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Curiosité et méfiance


De vincentp, le 21 février 2020 à 22:30
Note du film : 5/6

Un excellent film, avec un sketch simplement moyen (celui avec Lex Barker) et la seconde partie du sketch avec Vittorio Gassman en dessous du reste. Le plus beau sketch est celui avec Michael Caine, petit chef d'oeuvre de drôlerie, d'émotion, et d'inventivité. On rit globalement beaucoup (situations et répliques), une vision acerbe de la société parisienne est portée à notre regard. Les contributeurs ayant du métier, on n'est guère surpris par la qualité du résultat. Il est émouvant de découvrir le Paris de 1967, populaire ou bourgeois. Certains aspects de la ville n'ont pas changé, d'autres si. On aperçoit l'affiche du film les professionnels projeté sur les Champs-Elysées. L'illustre Verdun, longuement acclamé par le public à son entrée dans la salle, a également apprécié, à en juger par son pouce levé adressé en direction de l'écran de projection. Un Verdun Imperator, digne des meilleurs péplums de Riccardo Freda ou Vittorio Cottafavi.


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De Impétueux, le 16 mars 2008 à 00:16
Note du film : 2/6

Vous n'aviez pas tort, amis, de ne pas vous décider, d'hésiter avant de regarder ce Sept fois femme qui n'ajoutera absolument rien à la belle image de Vittorio de Sica, magnifique acteur et réalisateur quelquefois – souvent, même – formidablement inspiré…

C'est un curieux mélange cosmopolite qui m'a fait penser à ce qu'on appelait alors (et qu'on appelle d'ailleurs peut-être encore) la variété internationale, où des crooners un peu sur le retour se produisent à Las Vegas, Monte Carlo ou Acapulco devant des parterres de vieux messieurs en smocking et de dames permanentées…

Curieux mélange à forte tonalité italienne (De Sica, donc, mais aussi Cesare Zavattini au scénario, Riz Ortolani à la musique, la divine Elsa Martinelli dans un très petit rôle, Vittorio Gassman), mais aussi étasunienne (Shirley MacLaine bien sûr, dans un septuple rôle, Peter Sellers, Lex Barker), anglaise (Michael Caine, Adrienne Corri – qui sera, trois ans après, Mrs. Alexander, la femme violée par Alex et ses drooghies dans Orange mécanique-), suédoise (Anita Ekberg) et, bien sûr, française (Philippe Noiret, Judith Magre, Catherine Samie).

Les sept sketches sont très inégaux, et plusieurs d'entre eux sont très faibles ; le meilleur, à mon sens, est Eve, réellement burlesque et déjanté, où deux femmes élégantes (Shirley MacLaine et Adrienne Corri) se font une guerre inexpiable pour ne pas porter la même robe de grand couturier lors d'une soirée de gala à l'Opéra ; mais ça ne va tout de même pas bien loin.

La nostalgie me vient, toutefois, qu'une production internationale pouvait alors situer ses intrigues à Paris, dans un Paris qui n'était pas que le conservatoire touristique qu'il est devenu, un Paris qui était alors, encore, en 1967, la capitale culturelle et civilisée du Monde… Le funeste Mai 68 n'avait pas précipité la disparition de notre pays du nombre des Etats qui comptent et la boboïsation figée d'une Ville qui s'endort à l'instar de Venise…


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