Découvert dans le cadre de la rétrospective Richard Lester qui a lieu actuellement à la cinémathèque française.

Quatre garçons dans le vent est avant tout un témoignage sur la "beatlemania" qui sévissait dans l'Angleterre de 1964.

Richard Lester sait manier une caméra et il invente avec quinze ans d'avance le vidéoclip. Mais le film est censé être également une comédie. Or les gags tombent à plat la plupart du temps, hormis quelques scènes avec Ringo, qui était le meilleur comédien parmi les quatre de Liverpool. L'humour paraît d'autant plus dépassé que les chansons des Beatles, de And I love her à If I fell, en passant par Can't buy me love sont toujours aussi fraîches qu'il y a soixante ans. Sans ces chefs-d'oeuvre de la musique populaire, Quatre garçons dans le vent serait à peine plus regardable qu'un film des Charlots.

D'une manière générale la veine burlesque de Lester semble avoir beaucoup vieilli, comme en témoigne également The knack. Ceci explique sans doute en grande partie pourquoi ce cinéaste adulé dans les années 1960 est tombé dans l'oubli. En revanche, ses films mélancoliques tels que Petulia ou la rose et la flèche n'ont rien perdu de leur éclat.

Bonjour Mikalex

"dire que les groupies visibles hysteriques sont sexagenaires à présent" en ce qui concerne cette pertinente remarque, j'ajouterai que la femme est dissoute quand elle s'achète une conduite, a mon avis toutes ces sexagénaires auraient la tête dans le sac si on leurs montraient leurs anciennes extravagances.