Je rejoins les commentaires précédents.

La narration est imprévisible et étonnamment complexe, comme en témoigne le très long flash-back retraçant en détail la relation entre le capitaine Ralls (John Wayne) et l'armateur Sidneye (Luther Adler).

Les images sont d'une poésie rare malgré un faible budget.

Enfin, Le réveil de la sorcière rouge donne à John Wayne un rôle éloigné des clichés qu'on peut avoir concernant ce grand acteur, notamment la fin. On sait que le "duke" chérissait, à juste titre, ce film d'un réalisateur pourtant moins connu que les Ford, Hawks ou Hathaway, au point de donner à sa boite de prod le même nom que la compagnie de Sidneye, la "Batjac".

Moi aussi, j'adore ce film. C'est également l'un des préférés de John Wayne himself. Une réalisation à petit budget, mais il n'empêche un superbe film d'aventures.