Belle rétrospective Losey, avec certaines oeuvres invisibles pouvant être découvertes. Losey, c'est un cinéma d'auteur, ambitieux, accompli, atypique, parfois rude. Mais le masque à porter, la fatigue du travail quotidien, m'amènent pour ma part à privilégier le visionnage à domicile. Autre problème : un rythme de projection trop soutenu à la cinémathèque (sujet déjà évoqué) qui empêche de découvrir une oeuvre en intégralité. Je programme un "Best of" à domicile à partir de dvd ou blu-rays. L'avenir à mon avis réside en un visionnage à domicile des oeuvres rares diffusées à la cinémathèque.
Comment ça, ami Verdun, vous vous étonnez de l'inculture des jeunes générations en matière de cinéma ? Croyez-vous qu'en matière de littérature, de poésie, de musique, de peinture, de sculpture, d'histoire, de géographie ce ne soit pas pareil ? La déconstruction est en marche depuis longtemps, mais les honnêtes gens comme vous n'en voient les ravages qu'aujourd'hui.
Au fait, Losey, je ne connais pas bien et je me méfie. Mais j'ai bien aimé Le messager. Et j'aimerais bien revoir Modesty Blaise, mais surtout pour Monica Vitti.
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