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Barbare et viscéral...


De vincentp, le 10 juillet 2016 à 00:28
Note du film : 5/6


Très bon avis et argumentaire que je partage entièrement. J'ajoute que le scénario dans la seconde partie est discutable : les belles images prennent le pas sur le caractère optimisé de l'espace et du temps (on ne sait pas trop ou va le personnage -contrairement par exemple à Delivrance ou Southern Comfort-), les rebondissements "survivalistes" sont trop nombreux, et les rencontres entre les personnages semblent fabriquées -contrairement par exemple à Little big man-.

Excellent au final (extrêmement bien photographié et interprété), mais pas parfait. Disons inégal, avec des moments ultra-réussis (représentant le chaos, la crasse, la vie sauvage, le froid, l'hostilité du grand nord) et d'autres franchement moyens. Influences bien sûr de Sarafian (Le convoi sauvage), de Peckinpah (Major Dundee), Malick (Le nouveau monde), Pollack (Jeremiah Johnson), voire même de Toth (La chevauchée des bannis), assez évidentes…


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De Steve Mcqueen, le 24 février 2016 à 18:20
Note du film : 5/6

Inarritu livre avec The Revenant une odyssée aux confins de la douleur, un survival (film de survie extrême) radical, où un trappeur agonisant, Hugh Glass, trouve en lui la dernière étincelle d’espoir pour survivre et accomplir sa vengeance envers celui qui l’a laissé pour mort et a tué son fils.

L’une des premières séquences, l’attaque des indiens, impressionne car la mort semble surgie de nulle part, les flèches des assaillants transperçant les chairs, comme guidées par un sinistre hasard. C’est une véritable scène de guerre, où le sang coule et où les cris des blessés se mêlent aux sifflements des projectiles.

L’attaque de l’ours sur Hugh Glass (Leonardo DiCaprio) est étirée à l’extrême, comme si la durée permettait de mieux saisir la sauvagerie de la situation.

Inarritu scrute le visage de DiCaprio, un masque de douleur et d’effroi rongé par le froid et la haine, et fait de son antagoniste John Fitzgerald (Tom Hardy) un monstre de bestialité dénué de la moindre compassion.

Entrelardé de flash-back sur le passé de Glass dont on ne sait parfois s’ils sont réels ou fantasmés, déroulant des paysages sublimes et inhospitaliers où les hommes ne sont que des points minuscules en quête de leur Destin, The Revenant est un film éprouvant dont les rares scories ( une mystique un peu New Age) ne parviennent pas à altérer le souvenir obsédant qu’il m’a laissé.

Une œuvre marquante, pour moi du moins (sur une trame similaire, je l'apprécie presque autant que Le convoi sauvage de Richard C. Sarafian).


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