténèbres nous mettaient immédiatement dans l'atmosphère Transylvanienne…

La poursuite entre Van Helsing et Dracula s'achevant par la destruction provisoirement définitive du Vampire est d'emblée entraînante.

Le générique qui s'ensuit dans la métropole moderne de Londres ne manque pas d'apporter un nouveau souffle et sans doute de nouvelles surprises à un quelconque amateur du mythe.

Malheureusement, on a beaucoup dit que l'insertion d'érotisme dans les Dracula de la Hammer n'était pas forcément la meilleure façon de reconstituer la vague par cette étrange nouveauté.

Le lot de filles babas cool, non pas déshabillées mais qui n'hésitent pas à montrer leurs nombrils et leurs ventres dans des tenues aguichantes est assez simple et répétitif. Même s'il faut reconnaître que certaines d'entre elles sont très belles… belles à damner un saint…

C'est bien là l'ultime ressort de Dracula '73 qui ne fait que reprendre la totalité des éléments que l'on a déjà vus dans les précédents épisodes, sans chronologie particulière.

Ce qui demeure le Dracula '73 de Lee le plus méconnu n'apporte pas grande surprise et s'oublie, très très vite.

Ils réaliseront juste après un Dracula vit toujours à Londres qui ne sera qu'un remake de cet opus là.

Pas désagréable, lassant…


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