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De Viator, le 7 novembre 2015 à 10:30
Note du film : 4/6

FILM Sorti aux U.S.A, en coffret DVD, dans la collection "French Masterworks, Russian Emigrés in Paris 1923-1928- Albatros Productions."


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De New-JPL, le 17 décembre 2011 à 16:55
Note du film : 5/6

Ce film, restauré en 1997, bénéficia d'une " refonte " aux teintes d'orgines et d'un accompagnement musical inédit à l'occasion de sa rediffusion cette année.

Quoiqu'il soit assez malaisé de commenter ce long-métrage sans risquer d'en atténuer le suspense – constant, et d'une étonnante modernité -, qu'il nous me soit permis de rappeler le contexte initial de l'histoire, qui précisément est introduit par l'incessant cauchemar de la jeune femme. La figure d'un homme, mystérieux détective faisant la Une de toutes les presses à sensations, apparaît successivement sous les traits d'un mage plus ou moins sorcier, qui la torture en se cramponnant à ses cheveux et à sa robe, puis d'un prêtre particulièrement charismatique, enfin d'un vagabond à l'abord fort peu engageant. Il en résulte que sont posés ici les trois bases de cette intrigue subtile que l'on pourrait à loisir qualifier de comédie sentimentale ou de drame psychologique :

  • en premier lieu, la notion de faute et de péché, auxquelle s'ajoute la faiblesse – sans doute de caractère : cette femme, issue d'un milieu très modeste, a en effet été recueillie par un homme qui est devenu son mari et qui lui a fait connaître Paris, ville à laquelle elle finira par s'attacher de façon démesurée ( ceci pourrait être une interprétation valable du sorcier qui la retient par les plis de son vêtement ) ;
  • ensuite, les moyens d'échapper à ce péché ( figure du prêtre ), en ce sens le mariage en est une première résolution, puisque, quoique fort laid, son sauveteur est foncièrement bon et elle a d'ailleurs toutes les peines du monde, dans les premiers temps, à remettre en question son propre attachement ;
  • enfin, la figure du mendiant, pouvant symboliser l'inconnu.

Cet inconnu sera éprouvé de façon parallèle et par la jeune femme et par son mari, par la fréquentation de l'objet-même de ces trois rêves : le célèbre " Z ", détective-caméléon aux pouvoirs occultes. Le mari fera appel à sa psychologie, pour dissuader son épouse de rester à Paris et, de ce fait, lui rendre " l'âme aimante " de celle à qui il a dédié son existence, tandis que la femme nourrira secrètement pour Z une passion de plus en plus ardente.

Loin de moi l'idée de révéler ici l'issue de cette formidable allégorie du couple et de la célèbre question " Sont-ils faits l'un pour l'autre ? ". Je recommande en tous les cas ce joli fleuron, très russe, du cinéma français des Années 1920…


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